vendredi 28 février 2014

le France (1975)

Michel Sardou: le France (1975)

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Michel Sardou a toujours aimé les Français de la France profonde, tous ceux qui vénèrent les symboles triomphants du pays. Le transatlantique France en fait partie. On connait son funeste destin: victime de la concurrence aérienne, il n'a finalement vécu ses années de gloire que pendant la décennie 1960. Une histoire qui a inspiré le chanteur. Les ouvriers des chantiers navals ont applaudi à tout rompre, comme la majeure partie des Français d'ailleurs. Ainsi, du France, qui est d'une certaine façon une chanson engagée, Michel Sardou a vendu plus d'un million d'exemplaires en moins d'un mois. Le disque a été n°1 des hit-parades en décembre 1975. (Source: Fascicule "L'encyclopédie de la chanson française n°34", U.M.K. Collections)

Feelings (1975)

Morris Albert: Feelings (1975)

Feelings by Morris Albert on Grooveshark

Originaire du Brésil, Morris Albert créé en 1975 l'un des hymnes absolus de toute l'histoire de la pop. Il s'agit de Feelings, dont la mélodie d'une grande subtilité a fait le tour du monde. Le single, qui a été n°6 dans les Charts américains du "Billboard" y est resté classé 16 semaines de suite. En France, la chanson a été n°3 en août 1975. C'est mieux que Dis lui (n°5 en juin) qui est l'adaptation française...de Feelings. (Source: Fascicule "Au Cœur des Slows n°16", Universal Collections)

la Fille de l'été dernier (1974)

Johnny Hallyday: la Fille de l'été dernier (1974)

La Fille de l'Été Dernier by Johnny Hallyday on Grooveshark

En 1975, Johnny Hallyday a signé avec rock à Memphis peut être le plus flamboyant manifeste de sa carrière en faveur du rock'n'roll. Enregistré dans le fief même d'Elvis Presley, donc, qui plus est avec les meilleurs musiciens des lieux -les sidemens de Gene Vincent, Les Jordanaires (les choristes du King), l'harmoniciste Charlie McCoy et Jerry Lee Lewis en personne-, cet opus comprend en effet plusieurs adaptations d'une exceptionnelle intensité. La fille de l'été dernier en fait partie. Cette version française de Summertime Blues d'Eddie Cochran a été n°3 des hit-parades en avril 1975. Seuls les Who avaient fait aussi bien avant Johny! (Source: Fascicule "L'encyclopédie de la chanson française n°34", U.M.K. Collections)

la Fronde (1973)

Serge Lama: la Fronde (1973)

La Fronde by Serge Lama on Grooveshark

Après de solides études au Conservatoire national de musique, Jean-Claude Petit, né en 1943, à Vaires-sur-Marne, entre dans la carrière en accompagnant au piano d grands jazzmen américain (Dexter Gordon, Johnny Griffin, Kenny Clarke). Il devient ensuite l'un des arrangeurs les plus recherchés dans le domaine des variétés, travaillant entre autres avec Michel Sardou, Joan Baez, Gilbert Bécaud, Claude François et Julien Clerc. Il compose également des chansons pour Marie Laforêt, Serge Lama, Juliette Gréco ou Alain Souchon. On lui doit le générique d l'émission de télévision Champs Elysées, ainsi que des comédies musicales (La Révolution Française, Mayfloyer) et, à partir de 1982, les musiques de nombreux films à succès (Jean de Florette, Manon des Sources, Cyrano de Bergerac, Le Hussard sur le toit). (Source: Fiche "La Fronde", Collection "Plaisir de Chanter", Editions Atlas)

les Filles de Redon (1973)

Tri Yann: les Filles de Redon (1973)

Les filles de Redon by Tri Yann on Grooveshark

Tri Yann a été le groupe phare de la renaissance de la musique celtique dans les années 70, comme a pu l'être Alan Stivell. Depuis cette époque, on ne compte plus les concerts ou les festivals auxquels a participé la formation nantaise. Les confessions discographiques également, ont été nombreuses. Les filles de Redon est la chanson la plus célèbre de Tri Yann (avec J'entends le loup, le renard et la belette). Un manifeste au droit à l'existence de la culture bretonne. (Source: Fascicule "L'encyclopédie de la chanson française n°44", Polygram Collections)

Faut pas pleurer comme ça (1973)

Daniel Guichard: Faut pas pleurer comme ça (1973)

faut pas pleurer comme ça by Daniel Guichard on Grooveshark

En digne héritier de la tradition réaliste, qui passe par Aristide Bruant et Edith Piaf, Daniel Guichard, d'une voix profonde, a fait pleurer dans les chaumières dès ses premières chansons. Après C'est parce que j'suis né à Paname et La Tendresse, il confirmait tout son talent avec Faut pas pleurer comme ça. Cette chanson a été n°8 dans les hit-parades en mars 1973, l'année même où Daniel Guichard passait pour la première fois à l''Olympia. (Source: Fascicule "L'encyclopédie de la chanson française n°34", U.M.K. Collections)

Forever and ever (1973)

Demis Roussos: Forever and ever (1973)

Forever And Ever by Demis Roussos on Grooveshark

"Une ballade envoutante et mémorable grâce à la voix nasillarde, au bord du sanglot de Demis Roussos": voici en quels termes avait été qualifiés les débuts de celui qui était à l'époque chanteur du groupe pop grec Aphrodite's child lorsque leur chanson Rain & Tears devient, en 1968, un énorme succès européen. Demis opte ensuite pour notre plus grand plaisir pour une carrière 100% variété avec des mélodies aussi imposantes que son physique: c'est avec We shall dance qu'il s'impose en solo dès 1971, tandis que Forever & Ever est l'un des plus gros tubes de l'année 1973 en Europe. Au derneir décompte, il aurait vendu 40 millions de disques à travers le monde. (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1973", Polygram Direct)

Fio Maravilla (1973)

Nicoletta: Fio Maravilla (1973)

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Nicoletta, chanteuse à la voix expressive, a forgé son succès, grâce à la fois à un répertoire populaire et à des intonations très ryhtm'n'blues. Avec cette chanson, enregistrée en 1973, elle élargissait encore son champ d'action musicale, puisqu'il s'agissait du grand succès du compositeur brésilien Jorge Ben (adapté par Boris Bergman). Une touche d'exotisme chaloupé qui lui est allée à merveille. (Source: Fascicule "L'encyclopédie de la chanson française n°15", Universal Collections)

Fontenay aux roses (1972)

Maxime Le Forestier: Fontenay aux roses (1972)

Fontenay-aux-roses by Maxime Le Forestier on Grooveshark

Maxime Le Forestier a provoqué l'un des évènements de 1973, puisque son premier opus a fait de lui le plus gros vendeur de disques de l'année. Un véritable exploit pour un artiste qui se réclamait du flamboiement contre-culturel des années 60. Un exploit -paradoxal peut être pour certains-, mais certainement pas pour ceux qui avaient écouté le 33 tours de la première à la dernière chanson. En plus des célébrissimes (depuis lors!) San Francisco, Mon Frère et Education sentimentale, on y trouvait Fontenay aux roses, qui montrait bien que Le Forestier était le chaînon manquant entre la tradition française incarnée par Brassens et l'introspectif folk-song dylanien. (Source: Fascicule "L'encyclopédie de la chanson française n°44", Polygram Collections)

Fernande (1972)

Georges Brassens: Fernande (1972)

Fernande by Georges Brassens on Grooveshark

"Je ne prends pas Fernande pour une chanson de grande valeur, mais elle fait rire les gens pendant cinq minutes, ce qui n'est pas si mal que ça", a un jour confié Georges Brassens à André Sève. Enregistrée en 1972, cette chanson n'en est pas moins devenue l'une des plus célèbres de Brassens, toujours prêt à se servir de l'irrévérence comme d'une arme absolue contre la morosité. (Source: Fascicule "L'encyclopédie de la chanson française n°15", Universal Collections)

jeudi 27 février 2014

Fais comme l'oiseau (1972)

Michel Fugain: Fais comme l'oiseau (1972)

Fais comme l'oiseau by Michel Fugain on Grooveshark

C'est après avoir participé au festival de la chanson de Rio de Janeiro que Michel Fugain, amoureux des rythmes exotiques, a décidé d'adapter une chanson qu'il venait d'écouter: Voce abusou ("Tu exagères"). Une adaptation qui, sous la plume de Pierre Delanoë, est devenue en 1972 Fais comme l'oiseau- et l'un des titres les plus célèbres de Michel Fugain et du Big Bazar. Fais comme l'oiseau a été classé dans les hit-parades en novembre 1972. (Source: Fascicule "L'encyclopédie de la chanson française n°15", Universal Collections)

Fille de la nuit (1971)

Johnny Hallyday: Fille de la nuit (1971)


Sorti en 1971, Flagrant délit est l'un des meilleurs albums de Johnny Hallyday l'un des plus marqués par le rock anglais, puisque le guitariste Peter Frampton et les deux cuivres des Rolling Stones (Bobby Keyes (saxo) et Jim Price (trompette) -faisaient partie des musiciens de studio. Les joyaux de l'opus sont nombreux. Une mention spéciale tout de même pour Fille de la nuit, qui est l'adaptation de Delta Lady de Leon Russel (enregistrée dès 1969 par le grand Joe Cocker) (Source: Fascicule "L'encyclopédie de la chanson française n°44", Polygram Collections)

Fille du vent (1971)

Pierre Groscolas: Fille du vent (1971)

Fille du vent by Variété française on Grooveshark

C'est en 1971 que Pierre Groscolas a trouvé le chemin du succès avec Fille du vent. Cette chanson, à la mélodie insistante, témoignait aussi du vrai sens du verbe, annonciateur, pour l'artiste, d'un avenir heureux. 3 ans plus tard, en effet, Groscolas allait retrouver les suffrages du public avec Lady Lay, qui comme Fille du vent, est devenue l'une des chansons fétiches des stations de radio. Pour information, Pierre Groscolas est le cofondateur du groupe Chœurs avec Jacques Cardonna, le futur membre de Gold. (Source: Fascicule "L'encyclopédie de la chanson française n°44", Polygram Collections)

Fidèle (1971)

Charles Trenet: Fidèle (1971)

Fidèle by Charles Trenet on Grooveshark

Charles Trenet, qui avait fort bien résisté aux tornades des années 60 a abordé les années 70 avec un passage à l'Olympia et la signature d'un contrat chez CBS. Un album a suivi dans la foulée. On y trouvait notamment Fidèle, qui, à son tour, était voué à un grand succès. Le compositeur et poète de génie rendait ici hommage à son ami Bausil et à sa bonne ville de Narbonne. (Source: Fascicule "L'encyclopédie de la chanson française n°15", Universal Collections)

Fais moi un signe (1971)

Gérard Palaprat: Fais moi un signe (1971)

Fais-Moi Un Signe by Gérard Palaprat on Grooveshark

Polnareff a un jour dit de lui qu'il a "un diamant dans la voix": joli compliment! Après avoir fait la manche, Gérard est engagé pour la comédie musicale Hair, dans lequel il chante le fameux Sodomie, un gros tube de l'année 70. Hippie "pour de vrai", il obtient un immense succès un an plus tard avec Fais moi un signe suivi de Les orgues de Berlin. Il décide alors de prendre la route, celle des Indes et du Népal, avant de revenir et de se faire plus discret. Vivement conseillée, sa compilation (publiée en 1998 sur Magic Records) est un must pour tous ceux qui se passionnent pour la chanson rock du début des années 70! (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1971", Polygram Direct)

la Fleur aux dents (1970)

Joe Dassin: la Fleur aux dents (1970)

La Fleur aux dents by Joe Dassin on Grooveshark

Composition de Claude Lemesle et de Joe Dassin, La fleur aux dents a consolidé la place du chanteur sur le devant d la variété française au début des années 70. Chanson qui fleure bon la liberté et les promenades champêtres, La fleur aux dents a en effet été, avec L'Amérique, le gros succès de Joe Dassin de l'année 1971. Elle a même atteint la 2e place des classements en février (juste derrière My Sweet Lord de George Harrison). (Source: Fascicule "L'encyclopédie de la chanson française n°15", Universal Collections)

le Feu des gitans (1968)

Enrico Macias: le Feu des gitans (1968)

Le feu des gitans by Enrico Macias on Grooveshark

Au milieu des années 60, après la sortie d'Enfants de tous pays et de Paris, tu m'as pris dans tes bras, Enrico Macias était devenu l'une des figures les plus populaires de la chanson française, même si son parcours renvoyait aux heures sombres de la guerre d'Algérie. En 1968, après le retentissant succès des Millionnaires du dimanche et des Gens du Nord Enrico Macias se maintenait au sommet avec Le feu des gitans qui venait rappeler que le chanteur de Constantine était aussi un guitariste spécialiste de la musique arabo-andalouse. (Source: Fascicule "L'encyclopédie de la chanson française n°44",, Polygram Collections)

Folk song melody (1968)

Michel Sardou: Folk song melody (1968)

Folk Song Melody by Michel Sardou on Grooveshark

Folk Song Melody se trouve sur le 7e et dernier 45 tours que Michel Sardou a enregistré chez Barclay. L'ultime témoignage discographique de la toute première étape de sa carrière aurait dû être un succès. Sardou, non seulement était déjà entouré de brillants compositeurs mais il savait où il allait-et avec détermination. Folk Song Melody, en effet, a été composée par Jacques Revaux et est sortie en 1968. Or la mode était alors aux reprises anglo-saxonnes-l'heure de Sardou n'avait donc pas encore sonné. [46] ans plus tard, cette chanson doit d'abord et avant tout être prise comme un document, comme l'une des premières pièces du puzzle Sardou. En un mot, comme une perle rare! (Source: Fascicule "L'encyclopédie de la chanson française n°44" Polygram Collections)

Fire (1968)

Arthur Brown: Fire (1968)

Fire by The Crazy World of Arthur Brown on Grooveshark

A la tête du bien nommé Crazy World, Arthur Brown, après avoir participé à toutes les fêtes du Londres Psychédélique, créé un des évènements musicaux de l'année 1968 avec Fire. Le titre doit son succès à son thème complètement éclaté-la conduite en enfer d'une petite fille- mais surtout à son climat musical qui renvoie aux meilleures productions de la soul sudiste. Le single sera n°1 en Grande-Bretagne et n°2 aux Etats Unis. (Source: Fascicule "Mes Soirées 60's n°5", Universal Collections)

For once in my life (1968)

Stevie Wonder: For once in my life (1968)

For Once in My Life by Stevie Wonder on Grooveshark

Ce n'est pas encore le talent de compositeur de Stevie Wonder qui force l'admiration ici, puisque For once in my life a été écrit par Ron Miller et Orlando Murden. C'est sa voix et sa virtuosité à l'harmonica qui sont tout bonnement exceptionnelles. Sorti en octobre 1968, For once in my life atteint immédiatement la 2e place des charts de rytm'n'blues et de pop. (Source: Fascicule "Mes Soirées 60's n°6", Universal Collections)

mercredi 26 février 2014

For what it's worth (1967)

Buffalo Springfield: For What it's Worth (1967)

For What It's Worth by Buffalo Springfield on Grooveshark

Sous l'égide de Neil Young et de Stephen  Stills, Buffalo Springfield est avec les Byrds le groupe pionnier du folk rock californien et, au delà un des hérauts de la contre-culture des années 60. For what it's Worth retrace la "bataille de Sunset Strip", qui, dans la nuit du 12 novembre 1966, opposa des jeunes sortis des clubs de Sunset Boulevard à la police de Los Angeles. Censurée par nombre de stations de radio, la composition de Stephen Stills atteindra tout de même la 7e place des charts du "Billboard" en janvier 1967. (Source: Fascicule "Mes Soirées 60's n°2",Universal Collections)

Ford Mustang (1966)

Serge Gainsbourg: Ford Mustang (1966)

Ford Mustang by Serge Gainsbourg on Grooveshark

Ford Mustang se trouve sur l'album Initials B.B. que Serge Gainsbourg et Brigitte Bardot ont enregistré en 1968, album magique et emblématique des années pop à la française. "On s'fait des lang's en Ford Mustang", y entend-on. Aux côtés de B.B., Gainsbourg était alors au sommet de son inspiration-peut être même aussi de son bonheur. Et tout cela s'est déroulé quelques mois avant la rencontre fatidique avec une jeune anglaise prénommée Jane... (Source: Fascicule "L'encyclopédie de la chanson française n°44", Polygram Collections)

la Fille du Père Noël (1966)

Jacques Dutronc: la Fille du Père Noël (1966)

La Fille du Père Noël by Jacques Dutronc on Grooveshark

Quatrième titre du deuxième 45 tours de Jacques Dutronc-45 tours aujourd'hui d'anthologie puisqu'on y trouvait Les Playboys, On nous cache tout, on nous dit rien et Sur une nappe de restaurant-, La fille du Père noël est un morceau de rock à la Française digne de ce que faisaient alors les Kinks outre-Manche. Cette chanson, qui marquait un sommet de l'entente entre les deux Jacques-Dutronc (pour la musique) et Lanzmann (pour le texte)-, allait être reprise en plein vague punk par le trio Bijou. (Source: Fascicule "L'encyclopédie de la chanson française n°15", Universal Collections)

le Folklore américain (1965)

Sheila: le Folklore américain (1965)


Sur des accents country, Sheila rend ici hommage aux chansons de western, et c'est d'ailleurs habillé en tenue de cow-girl qu'elle apparait à la télévision pour la promotion du titre. En concurrente affichée de Sheila, Stella, interprète aujourd'hui oubliée, sort à la même date Le Folklore Auvergnat! A la fin des années 70, Sheila a la faveur de la mode disco, livrera sa nouvelle vision de l'Amérique avec I love America. (Source: Fiche "Le Folklore américain", Collection "Plaisir de Chanter", Editions Atlas)

Fais la rire (1965)

Hervé Vilard: Fais la rire (1965)

Herve Villard - Fais la rire by Herve Vilard on Grooveshark

En 1965, Hervé Vilard triomphait avec Capri c'est fini, qui a été le slow culte de l'année avec Aline de Christophe. Cette même année, le jeune et romantique chanteur à la mèche brune retrouvait les honneurs des hit-parades grâce à Fais la rire. Une chanson qui lui permettait de résister à la vague britannique menée par les Beatles et les Rolling Stones. (Source: Fascicule "L'encyclopédie de la chanson française n°44", Polygram Collections)

Fly me to the moon (1965)

Astrud Gilberto: Fly me to the moon (1965)

Fly Me to the Moon by Astrud Gilberto on Grooveshark

Reine de la bossa-nova, la chanteuse brésilienne Astrud Gilberto, avec l'album The Shadow of your smile (1964), montrait qu'elle était aussi une remarquable interprète du répertoire pop jazzy américain. Ainsi, sa version du standard Fly me to the moon est chargée d'une émotion intense, comparable à celle qu'on pu en donner Sarah Vaughan ou Frank Sinatra. (Source: Fascicule "Au Cœur des Slows n°6", Universal Collections)

For your love (1965)

The Yardbirds: For your love (1965)

For Your Love by The Yardbirds on Grooveshark

Bien qu'ils soient issus de la scène rythm'n'blues, c'est avec le très pop For your love que les Yardbirds obtiennent leur premier hit significatif en Grande Bretagne (n°3 en 1965). Un hit qui pousse un jeune "guitar hero" nommé Eric Clapton à quitter la formation de Keith Relf pour rejoindre celle de John Mayall, beaucoup plus proche des racines du blues (Source: Fascicule "Mes Soirées 60's n°10", Universal Collections)

For me formidable (1964)

Charles Aznavour: For me formidable (1964)

For me... Formidable by Charles Aznavour on Grooveshark

1964 consacre Aznavour comme l'un des chanteurs les plus populaires du monde. D'est en ouest, il écume la planète pour donner des concerts qui se terminent invariablement par une standing ovation: succès en ex URSS (Moscou, Kiev); concert en Arménie, sa terre natale; puis bond vers les Etats Unis, où il triomphe à Boston, Los Angeles, New York... Cette année là le magazine Paris Match révèle que le chanteur est à la tête de pas moins de 6 sociétés employant quelque 60 employés, pour un chiffre d'affaires de plus de 3 milliard de francs par an! Bref, un succès à tous les niveaux. (Source: Fiche "For me formidable", Collection "Plaisir de Chanter", Editions Atlas)

Fais attention! (1964)

Ronnie Bird: Fais attention! (1964)

Fais attention by Ronnie Bird on Grooveshark

Ses prestations sur la scène du Golf Drouot, comme ses tout premiers disques ou bien encore son look, ont fait de Ronnie Bird au milieu des années 60 le "plus anglais des chanteurs français". Cette image, il lui donnait une dimension plus significative encore avec son 3e 45 tours qui outre Elle m'attends!  et Tu perds ton temps -adaptations de tubes des Rolling Stones et des Pretty Things-, comprend Fais attention. Superbe version de Find my way back home des Nashville Teens, Fais attention a été en 1965 dignement salué par les lecteurs de Salut les copains. (Source: Fascicule "L'encyclopédie de la chanson française n°34", U.M.K. Collections)

File file file (1963)

Frank Alamo: File file file (1963)

File File File by Frank Alamo on Grooveshark

C'est après avoir vu Cliff Richard dans un club londonien, dit on, que Frank Alamo s'est décidé à tenter sa chance dans la chanson. L'encre sur le contrat signé avec la firme Barclay n'avait pas encore séché que le jeune chanteur se trouvait en haut de l'affiche. En 1963, Frank Alamo partageait avec Claude François la couronne du roi du yéyé grâce au succès de Da doo ron ron et à celui de File file file. Cette dernière chanson, où l'on retrouvait la patte de Vline Buggy, a atteint une bien belle 5e place dans le hit-parade de Salut les copains en septembre 1965. (Source: Fascicule "L'encyclopédie de la chanson française n°44", Polygram Collections)

mardi 25 février 2014

les Filles du bord de mer (1963)

Adamo: les Filles du bord de mer (1963)

Les filles du bord de mer by Adamo on Grooveshark

Avec son look d'adolescent sage et des chansons qui s'adressaient aussi bien aux jeunes qu'à leurs parents, Adamo a été l'un des chanteurs les plus populaires de la variété francophone des années 60. En 1964, après Vous permettez monsieur, il réussissait encore un très grand coup avec Les filles du bord de mer, chanson qui est entrée dans les hit-parades au cours de l'été. Aux yeux (et aux oreilles!) d'un large public, Adamo apparaissait alors comme la seule alternative crédible à la pop anglo-saxonne. (Source: Fascicule ""L'encyclopédie de la chanson française n°15", Universal Collections)

Fingertips part 2 (1963)

Little Stevie Wonder: Fingertips part 2 (1963)

Fingertips, Part 2 by Stevie Wonder on Grooveshark

Contrairement à ce que l'on raconte souvent, Stevie Wonder n'est pas né aveugle: c'est une trop forte dose d'oxygène, dans une couveuse qui est à l'origine de sa cécité. Malgré ce handicap, il est capable de jouer et chanter comme personne, comme sur ce titre, son premier succès international, où nous retrouvons le "Twleve Year Old Genius-le génie de douze ans comme on le surnomme chez Motown, sa maison de disques-en train de joeur sur scène au Regal Theater de Chicago, l'enregistrement de ce concert devenant d'ailleurs son 2e album officiel à être commercialisé. (Source: La Discothèque du 20e siècle: 1963", Polygram Direct)

Fais moi du couscous chérie (1960)

Bob Azzam: Fais moi du couscous chérie (1960)


Originaire du Liban, Bob Azzam débute sa carrière en Italie. C'est toutefois en France, après avoir abandonné les pâtes pour le couscous, qu'il rencontrera le succès avec son orchestre baptisé les Rythmes. Malgré les évènements d'Algérie, l'exotisme s'avère donc payant, puisque beaucoup de français réserveront le meilleur des accueils a Fais moi du couscous chérie. (Source: Fascicule "Les plus belles chansons françaises n°44 (1960)", Editions Atlas)

Faut rigoler (1960)

Henri Salvador: Faut rigoler (1960)

Faut rigoler by Henri Salvador on Grooveshark

Précurseur du rock'n'roll français-parodique!- dès 1957 sous le nom de Henry Cording, avec la complicité de Boris Vian, Salvador est déjà dans les années 60, la star des petits et des grands, grâce notamment à ses formidables shows télévisés. Interprète attachant (le lion est mort ce soir, Syracuse, etc.), Salvador fait fureur dans les cours de récréation avec ce Faut rigoler qui fait se gondoler la France entière. (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1960", Polygram Direct)

la Femme d'Hector (1959)

Georges Brassens: la Femme d'Hector (1959)


Comme Georges Brassens le déclarait lui même à Jacques Chancel en 1971 dans une radioscopie, La femme d'Hector fait partie des compositions préférées du chanteur, avec Le Fossoyeur et Oncle Archibald. Déposée à la Sacem en 1958 et gravée la même année sur l'album Phillips qui proposait en titre phare Le Pornographe, cette belle chanson d'amitié remonte au début de la décennie. A l'époque, le poète Sétois vient de retrouver par hasard sur un quai de gare un vieil ami, Victor Laville, dessinateur à Paris-Match. Brassens n'a pas son pareil pour célébrer dans ses textes ses meilleurs copains; de même qu'il a croqué Marcel Planche dans L'Auvergnat ou Laville dans Le Bricoleur, c'est au tour de Raymonde, l'épouse de ce dernier, d'être immortalisée. A ceux qui s'étonnent que la chanson ne s'appelle pas La femme de Victor, Brassens répond qu'il avait impérativement besoin de quatre syllabes seulement, ce qui l'a incité à transformer le prénom de Laville. (Source: Fascicule "Les plus belles chansons françaises n°43" (1959)", Editions Atlas)

la Foule (1958)

Edith Piaf: la Foule (1958)



En 1954, Michel Rivgauche est encore inconnu lorsqu'il obtient à Deauville le prix Edith Piaf pour Mea Culpa. Trois années s'écoulent avant que Piaf ne lui demande d'adapter une chanson d'Angel Cabral qu'elle a ramené d'Amérique du Sud. Deux jours plus tard, Amor de mis amores est devenu La foule. Ce sera la première d'une série de 17 chansons qu'il écrira pour elle, sur des musiques de Marguerite Monnot, Charles Dumont ou Claude Léveillée: Salle d'attente, Les prisons du roy, Fais comme si, Boulevard du crime, Les mots d'amour, Les Blouses blanches...(Source: Fiche "La foule", Collection "Plaisir de Chanter", Editions Atlas)

Fais moi mal Johnny (1956)

Magali Noël: Fais moi mal Johnny (1956)



Voilà une chanson sado-maso que Boris Vian et Alain Goraguer ont créée au milieu des années 50, manifestement avec beaucoup de plaisir. Il en a été de même pour Magali Noël, qui, sur les conseils de Jacques Canetti, l'enregistrait en 1956, devenant du même coup en studio une interprète aussi ensorcelante qu'était l'actrice devant les caméras. On dit que les responsables de la maison Phillips trouvèrent à l'époque le message quelque peu osé... (Source: Fascicule "L'encyclopédie de la chanson française n°34", U.M.K. Collections)

Fleur de papillon (1954)

Annie Cordy: Fleur de papillon (1954)



Obélix dirait sans doute de lui qu'il est "un peu enveloppé": lorsqu'il s'assied au piano, le tabouret craque sous son poids et le public commence déjà à pouffer de rire. S'appuyant sur son physique tout autant que ses talents de comique, Jean Constantin est l'un de ces amuseurs qui font le bonheur des spectateurs dans des lieux comme le théâtre des Trois Baudets. En 1954, il obtient un beau succès avec une ode au juke-box intitulé Mets deux thunes dans le bastringue. Avec la complicité de Jean Dréjac (auteur du Petit vin blanc et de L'homme à la moto), il signe également cette année là Fleur de papillon qui vaudra à Annie Cordy son heure de gloire. (Source: Fascicule "Les plus belles chansons françaises n°38 (1954)", Editions Atlas)

la Fille de Londres (1953)

Germaine Montero: la Fille de Londres (1953)



Germaine Montero, cette Française née à Paris en 1909, a débuté au théâtre à Madrid sous la direction de Federico Garcia Lorca avant de quitter l'Espagne au lendemain de l'arrivée de Franco au pouvoir. De retour en France, elle continue à promouvoir la culture hispanique en jouant des pièces de Lorca et de Lope de Vega, et également en interprétant des mélodies populaires espagnoles. Après la guerre, elle élargit son répertoire avec Jacques Prévert, Aristide Bruant ou encore Léo Ferré. Son auteur de prédilection reste néanmoins Pierre Mac Orlan qui lui donne ça n'a pas d'importance ou encore cette Fille de Londres, devenu depuis un classique des cabarets de la rive gauche grâce à l'interprétation de Catherine Sauvage. (Source: Fascicule "Les plus belles chansons françaises n°37 (1953)", Editions Atlas)

la Fourmi (1950)

Juliette Gréco: la Fourmi (1950)



Le long fleuve pas si tranquille du répertoire de Juliette Gréco est alimenté depuis son commencement en 1949 par quatre sources différentes: des chansons écrites pour elle ou inédites comme Je suis bien (Brel) ou Déshabillez-moi, des reprises telles qu'Il n' y a plus d'après (Béart) ou Les Feuilles mortes, de la poésie mise en musique comme Je suis comme je suis (Prévert) ou Si tu t'imagines (Queneau)...et des textes signés Gréco elle même! Cette veine personnelle n'apparut sur disque qu'après 1975, l'interprète mythique aura donc attendu très modestement la cinquantaine pour montrer sa patte d'auteur! (Source: Fiche "La Fourmi", Collection "Plaisir de Chanter", Editions Atlas)

lundi 24 février 2014

la Fête aux lanternes (1947)

Patrice et Mario: la Fête aux lanternes (1947)



Patrice Paganessi Vertova et Mario Moro, tous deux d'origine italienne, se rencontre dans un radio crochet. Ils montent un numéro de duettistes qui connait un grand succès à la fin des années 40. Ils enregistrent de nombreux disques 78 tours pour Odeon. Leurs plus grands succès seront Tico Tico, les trois caballeros, Samba samba, C'est ma prairie, Etoile des neiges et La fête aux lanternes. (Source: Fiche "La fête aux lanternes", Collection "Plaisir de Chanter", Editions Atlas)

les Feuilles mortes (1946)

Yves Montand: les Feuilles mortes (1946)



On recense plus de 200 versions de la célèbre chanson du tandem Prévert/Kosma. Cora Vaucaire devait la chanter dans Les Portes de la nuit de Marcel Carné (1946) mais c'est finalement Yves Montand qui la mettra à son répertoire, avant Juliette Gréco et Edith Piaf, qui en assurera la promotion outre-Atlantique. les feuilles mortes deviennent alors Autumn leaves. Et de grands musiciens de jazz s'en emparent, notamment Nat King Cole et Miles Davis...jusqu'à l'ultime détournement qu'en réalise en 1961, Serge Gainsbourg avec La chanson de Prévert. (Source: Fiche "Les feuilles mortes", Collection" Plaisir de Chanter", Editions Atlas)

Fleur de Paris (1944)

Jacques Hélian: Fleur de Paris (1944)



Liberée elle aussi, la T.S.F. adopte résolument Le Ryhtme américain avec Lily Fayol. Grâce à Yves Montand, nous découvrons ce qui se passe dans Les plaines du Far West, tandis qu'avec l'accent, Georges Ulmer demande à l'élue de son cœur: Quand allons nous nous marier? Le genre "sud-américain" est également très prisé, avec Tico Tico, Frénésie ou Rhum et Coca Cola. Mais la chanson purement française garde ses lettres de noblesse. Jacques Hélian et ses chanteurs, Jean Marco, Zappy Max, Francine Claudel et Ginette Garcin volent de succès en succès: Paris Tour Eiffel, lePorte-Bonheur et cette Fleur de Paris que Maurice Chevalier mettra lui aussi à sa boutonnière pour redorer son blason. (Source: Fiche "Fleur de Paris", Collection "Plaisir de Chanter", Editions Atlas)

Félicie aussi (1939)

Fernandel: Félicie aussi (1939)



C'est grâce à ses interprétations des succès de Polin (La caissière du grand café, Mademoiselle Rose) que Fernandel a pu faire ses premiers pas au cinéma pour finalement en devenir l'un des monstres sacrés. Il n'avait jamais oublié ses premières amours, cependant, et ce fut toujours avec le même plaisir qu'il poussait la chansonnette sur les plateaux de télévision ou ailleurs. Tous les téléspectateurs ont au moins vu une fois Fernandel interpréter Félicie aussi. Bien avant que Laurent Gerra ne se serve de cette chanson pour parodier Johnny Hallyday. (Source: Fascicule "L'encyclopédie de la chanson française n°34", U.M.K. Collections)

Fascination (1905)

Florelle: Fascination (1905)



De son vrai nom Odette Rousseau, Florelle, née en 1898 fait ses débuts su scène à l'âge de 4 ans comme figurante à la Cigale où sa mère est caissière. Lorsque la guerre éclate, elle a déjà derrière elle de nombreuses expériences de scène. Après le conflit, elle se produit au Parisien. Nouveau coup d'accélérateur dans sa carrière: elle remplace Mistinguett dans la revue ça c'est Paris, où elle a Henri Garat pour partenaire. Mais c'est surtout au cinéma qu'elle s'illustre, tournant notamment dans L'Opéra de quat'sous de George Wilhelm Pabst (1931), Liliom  de Fritz Lang (1934), Les Misérables de Raymond Bernard (1934) ou Le crime de Monsieur Lange de Jean Renoir (1936). Au terme de 40 années de carrière cinématographique, elle apparait encore dans Gervaise de René Clément (1956). Florelle meurt en 1974. (Source: Fiche "Fascination", Collection "Plaisir de Chanter", Editions Atlas)

Elle est à toi (2000)

Assia: Elle est à toi (2000)



Originaire d'Algérie, mais établie en France à la fin des années 70, Assia a tout d'abord été rappeuse au sein du Secteur A. Mais c'est en solo qu'elle a su convaincre le grand public. La chanson du succès a pour titre Elle est à toi. Extraite de l'opus Chercheuse d'or, elle a en effet été l'un des grands tubes de l'année 2000. Elle a ensuite permis à Assia de chanter Quelques mots en ton nom en duo avec Julien Clerc puis, aux côtés de Lââm et de Franck Sherbourne, de participer à Cindy, la comédie musicale de Luc Plamondon et de Romano Musumara. (Source: Fascicule "L'encyclopédie de la chanson française n°43", Polygram Collections)

l'Envie d'aimer (2000)

Daniel Levi (et la troupe des "Dix Commandements"): L'Envie d'aimer (2000)



Spécialisé dans les rôles romantiques, puisqu'il a été successivement Musset et Chopin dans Sand et les Romantiques, la comédie musicale de Catherine Lara, Daniel Levi a aussi incarné Moïse dans Les dix Commandements, dont la musique est signée Pascal Obispo. La chanson du succès-le final du spectacle- a pour titre L'envie d'aimer. Un hymne en forme de slogan, qui, en février 2001, a obtenu la victoire de la meilleur chanson de l'année. (Source: Fascicule "L'encyclopédie de la chanson française n°12", Universal Collections)

Et un jour une femme (2000)

Florent Pagny: Et un jour une femme (2000)



Après Récréation (1999), où il avait adapté à la sauce dance ou techno plusieurs grands succès de la chanson française, Florent Pagny est revenu à une formule plus classique avec Châtelet les Halles, sorti en 2000. Né de la collaboration entre Pascal Obispo et Lionel Florence, Et un jour une femme a porté cet album au sommet, puisqu'il a été certifié double disque de platine. Une chanson où toutes les qualités vocales de Florent Pagny sont mises en valeur. (Source: Fascicule "L'encyclopédie de la chanson française n°12", Universal Collections)

Easy love (2000)

Lady: Easy love (2000)



Vous avez tous en mémoire et dans votre cœur Easy Love ce méga-tube de l'été 2000 basé sur un sample  de Billy Ocean (plus de 500 000 exemplaires vendus, n°3 au Top 50), un classique de clubs qui a depuis été intégré sur la bande originale du film La vérité si je mens 2. Depuis, il y a eu I need you, I want you, un succès de l'automne 2000 qui accompagna la sortie de son album Can you feel it, suivi du single Dance to the music. (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1999/2000", Polygram Direct)

Elle pleure (1998)

Ophélie Winter: Elle pleure (1998)



Dieu a donné à Ophélie Winter la foi mais aussi le talent pour défendre le R&B en France. Paru en 1998, Privacy est une grande réussite du genre. Un album don Ophélie a écrit toutes les paroles, mais pour la musique duquel elle s'est entourée de quelques valeurs sûres. Parmi elles, le producteur Anders "Bag" Bagge (Ace Of Base), les compositeurs Shelly Peiken et Guy Roche (Brandy, Aaliyah) et le remixer Niven Garland (Madonna). Résultat, après Je marche à l'envers, Elle pleure consacre Ophélie "the most exciting girl in the world" aux yeux et aux oreilles du public européen. (Source: Fascicule "Au Cœur des Slows n°13", Universal Collections)

dimanche 23 février 2014

Everlasting Love (Worlds Apart) (1997)

Worlds Apart: Everlasting love (1997)



Ils s'appelaient Cal, Shelim, Steve et Nathan et les petites françaises furent folles d'eux le temps d'une poignée de tubes. En 1993-94, aucun de leurs singles ne dépasse la 15e place des charts anglais. C'est alors que leurs producteurs ont la judicieuse idée de tester le marché français: et dès la sortie de Baby come Back, fin 1995, ça marche! Ils étaient jeunes, ils étaient beaux, ils avaient du talent, ils chantaient et dansaient comme des princes, d'où le succès de Je te donne (reprise d'un classique de Jean-Jacques Goldman) puis de Everybody durant l'été 1996, suivi de Just say I said Hello et de Everlasting love au cœur de l'hiver 1997, avec à la clé plus de 2 millions de disques vendus rien qu'en France! (Source; Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1997", Polygram Direct)

Est ce que tu me suis? (1994)

Florent Pagny: Est ce que tu me suis? (1994)



Avec Rester vrai, qui est son 3e album, Florent Pagny a montré qu'il n'était pas insensible à une sorte de pop décontractée et mélodique, proche à maints égards du rock californien (West Coast Sound). A cet égard, le producteur Tom Lordalge a à l'évidence joué un rôle de premier plan, mais aussi Jean-Jacques Goldman (sous le pseudonyme de Brewski) qui lui a écrit 3 chansons. Parmi celles-ci, Est ce que tu me suis?, spécialement composée pour l'une des plus belles voix de la chanson française. (Source: Fascicule "L'encyclopédie de la chanson française n°43", Polygram Collections)

les Eaux de Mars (Atlantique) (1994)

Atlantique: les Eaux de Mars (1994)



Atlantique, un prénom océanique pour une fille à la beauté renversante! En 1990 elle nous avait proposé  l'irrésistible Poussée par le vent et nous l'avions bien volontiers suivie dans ce charmant sillage. 4 ans plus tard, elle nous entraine dans Les eaux de Mars et l'on regrette amèrement de ne plus avoir entendu parler d'elle depuis. (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1994", Polygram Direct)

Elle descend de la montagne (1993)

Hugues Aufray: Elle descend de la montagne (1993)



Dans les années 70, plusieurs artistes adaptent des standards américains. Graeme Allwright, avec ses adaptations des chansons de Tom Paxton (Jolie bouteille), ou de Pete Seeger (jusqu'à la ceinture), est l'un des artisans de ce mouvement. Hugues Aufray adopte la même démarche, avec entre autres She'll be comin' round the mountain. Ce titre était à l'origine un spiritual, When the Chariot comes, qui a évolué au gré des versions successives jusqu'à devenir, au début du XIXe siècle, une chanson très répandue dans les Appalaches. Elle descend de la montagne est en France l'archétype des "chansons des feux de camp". (Source: Fiche "Elle descend de la montagne", Collection "Plaisir de Chanter", Editions Atlas)

Elle s'appelait Rose Kennedy (1991)

Patricia Kaas: Elle s'appelait Rose Kennedy (1991)



A bien des égards, cette chanson est un retour aux sources pour Patricia Kaas, puisqu'elle y retrouve l'atmosphère du blues qui lui est chère. Mais, surtout, cette composition lui permet de travailler à nouveau avec Elizabeth Depardieu qui a largement contribué à sa découverte quelques années auparavant. Pour faire bonne mesure, Didier Barbelivien et François Bernheim ont cette fois encore mis la main à la pâte pour raconte en musique le destin cruel de Rose Kennedy. Mère du Président américain assassiné à Dallas en 1963, celle qui dirigeait d'une main d fer le clan Kennedy a vu disparaitre tragiquement son 2e fils, Robert avant que la carrière du suivant, Edward, soit ruiné par un scandale politique. (Source: Fascicule "Les plus belles chansons françaises n°28 (1991)", Editions Atlas)

Eteins la lumière (1990)

Axel Bauer: Eteins la lumière (1990)



Après Cargo qui avait eu un grand retentissement en 1984, Axel Bauer était allé à Londres pour y trouver une nouvelle source d'inspiration. C'est donc en véritable chanteur de rock qu'il est revenu dans notre bel Hexagone pour gratifier le public d'un tonique album intitulé Sentinelles. L'enthousiasme des foules a été une nouvelle fois bien réel, en particulier grâce à Eteins la lumière. Le single est entré pour plusieurs mois dans les hit-parades à compter du mois de mai 1992. (Source: Fascicule "L'encyclopédie de la chanson française n°43", Polygram Collections)

Enfant des étoiles (1989)

Maurane: Enfant des étoiles (1989)



Sa signature chez Polydor en 1989 a été le coup de pouce dont avait besoin Maurane pour conquérir le public français à très grande échelle. Simplement intitulé Maurane, l'album comprenait en effet ses premiers tubes comme Toutes les mamas, Tout pour un seul homme et Pas gaie la pagaille. Enfant des étoiles a été aussi l'une des grandes réussites de l'opus qui allait dépasser les 150 000 copies vendues. (Source: Fascicule "L'encyclopédie de la chanson française n°43", Polygram Collections)

Everyday now (1989)

Texas: Everyday now (1989)



C'est un véritable plaidoyer en faveur du rock "traditionnel" que Texas livre aux foules avec son premier album, Southside, paru en 1989. Celui ci comprend deux hits, i don't want a lover et Everyday now. Dans ce dernier titre, en particulier, la voix de Sharleen Spiteri est d'une sensualité débordante et les guitares possèdent cette sonorité chaude typique du ...Texas. Beau succès de 1990, Everyday now a permis de se laisser bercer à contre-courant. (Source: Fascicule "Au Cœur des Slows n°12", Universal Collections)

Eternal flame (1989)

The Bangles: Eternal flame (1989)



Elles sont californiennes, super-mignonnes et la rumeur enfle depuis la sortie de leur premier mini-album en 1982. 4 ans plus tard, grâce à un coup de main de Prince, elle frôlent le sommet des ventes avec Manic Monday. Elles y parviennent enfin, fin 1986 avec Walk like an Egyptian. En 1989, rebelote avec Eternal Flame, ce qui n'empêche pas le quatuor de se séparer quelques mois plus tard-et de se reformer pour une tournée triomphale 10 ans après! (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1989", Polygram Direct)

Evidemment (1988)

France Gall: Evidemment (1988)



Si l'on excepte un album en public enregistré au Zénith, France Gall n'avait pas sorti de nouveau disque depuis Débranche en 1984. La publication de Babacar, 3 ans plus tard, est venue rompre ce silence avec d'autant plus de force. Outre la chanson-titre de ce recueil, on y trouve pas moins de 4 tubes concoctés par Michel Berger: Ella elle l'a, magnifique ode au swing d'Ella Fitzgerald; Papillon de nuit, avec ses paroles intrigantes, La chanson d'Azima, une complainte tragique et bouleversante et puis Evidemment, évidemment.
Le succès de l'album n'est pas uniquement sanctionnés par les passages radios et les ventes des 45 tours qui s'y rattachent. Après 3 semaines de spectacle intense au Zénith, à Paris, à la fin de 1987 (avec un record de 170 000 spectateurs!), France Gall renoue avec les tournées en effectuant son tour de France au printemps suivant, en pleine campagne électorale. Pendant longtemps, la chanteuse s'était refusée ce plaisir pour rester chez elle, auprès de Pauline et de Raphaël; mais ses enfants ont grandi et ils sont les premiers à la soutenir dans cette aventure. (Source: Fascicule "Les plus belles chansons françaises n°25 (1988)", Editions Atlas)

samedi 22 février 2014

Elle voulait jouer cabaret (1988)

Patricia Kaas: Elle voulait jouer cabaret (1988)



Avec à la clef le Grand Prix du disque de l'académie Charles Cros et un million d'exemplaires vendus, Mademoiselle chante (1988) n'a pas seulement été le disque de la révélation pour Patricia Kaas. Ce premier opus a aussi fait date dans l'histoire de l'industrie française du disque. On y découvrait une chanteuse -entendons une voix- d'une très grande richesse, qui apparaissait comme l'héritière à la fois d'Edith Piaf et de Marlène Dietrich. Mademoiselle chante le blues, D'Allemagne, Mon mec à moi ont impressionné les foules, tout comme Elle voulait jouer cabaret. La chanson est entrée dans le Top 50 en juin 1989. (Source: Fascicule "L'encyclopédie de la chanson française n°36", Universal Music Collections)

Essa Môça 'Ta Diferente (1988)

Chico Buarque: Essa Môça 'Ta Diferente (1988)



L'immense compositeur brésilien Chico Buarque (l'auteur-entre autres- de Perdido Alto, devenu Qui c'est celui là? en français par Pierre Vassiliu), se retrouve classé 16 semaines dans le Top 50 avec un titre enregistré en 1970 qui connait une seconde carrière grâce à la publicité -et plus particulièrement grâce à un spot télé pour Schweppes où de somptueuses créatures exotiques dansaient sur une plage façon Copacabana! (Source: Fascicule "La Dicothèque du 20e siècle: 1988", Polygram Direct)

Est ce que tu viens pour les vacances? (1988)

David & Jonathan: Est ce que tu viens pour les vacances? (1988)


En 1987, David et Jonathan avaient déjà réussi un bien beau coup avec Bella Vita. Mais c'est grâce au single  suivant, Est ce que tu viens pour les vacances? que le duo s'est pour ainsi dire imposé comme les Simon & Garfunkel français. Est ce que tu viens pour les vacances? a en tout cas été l'un des grands tubes du bel été 1988, au point d'atteindre la 3e place des classements au mois de juillet. (Source: Fascicule "L'encyclopédie de la chanson française n°36", Universal Music Collections)

Etienne (1988)

Guesh Patti: Etienne (1988)


Gigantesque tube de l'hiver 1988, on doit ce titre on ne peut plus sensuel et sulfureux à un ex-petit rat de l'opéra, danseuse pour Roland Petit et Carolyne Carson qui avait fait une première tentative dans la chanson en 1966 dans un duo appelé "Yves et Patricia". On se souvient aussi d'un clip vidéo provoc qui avait été interdit sur la chaine télé MTV Europe! (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1988", Polygram Direct)

les Enfants du monde entier (1987)

Yves Duteil: les Enfants du monde entier (1987)



Yves Duteil aime Mozart et les Beatles. C'est dire s'il attache de l'importance à la mélodie. Alors que nombre d'artistes français adaptent leur musique au langage du rock, lui ne déroge pas à la règle qu'il s'est fixée depuis Le petit pont de bois, qui consiste à mêler classique et folk. Les enfants du monde entier en est une illustration de plus. Mais c'est aussi un hymne à l'enfance, qui sonne comme un avertissement à tous ceux qui pourraient pervertir nos chères têtes blondes. Yves Duteil est à la fois un vigilant gardien des traditions et un humaniste sincère. (Source: Fascicule "Les plus belles chansons françaises n°24 (1987)", Editions Atlas)

Elle voulait revoir sa Normandie (1987)

Gérard Blanchard: Elle voulait revoir sa Normandie (1987)



Sous l'égide des Stray Cats, le rockabilly est revenu à la mode en Europe dans les années 80. En France, le digne serviteur de cette musique à pour nom Gérard Blanchard. Révélé en 1981 par Rock Amadour, Blanchard, 6 ans plus tard, revenait au premier plan avec Elle voulait revoir sa Normandie. La recette n'avait pas changé-un rythme qui renvoyait aux ambiances des années 50 et un accordéon dans la grande tradition de la chanson populaire française. Et, de fait, elle s'est révélée d'une même efficacité: le single a été n°15 du Top 50 au mois de juin. (Source: Fascicule "L'encyclopédie de la chanson française n°43", Polygram Collections)

Elsa Fraülein (1987)

Les Porte Mentaux: Elsa Fräulein (1987)


Un peu comme Indochine et les groupes de la scène rock française des années 80, les Porte-Mentaux ont trouvé le juste milieu entre la new-wave et la pop, avec en plus des guitares électriques aux chaudes sonorités. Elsa Fräulein a incontestablement marqué de son empreinte l'année 1988-la chanson est restée 9 semaines dans les hit-parades-, et a incité un large public, à rejoindre les pistes de danse. (Source: Fascicule "L'encyclopédie de la chanson française n°43", Polygram Collections)

Elle imagine (1987)

Nacash: Elle imagine (1987)



Les frères Nacash ont su s'attirer la sympathie d'un très large public, notamment au sein des communautés immigrées, avec cette chanson sortie en 1987 (et classée dans les hit-parades à partir du mois d'octobre). Interprétée en plusieurs langues avant d'être consacrée au Japon en 1989, Elle imagine a valu aux deux compositeurs de la famille Nacash de jouir d'un immense prestige. Pour l'anecdote, ce sont eux qui ont offert à Ophélie Winter son premier succès (Dieu m'a donné la foi) (Source: Fascicule "L'encyclopédie de la chanson française n°36", Universal Music Collections)

Each time you break my heart (1987)

Nick Kamen: Each time you break my heart (1987)



Authentique homme-objet, beau comme un camion, Kamen est la star, en 1985, d'un fameux spot de pub pour les jeans Levi's, au cours duquel il se déshabille dans une laverie automatique sous le regard chaviré de toutes les filles présentes...Deux ans plus tard, il se lance dans la chanson avec ce titre qui marche joliment, y compris dans le Top 50 français où il atteint la 8e place. (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1987", Polygram Direct)

Epaule tatoo (1986)

Etienne Daho: Epaule tatoo (1986)



Toujours en compagnie de son copain Arnold Turboust -qui va lui aussi connaître le succès avec Adélaïde-, Etienne Daho quitte cette fois Rennes en direction de Londres où la légende veut que les studios soient plus magiques qu'ailleurs. Dans ce cas précis, la magie n'opère pas car Etienne et Arnold ont toutes les peines du monde à travailler avec les producteurs britanniques. Entre dx séances houleuses, le chanteur trouvera pourtant le moyen d'écrire Epaule Tatoo dans lequel il prend le plus grand plaisir à jouer sur les rimes et les sonorités. Dès sa sortie à l'automne 1986, le 45 tours rencontre un succès comparable à celui de Tombé pour la France, mais le chanteur ne se sent pas rassuré pour autant: "j'ai mal vécu le succès parce que je ne m'aimais pas et que je considérais que je ne le méritais pas. Dans ces cas là, tu te dis que tu as tout pour être heureux, et c'est pire encore, confiait il [...] dans les "Inrockuptibles". Cette attitude réservée et pleine de doute explique sans doute le silence dans lequel Daho finira par s'enfermer à la fin de la décennie. Le temps nous prouve que son succès était mérité. (Source: Fascicule "Les plus belles chansons françaises n°23" (1986)", Editions Atlas)

vendredi 21 février 2014

Encore et encore (1986)

Francis Cabrel: Encore et encore (1986)


Francis Cabrel est un auteur compositeur suffisamment soucieux des traces qu'il laisse pour prendre le temps de travailler avec soin chacun de ses disques. A l'exception d'un recueil en public, il n'avait pas publié d'album depuis Quelqu'un de l'intérieur en 1983. Le contraste est d'autant plus fort lorsque sort Photos de voyages à la fin de 1986. Si toutes les chansons du CD sont fortes, certaines comme Tourner les hélicos ou Lisa sont plus puissantes encore: les textes de Cabrel, rarement optimistes, sont porteurs cette fois d'une désespérance qui illustre le chemin effectué depuis ses débuts. Encore et encore est précisément de cette trempe, le chanteur y décrivant la solitude et la séparation avec une conviction déchirante. (Source: Fascicule "Les plus belles chansons françaises n°23 (1986)", Editions Atlas)

l'Envie (1986)

Johnny Hallyday: l'Envie (1986)



C'est avec un Jean-Jacques Goldman au sommet de son inspiration de compositeur que Johnny Hallyday a enregistré l'album Gang dans les studios... Gang de Claude Puterflam. Un album très rock dans son esprit, qui, paru pour la fin de l'année 1986, a puissamment marqué les esprits. L'envie, notamment, est un pur chef-d'oeuvre du répertoire d'Hallyday-et l'un des morceaux de choix de son spectacle de Bercy en septembre 1987 (les célèbres murs d'eau). La chanson est entrée dans les hit-parades en mars 1988. (Source: Fascicule "L'encyclopédie de la chanson française n°36", Universal Music Collections)

Everytime I close my eyes (1986)

Babyface: Everytime I close my eyes (1986)



Compositeur et producteur, Babyface, le complice de L.A. Reid, est aussi un interprète au talent exceptionnel. La "Babyface Touch" atteint même un sommet créatif avec The Days (1986). Un album sur lequel on trouve Everytime I close my eyes, enregistré avec Maria Carey (chant), Sheila E. (percussions) et Warren G. (Saxophone). (Source: Fascicule "Au Cœur des Slows n°7", Universal Collections)

Eve lève toi (1986)

Julie Pietri: Eve lève toi (1986)



Issue de la Bande à Basile, Julie possède un bien joli timbre de voix. Lorsque Jean-Marie Moreau et Jean Schulteiss lui écrivent Maria Magdalena en 1980, le succès est immédiat, rapidement suivi par je veux croire, Et c'est comme si, Tora tora et le duo Amoureux fous enregistré avec Herbert Léonard. Eve lève toi, n°1 au Top, marque le zénith de sa carrière, avec quelques mois plus tard un passage triomphal à l'Olympia. (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1986", Polygram Direct)

Emilie Jolie (1985)

Philippe et Emilie Chatel: Emilie Jolie (chanson d'Emilie Jolie et du grand oiseau) (1985)


En 1979, Philippe Chatel a composé l'un des plus beaux contes de la chanson française, qui, intitulé Emilie Jolie, était justement dédié à sa fille Emilie. Il existe différentes versions de ce conte en forme de comédie musicale, auquel a participé le gratin de la chanson française, depuis Johnny Hallyday jusqu'à Julien Clerc, en passant par Henri Salvador et Jacques Dutronc. Cette réinterprétation de la chanson-titre est sans doute la plus émouvante puisqu'on y retrouve en duo le père et la fille. (Source: Fascicule "L'encyclopédie de la chanson française n°43", Polygram Collections)