mercredi 30 avril 2014

My Sharona (1979)

The Knack: My Sharona (1979)

My Sharona by The Knack on Grooveshark

Vendu comme un groupe punk par une maison de disques quelque peu opportuniste, The Knack (du titre d'un film anglais célèbre des années 60) ne survivra pas à la "hype" qui accompagna son lancement et c'est dommage: c'était un honnête quatuor pop et énergique, originaire de Los Angeles. Comme quoi un succès initial trop important (6 semaines n°1 aux Etats Unis, quand même!) peut aussi sonner le glas d'une carrière prometteuse... (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1979", Polygram Direct)

la Maison du bonheur (1979)

Francis Lalanne: la Maison du bonheur (979)

La Maison Du Bonheur by Francis Lalanne on Grooveshark

Rarement chanteur aura été autant controversé. Ce qui est incontestable, c'est qu'il apporta un souffle nouveau dans la chanson française de la fin des années 70 et du début des années 80. Il a tout juste 20 ans lorsqu'il publie son premier album Rentre chez toi, dont deux des morceaux - Marteau-piqueur et La maison du bonheur-deviennent des tubes, en partie grâce au soutien de son fan n°1, Jean-Louis Foulquier, animateur sur France Inter et infatigable défenseur de la chanson. (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1979", Polygram Direct)

Magnolias for ever (1978)

Claude François: Magnolias for ever (1978)

Magnolias for ever by Claude Francois on Grooveshark

Une chanson française au titre anglais, voilà qui a de quoi surprendre. Pourtant, lorsque l'on suit la carrière de Claude François cette année, il n'y a rien d'étonnant à cela. A l'automne de l'année précédente paraît le premier disque en anglais sur le territoire britannique. Le rêve du chanteur va enfin pouvoir se réaliser, car séduire les Anglais est devenu pour lui une obsession. Si la sortie de l'album à Londres n'a pas eu un aussi grand succès qu'en France, Claude ne se décourage pas. Il choisit de se produire sur la plus grande scène de la capitale d'outre-Manche: le Royal Albert Hall! Le spectacle à lieu le 16 janvier 1978 dans une salle comble. C'est avec My way qu'il commence. Le public est tellement enthousiaste qu'il est obligé de la chanter une 2e fois. Il sort de scène après 2 heures et 8 rappels. Magnolias for ever sort en 45 tours en novembre 1977 puis en album le mois suivant. (Source: Fascicule "Les plus belles chansons françaises n°15 (1978)", Editions Atlas)

le Monde est stone (1978)

Fabienne Thibeault: le Monde est stone (1978)

Le monde est stone by Michel Berger on Grooveshark

Certains auteurs sont capables d'attendre plusieurs mois pour trouver le mot juste. Dans le cas de cette chanson, Luc Plamondon cherchait le terme exact qui allait lui permettre d'habiller cette mélodie que Michel Berger lui avait fait entendre dès leur première rencontre. Le trait de génie, celui qui lui révèle soudain le mot "stone", va venir à Plamondon alors qu'il fait du jogging sur une plage californienne, comme l'explique Fabienne Thibeault: "Luc est quelqu'un qui adore marcher et qui fait travailler son esprit tout en croisant les gens dans la rue. C'est un ciseleur,quelqu'un qui pourra passer 3 ans à chercher la bonne phrase. Pour "Stone", il avait tout essayé, jusqu'à ce jour où il courait sur la plage." (Source: Fascicule "Les plus belles chansons françaises n°15 (1978)", Editions Atlas)

Ma préférence à moi (1978)

Julien Clerc: Ma préférence (1978)

Ma préférence by Julien Clerc on Grooveshark

Paru en 1978, l'album Jaloux a dû une bonne part de son succès-400 000 exemplaires vendus- à Ma préférence. Une chanson écrite par Jean-Loup Dabadie et non par Etienne Roda-Gil. Julien Clerc se souvient: "Bien entendu, Etienne n'aimait pas ce que les autres m'écrivaient (...) Si bien qu'un jour, lui parlant de Ma préférence, je lui dis:" ça, quand même, tu ne peux pas dire que ce n'est pas bien!" Et il a cette réponse extraordinaire de mauvaise foi: "Evidemment qu'à toi, il te donne les plus belles plumes de son chapeau." (Marc Robine, Le Roman de Julien Clerc, Seghers). Sans autre commentaire! (Source: Fascicule "L'encyclopédie de la chanson française n°31", Universal Music Collections)

le Mur de la prison d'en face (1977)

Yves Duteil: le Mur de la prison d'en face (1977)

Le Mur de la prison d'en face by Yves Duteil on Grooveshark

A l'époque où il compose Le mur de la prison d'en face, Yves Duteil habite avec femme et enfant rue Hyppolyte à Paris. Chaque matin, quand il accompagne sa fille à l'école, le chanteur passe non loin du boulevard Arago, devant les hauts murs de la prison de la Santé. Ce trajet l'incite à réfléchir à l'univers carcéral, et notamment à la frontière très mince qui sépare prisonniers et citoyens libres. Un face à face raconté sans parti pris et avec subtilité, par un chanteur à l'écoute de ses congénères. (Source: Fiche "Le mur de la prison d'en face", Collection "plaisir de chanter", Editions Atlas)

Marilou sous la neige (1977)

Serge Gainsbourg: Marilou sous la neige (1977)

Marilou sous la neige by Serge Gainsbourg on Grooveshark

Marilou sous la neige, chanson d'amour et de mort, fait partie de l'album L'homme à la tête de chou, paru en 1976. Après L'histoire de Melody Nelson, qui constitue l'un des évènements majeurs de l'année 1971, c'est le second "album-concept" de Serge Gainsbourg. Ce type de disque à thème, s'il est assez fréquent en Grande-Bretagne depuis le célèbre Sgt Pepper's Lonely Hearts Club Band des Beatles (1967) demeure une rareté en France à cette époque. Il faut signaler cependant quelques auteurs compositeurs qui s'y sont essayer: Gérard Manset avec La Mort d'Orion, Nino Ferrer avec Métronomie, Michel Berger et France Gall avec Dancing Disco... (Source: Fiche "Marilou sous la neige", Collection "plaisir de chanter", Editions Atlas)

Musique (1977)

France Gall: Musique (1977)

Musique by France Gall on Grooveshark

Alors que le début de la décennie avait été particulièrement difficile pour France Gall, sa rencontre avec Michel Berger la comble sur tous les plans, comme elle le reconnaîtra volontiers 10 ans plus tard dans les colonnes du magazine Paroles et musique: "Le fait que ça ait à nouveau marché est miraculeux, je le sais, je ne suis pas la seule à le dire: c'est exceptionnel. Il n'y a guère que Tina Turner. Le miracle pour elle, a été la séparation, pour moi ce fut la rencontre. " Le recueil Dancing Disco, en particulier, va lui permettre de retrouver le chemin des hit-parades à plusieurs reprises en 1977. Avec le morceau qui a donné son titre à l'album, son plus gros tube a été indéniablement Musique, qui va lui valoir un nouveau Disque d'or. Atlantic Records, la maison-mère de son la bel WEA, va même jusqu'à donner un banquet en son honneur dans l'un des établissements les plus chics de New York. A la fin du déjeuner, les convives reprennent avec elle le refrain de cet hymne à la musique. (Source: Fascicule "les plus belles chansons françaises n°14 (1977)", Editions Atlas)

Ma Baker (1977)

Boney M.: Ma Baker (1977)

Music by John Miles on Grooveshark

Après Rasputin, Boney M nous revient avec l'amusante histoire d'une femme gangster hors du commun qui n'a rien a envier avec Ma Dalton, la mère des terribles frères Dalton, ennemis jurés de Lucky Luke dans la fameuse bande dessinée d Morris! Cette chanson-remixée au goût du jour, est revenue hanter les clubs-et le Top 50- en 1999, tout comme Sunny en ce début du 21e siècle. (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1977", Polygram Direct)

Music (1976)

John Miles: Music (1976)

Music by John Miles on Grooveshark

Dans la catégorie "ballade rock classique", nous sommes fier de vous présenter le seul et unique tube international de cet auteur, compositeur et interprète anglais qui connut son quart d'heure d gloire au milieu des années 70 (en Grande-Bretagne, il fut aussi classé avec les chansons High Fly et Slow Down) et qui fut un eu vite qualifié de pompier et de prétentieux par les grincheux. Il n'empêche que plus d'un quart de siècle plus tard, on écoute toujours Music avec autant de plaisir! (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1976", Polygram Direct)

mardi 29 avril 2014

Movie star (1976)

Harpo: Movie Star (1976)

Movie Star by Harpo on Grooveshark

Rien à voir avec Slim Harpo, immense bluesman, créateur de I'm a King Bee. Ce chanteur suédois, fan de cinéma (d'où son surnom, qui était aussi celui d'un des frères Marx, le muet qui jouait de la harpe et faisait des blagues) n'hésita pas à exhiber le portrait de sa vedette favorite James Dean en couverture du 45 tours Movie Star. Harpo fit une apparition remarquée dans les hit-parades scandinaves (bien sûr!) mais aussi anglais, (n°24) et français en mai 1976. (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1976", Polygram Direct)

Michèle (1976)

Gérard Lenorman: Michèle (1976)

Michèle by Gérard Lenorman on Grooveshark

En 1976, Gérard Lenorman poursuivait sa belle carrière d'interprète, obtenant un de ses plus gros succès avec Michèle qui a été écrite par les incontournables Didier Barbelivien et Michel Cywie. Un prénom qui avait déjà porté chance aux Beatles (à Paul McCartney en particulier). A l'origine, cette chanson a été successivement baptisée Sylvie et Marcelle. Michèle a été n°2 dans les hit-parades en février 1976. (Source: Fascicule "L'encyclopédie de la chanson française n°6", Universal Collections)

Marilyn (1975)

Nicolas Peyrac: Marilyn (1975)



La période où il enregistre l'album Quand pleure la petite fille, sur lequel figure en 2e position sa chanson hommage Marilyn, est l'une des plus riches de la carrière de Nicolas Peyrac. Son directeur artistique, Claude Dejacques, lui fait confiance pour cet opus qui suit de près l'immense succès de So far away from L.A.  Jean Musy en réalise les arrangements. La tournée de promotion entraîne Nicolas Peyrac au Japon. Il réalise entre 1976 et 1977 deux passages à l'Olympia, et fait plusieurs apparitions dans la prestigieuse émission animée par Denise Glaser, Musicorama. (Source: Fiche "Marilyn", Collection "plaisir de chanter", Editions Atlas)

1901 (1975)

Serge Reggiani: 1901 (1975)



La logique voulait que Serge Reggiani, acteur de théâtre mais aussi de cinéma, demande à Claude Lemesle d'écrire pour lui une chanson, qui ,en deux couplets et trois refrains, parvienne à faire revivre un demi siècle d'histoire, à l'aide de la musique syncopée d'Alain Goraguer rappelant les images saccadées des débuts du cinématographe. Après avoir évoqué, en guise d'ouverture, la célébrissime Entrée d'un train en gare de la Ciotat de Louis Lumière, trois films symbolisent trois époques distinctes: L'arroseur arrosé (1895) des Frères Lumières suivi de deux classiques de Chaplin, Les lumières de la ville (1930) et Le Dictateur (1939). En guise de morale, alors que bandes d'actualités et personnages de fiction se retrouvent mêlés, la chanson nous enseigne que les images restent, alors que, tels des "figurants pressés", passent les passants que nous sommes. (Source: Fiche "1901", Collection "plaisir de chanter", Editions Atlas)

Mon ami, mon maître (1975)

Serge Lama: Mon ami mon maître (1975)

Mon ami, mon maitre by Serge LAMA on Grooveshark

Si pour Superman et Les p'tites femmes de Pigalle Serge Lama faisait appel à son imagination, ici, il nous entraîne dans sa vie réelle. L'homme à qui s'adresse la chanson est un ami du père de Serge: "Marcel Gobineau était régisseur au théâtre des Capucines, à Paris, raconte Serge. Il venait souvent à la maison. Je l'ai connu quand j'avais 12 ans et très vite, je l'ai considéré comme mon  père spirituel. J'ai créé Mon ami, mon maître à l'Olympia en 1974 pour Marcel. Je n'avais pas l'intention de l'enregistrer, c'était vraiment une chanson pour lui. Mais il m'a convaincu de mettre la chanson sur disque." 1975 est une année faste pour le chanteur. Il sort un album la vie lilas, et présente un nouveau tour de chant au Palais des Congrès à Paris: en 20 jours, 70 000 personnes viennent l'applaudir. Avec Mon ami, mon maître, Serge Lama fait bien plus que chanter: il nous livre une part de sa sensibilité. (Source: Fascicule "Les plus belles chansons françaises n°12 (1975)", Editions Atlas)

Madona Madona (1975)

Alain Chamfort: Madona Madona (1975)



Alain Chamfort était produit par Claude François. C'est lui qui l'a découvert et propulsé sur le devant de la scène depuis quelque temps déjà. Son dernier grand succès date de l'été 1973: L'amour en France s'est arraché à plus de 400 000 exemplaires. Cette année là, il est obligé d'interrompre la tournée d'été qu'il effectuer en compagnie de Cloclo. Le rythme imposé par la vedette est trop soutenu. Mais Claude François continue de le suivre avec attention. Il déclarera dans son journal Podium: "Je n'ai pas choisi mes poulains pour gagner de l'argent. Je les ai choisis parce qu'ils ont du talent et que je suis sûr de pouvoir les aider à réussir. [...] Je suis aussi exigeant et maniaque que pour moi-même". En 1975, le travail paie toujours, et le succès est au rendez-vous pour Alain Chamfort avec sa chanson Madona Madona. (Source: Fascicule "Les plus belles chansons françaises n°12 (1975)", Editions Atlas)

Malheur à celui qui blesse un enfant (1975)

Enrico Macias: Malheur à celui qui blesse un enfant (1975)

Malheur à celui qui blesse un enfant by Enrico Macias on Grooveshark

Depuis les événements qui l'ont contraint à quitter sa terre natale pour la France, Enrico Macias chante avec une incontestable chaleur communicative l'Algérie les filles de son pays, en un mot l'Amour avec un grand A. Pour cette chanson, il faisait à nouveau montre d'un humanisme sincère, en se penchant sur le sort des enfants, innocentes victimes de la folie des adultes. Avec Malheur à celui qui blesse un enfant, Enrico Macias franchissait une nouvelle étape, car ce fut la communauté française dans son ensemble (et sa diversité) qui allait faire de cet hymne à la générosité, un très franc succès. (Source: Fascicule "L'encyclopédie de la chanson française n°45", Polygram Collections)

Marylène (1975)

Martin Circus: Marylène (1975)

Marylène by Martin Circus on Grooveshark

Après avoir eu l'immense mérite de défricher les terres du rock progressif français (Le matin des magiciens, Acte II), Martin Circus a changé radicalement de style pour prendre la route ô combien plus lucrative et populaire de la variété. Ce tournant, amorcé avec Je m'éclate au Sénégal, s'est trouvé confirmé avec Marylène qui est une adaptation enjouée de Barbara Ann des Beach Boys/ Brian Wilson a t-il apprécié? Nul ne le sait. Ce qui ne souffre d'aucun doute, c'est que Marylène a permis à Martin Circus, et à Gérard Blanc en particulier, de trouver un public, avant même que cette chanson ne connaisse une seconde jeunesse via la pub. (Source: Fascicule "L'encyclopédie de la chanson française n°45", Polygram Collections)

la Mamma (Dalida) (1975)

Dalida: la Mamma (1975)

La Mamma by Dalida on Grooveshark

Au-delà des chansons populaires et des refrains exotiques qu'elle avait au demeurant magistralement interprétés Dalida avait élargi son répertoire à quelques "classiques". On sait qu'Avec le temps de Léo Ferré lui avait permis de franchir un cap. Il en fut de même pour La Mamma de Charles Aznavour, à laquelle elle avait su donner une dimension dramatique tout a fait exceptionnelle. (Source: Fascicule "L'encyclopédie de la chanson française n°31", Universal Music Collections)

My way (1975)

Mike Brant: My way (1975)

My way by Mike Brant on Grooveshark

On connait les versions françaises de la composition de Jacques Revaux, enregistrée par Claude François et par Michel Sardou sous le titre de Comme d'habitude. On connait aussi les covers américaines de Frank Sinatra, d'Elvis Presley et celle, nettement plus "destroy" de Sid Vicious, qui s'intitulent My way. En 1975, Mike Brant à son tour inscrit ce tube international à son répertoire. Soutenue par une orchestration très romantique, sa voix ensorcelle. (Source: Fascicule "Au Coeur des Slows n°19", Universal Collections)

lundi 28 avril 2014

les Mots bleus (1975)

Christophe: les Mots bleus (1975)

Les Mots Bleus by Christophe on Grooveshark

Fan et collectionneur acharné de blues, Christophe sortit son premier 45 tours en 1964 sur le label Golf Drouot. L'année suivante il fait un carton titanesque avec la ballade Aline, un cri d'amour qui devient le slow de l'été 1965. Au début des années 70, Christophe adopte le look impeccable du crooner désabusée: moustachu épaulé par Jean-Michel Jarre, il enchaîne deux albums cultes (Les paradis perdus et Les mots bleus), qui se vendent chacun à plus de 500 000 exemplaires. (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1975", Polygram Direct)

Ma p'tite Julia (1974)

Pierre Perret: Ma p'tite Julia (1974)

Ma P'tite Julia by Pierre Perret on Grooveshark

En 1974, l'incroyable succès du Zizi a eu tendance quelque peu à éclipser les autres chanson de Pierre Perret. Pourtant, sur son nouvel album, outre l'hymne à l'organe masculin, on peut entendre certains titres qui deviendront au fil des années des "classiques" de Pierrot-la-tendresse. Citons en vrac: Donnez nous des jardins, Les Majorettes, Marie, Ma p'tite Julia... Excusez du peu! En fait, le chanteur ne dvie pas de la route qu'il s'est tracée avec virages dans l'humour le" plus énorme et halte dans la poésie la plus travaillée. Ma p'tite Julia appartient au monde des mots doux. (Source: Fascicule "Les plus belles chansons françaises n°11 (1974)", Editions Atlas)

le Mal aimé (1974)

Claude François: le Mal aimé (1974)

Le mal aimé by Claude Francois on Grooveshark

1974 a été une année particulièrement heureuse pour Claude François. Curieusement, c'est avec deux chansons "tristes" qu'il a obtenu ses plus gros succès: Le téléphone pleure et Le mal aimé. Cette dernière chanson est sortie en 45 tours avec la musique américaine. Elle s'est ensuite confortablement installée à la première place des hit-parades au cours du mois d'août. (Source: Fascicule "L'encyclopédie de la chanson française n°16" Universal Collections)

Mon vieux (1974)

Daniel Guichard: Mon vieux (1974)

Mon Vieux by Daniel Guichard on Grooveshark

Le saviez vous? Nous devons les paroles de ce classique de la chanson cafardeuse à Jean Ferrat... En 1973, Daniel Guichard avait fait une première incursion dans les hit-parades avec La tendresse. A l'époque il travaillait comme magasinier chez Barclay, se contentant d'expédier les succès des autres chez les disquaires. Le soir, en vrai titi parisien,il chantait, accompagné d'un accordéoniste, dans les cabarets et les restaurants de la butte Montmartre. Un an plus tard, on craque quand il nous raconte l'histoire de son paternel, celui, qui, hiver comme était, s'en allait dans son vieux pardessus rayé, gagner sa graine comme il pouvait... (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1974",, Polygram Direct)

Ma petite fille de rêve (1974)

Jean-Michel Caradec: Ma petite fille de rêve (1974)

Ma Petite Fille De Rêve by Jean-Michel Caradec on Grooveshark

Ce Breton volontaire et très indépendant, grand admirateur de Dylan et des folksingers américains, attira l'attention par ses disques soignés et ses ballades tour a tour tendres et révoltées. Signé par Polydor, il est révélé début 1974 par cette chanson puis assure la première partie des spectacles de son ami Maxime le Forestier avant d'effectuer de multiples tournées en solo et de créer son studio en Bretagne. Il disparaît tragiquement en 1981 dans un accident de la route. (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1974", Polygram Direct)

Mauve (1973)

Maxime le Forestier: Mauve (1973)



Le mauve, cette couleur si particulière, semble avoir inspiré de nombreux paroliers cherchant à évoquer les couleurs changeantes de l'amour. Ainsi, le titre Mauve de Maxime le Forestier sort-il la même année que la fille aux yeux mauves interprétée par Guy Béart; En 2003, au tour de Patricia Kaas de chanter La nuit est mauve, sur des paroles signées Renaud. Si Béart chante les yeux mauves yeux cernés yeux de désespoir, Kaas évoque la nuit mauve comme une nuit profonde, mais où l'on espère apercevoir le point du jour. Mauve, couleur de l'entre-deux, entre espoir et désespoir. (Source: Fiche "Mauve", Collection "plaisir de chanter", Editions Atlas)

Message personnel (1973)

Françoise Hardy: Message personnel (1973)

Message personnel by Françoise Hardy on Grooveshark

Michel Berger est le compositeur et producteur artistique le plus côté en ce début des années 70. Il a révélé Véronique Sanson en 1972 et il fera renaître Françoise Hardy Michel Berger est si discret qu'il lui faudra attendre encore quelques années avant de connaître le succès en chantant lui même. Françoise Hardy voulait travailler avec lui depuis longtemps déjà. Berger lui compose une mélodie que la chanteuse trouve tellement émouvante qu'elle décide de l'enregistrer rapidement. En studio, le compositeur lui propose de "dire" une partie de sa chanson. Ce qu'elle fait immédiatement. "Au bout du téléphone, il y a votre voix..." (Source: Fascicule "Les plus belles chansons françaises n°10 (1973)", Editions Atlas)

la Maladie d'amour (1973)

Michel Sardou: la Maladie d'amour (1973)

La Maladie D'amour by Michel Sardou on Grooveshark

Si Jacques Revaux s'est inspiré du Canon du compositeur allemand Pachelbel (comme les Aphrodites Child pour Rain & Tears quelques années auparavant), La maladie d'amour n'a pas moins été l'un des plus formidables succès de Michel Sardou. N°1 pendant 3 mois en 1973, classée dans les hit-parades pendant 14 semaines, des disques d'or comme s'il en pleuvait et tout un pays qui reprenait en choeur "Elle court, elle court/La maladie d'amour/Dans le coeur des enfants/de 7 a 77 ans", qui pouvait dire mieux? Cette chanson a bien été le porte-bonheur de Michel Sardou, ce qui explique qu'elle soit devenue une incontournable de ses récitals. (Source: Fascicule "L'encyclopédie de la chanson française n°31" Universal Music Collections)

la Musique que j'aime (1973)

Johnny Hallyday: la Musique que j'aime (1973)

La Musique que j'aime by Johnny Hallyday on Grooveshark

Sortie en Face B de Comme un corbeau blanc, La Musique que j'aime témoignait de la passion de Johnny pour le blues. Il s'agit aussi d'une des premières chansons nées de la rencontre avec Michel Mallory, comme se souvient le chanteur: "Nous sommes en train de boire du champagne dans un salon de l'hôtel à Saint Germain des Prés (...) et Michel s'empare de la Martins D40. Il démarre en Mi majeur. Puis, il fait monter la sauce (...). Après une 2e bouteille de champagne, je lui arrache la guitare des mains; "Il manque le milieu, le pont, le refrain. Ecoute, il faut que ça fasse ça (...)Pense à moi, à Sylvie à nos guerre, à cette passion folle". Michel est parti en pleine après un somptueux repas et une 3e bouteille de champagne. Il a écrit le texte de la Musique que j'aime dans la bagnole. En une heure." La suite se passe de commentaires: enregistrée à Londres en 1973, cette chanson allait devenir l'un des plus gros succès du rocker français! (Source: Fascicule "L'encyclopédie de la chanson française n°16", Universal Collections)

Me & Mrs Jones (1973)

Billy Paul: Me & Mrs Jones (1973)

Me & Mrs. Jones by Billy Paul on Grooveshark

Le plus grand succès international de ce chanteur soul natif de Philadelphie est aussi devenu un standard incontournable de la musique soul. Déjà âgé de 38 ans, c'est loin d'être un débutant-comme quoi il vaut mieux parfois savoir être patient... C'est en effet à l'automne 1972 (aux Etats Unis) et durant l'hiver 1973 (en Europe) que Billy se retrouve en tête de tous les classements avec ce slow splendide qui évoque une relation entre un homme et la femme d'un autre. Pour la petite histoire, cette chanson refit une étonnante percée au coeur des années 90 et valut à Billy Paul, pimpant sexagénaire, d'effectuer une vaste tournée internationale qui passa par le Palais des Congrès à Paris... (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1973" Polygram Direct)

dimanche 27 avril 2014

Ma première guitare (1972)

Sacha Distel: Ma première guitare (1972)

Ma Première Guitare by Sacha Distel on Grooveshark

Dans les années 50, Sacha Distel enregistre plusieurs titres sous le label Versailles: Que reste t-il de nos amours?, Cheveux dans le vent, Brigitte... Il est réclamé par les plus grandes, de Juliette Gréco à Jeanne Moreau. le chanteur donne quelques galas qui emballent immédiatement un large public féminin acquis à ses yeux verts... Un french lover? Au même moment, il est l'éditeur de Georges Brassens: de beaux yeux oui, mais aussi une oreille bien aiguisée... (Source: Fiche "Ma première guitare", Collection "plaisir de chanter", Editions Atlas)

Made in Normandie (1972)

Stone & Charden: Made in Normandie (1972)

Made in Normandie by Stone & Charden on Grooveshark

Dans les années 70, Stone & Charden ont collectionné les succès avec la même facilité que d'autres collectionnaient les timbres. Ainsi, paru en 1972, Made in Normandie a été l'un des plus gros tubes de leur carrière au point d'avoir été n°4 des hti-parades en avril 1973. La chanson plaisait aux programmateurs de radio comme à la France profonde. Il faut dire que la mélodie est entraînante et le refrain tellement facile à chanter qu'on aurait bien tort de s'en priver. (Source: Fascicule "L'encyclopédie de la chanson françaisen °31", Universal Music Collections)

Mon frère (1972)

Maxime le Forestier: Mon frère (1972)

Mon Frère by Maxime Le Forestier on Grooveshark

En 1972, Maxime Le Forestier jetait une passerelle entre la chanson française incarnée par Georges Brassens et le folk song de Bob Dylan grâce à son premier opus, intitulé Mon frère. Un album qui, avec San Francisco, La Rouille, Education sentimentale ou Parachutiste a rencontré un succès aussi large qu'inattendu. La chanson-titre, aussi, a joué son rôle. "Toi le frère que je n'ai jamais eu...": Maxime Le Forestier n'a jamais eu de frère, en effet mais une soeur avec qui il a commencé sa carrière sous le nom de Cat & Maxim... (Source: Fascicule "L'encyclopédie de la chanson française n°31", Universal Music Collections)

la Maison près de la fontaine (1972)

Nino Ferrer: la Maison près de la fontaine (1972)

La Maison près de la fontaine by Nino Ferrer on Grooveshark

Bien que Nino Ferrer ait appartenu à la vague yéyé de la seconde moitié des années 60, son coeur avait toujours balancé entre le jazz et le rythm'n'blues. Or, tandis qu'il poursuivait une belle carrière en Italie, c'est avec une ballade- La maison près de la fontaine-que le chanteur, en 1971, est revenu en force de ce côté ci des Alpes. Sur une mélodie très subtile, la voix de Nino Ferrer exprimait tout son romantisme. (Source: Fascicule "L'encyclopédie de la chanson française n°16", Universal Collections)

la Musica (1972)

Patrick Juvet: la Musica (1972)

La Música by Patrick Juvet on Grooveshark

1972 a été l'année de la consécration pour Patrick Juvet. En plus d'avoir composé Le lundi au soleil pour Claude François, il signait un contrat d'enregistrement avec la firme Barclay. Peu de temps après paraissait La Musica, qui allait connaître un succès immédiat. La voix est haut perchée, la mélodie et les arrangements sont d'une efficacité extrême. A cela s'ajoutait un look, qui, en pleine période glam-rock, a séduit un large public. Patrick Juvet avait réuni tous les atouts pour faire durablement parler de lui. (Source: Fascicule "L'encyclopédie de la chanson française n°31", Universal Music Collections)

les Matins d'hiver (1972)

Gérard Lenorman: les Matins d'hiver (1972)



Depuis que De toi est devenu un best seller l'année précédente, Gérard Lenorman reste très attentif aux compositions que lui proposent Richard et Daniel Seff. Les deux frères toulousains viennent justement d'en écrire une nouvelle série et font lire leur prose à Gérard qui se souvient: "Ils m'ont montré tout ce qu'ils avaient à ce moment là, sauf Les matins d'hiver. Quand je leur ai demandé s'ils n'avaient rien d'autre en réserve, ils m'ont parlé de cette chanson, mais en me disant tout de suite que ce n'était pas pour moi [...]. Ils étaient convaincus qu'elle ne me plairait pas. Dès que je l'ai lue, je leur ai dit que, bien au contraire, c'était un titre écrit pour moi." Le chanteur a bien raison: ce texte tout en finesse et en subtilité lui va comme un gant. Le public ne s'y trompe pas et plébiscitera Les matins d'hiver.  (Source: Fascicule "Les plus belles chansons françaises n°10 (1973)", Editions Atlas)

Mourir d'aimer (1971)

Charles Aznavour: Morituri (1971)

Mourir d'aimer by Charles Aznavour on Grooveshark

En 1969, un fait divers défraie la chronique: Gabrielle Russier, professeure de lettres, est condamnée par la justice pour avoir entretenu une liaison avec l'un de ses élèves un mineur âgé de 17 ans. Très affectée par cette condamnation, la jeune femme mettra fin à ses jours en septembre 1969. Deux ans plus tard, le réalisateur André Cayatte décide de tirer de ce tragique fait divers un film, dont Charles Aznavour composera la chanson titre: ce sera le bouleversant Mourir d'aimer. (Source: Fiche "Mourir d'aimer", Collection "plaisir de chanter", Editions Atlas)

Ma fille (1971)

Serge Reggiani: Ma fille (1971)

Ma fille by Serge Reggiani on Grooveshark

La nostalgie des années qui passent et la tendresse, l'amour même, qu'un père peut éprouver pour sa fille sont les deux thèmes qui ont inspiré Ma fille,, au demeurant l'une des interprétations les plus émouvantes de Serge Reggiani. Cette chanson a été enregistrée en 1971. Elle fait partie de ses oeuvres maîtresses, comme Sarah, Le Petit garçon ou Ballade pour un traître. (Source: Fascicule "L'encyclopédie de la chanson française n°49", Polygram Collections)

Marche de Sacco et Vanzetti (1971)

Georges Moustaki: Marche de Sacco et Vanzetti (1971)

La Marche De Sacco Et Vanzetti by Georges Moustaki on Grooveshark

Réalisé par Giuliano Montaldo, Sacco E Vanzett retrace l'histoire de deux syndicalistes italiens qui, aux Etats Unis, ont péri sur la chaise électrique. Here's to you, la bande originale du film, a été composée par Ennio Morricone et interprétée par Joan Baez. En France, entre autres interprètes, Georges Moustaki l'a brillamment inscrite à son répertoire, sous le titre La marche de Sacco et Vanzetti. (Source: Fascicule "l'encyclopédie de la chanson française n°45", Polygram Collections)

Maggie May (1971)

Rod Stewart: Maggie May (1971)

Maggie May by Rod Stewart on Grooveshark

La plus grande star anglaise des années 70 (avec David Bowie et Elton John) fait encore partie des Faces alors qu'est publié ce Maggie May qui se retrouve bientôt aux sommets des classements anglais ET américains durant 5 semaines! Pendant 6 ans , Rod "The Mod" (comme on le surnomme) parvient ainsi à mener de front sa double carrière, comme chanteur d'un groupe d rock et de rythm'n'blues furieux, qui rappellent souvent les Rolling Stones dans leurs moments les plus sauvages et comme star en solo au fabuleux talent d'interprète qu'il met au service de ballades émouvantes, de rock musclé ou même de disco pétulante (souvenez vous de l'irrésistible Da ya think I'm Sexy en 1978!). (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1971", Polygram Direct)

samedi 26 avril 2014

Mamy Blue (1971)

Nicoletta: Mamy Blue (1971)

Mamy Blue by Nicoletta on Grooveshark

Les parties instrumentales de cette chanson ont été réalisées dans un studio londonien sous la direction du chef d'orchestre Ivan Julien. Nicoletta y a ajouté sa voix, tout comme Joël Daydé, l'ex-chanteur du groupe Zoo. Le public français allait ensuite se partager entre ces deux versions. C'est Nicoletta, qui, après un album de toute beauté, est sortie victorieuse de ce combat fraternel, grâce à une voix très afro-américaine". Mamy Blue a été l'un des grands tubes de l'année 1971, qui a conquis la 1ere place des hit-parades. Aux Etats Unis, également, cette composition d'Hubert Giraud a conu un large succès, puisqu'elle est entrée dans les charts à l'initiative des Pop Tops et des Stories. (Source: Fascicule "L'encyclopédie de la chanson française n°6", Universal Collections)

Ma maison devant la mer (1970)

Nana Mouskouri: Ma maison devant la mer (1970)



Hubert Giraud a signé de grands titres de la chanson française. On lui doit notamment: Sous le ciel de Paris (Gréco, Montand), Pauvre petite fille riche (Claude François), Il est mort le soleil (Nicoletta), Il ne pense qu'à toi (Nicole Croisille)... Il a aussi offert à Nana Mouskouri Ma maison devant la mer et L'enfant et la gazelle. Ce mélodiste ouvert à su s'adapter à tous les styles, témoin ses nombreuses récompenses: prix de l'Eurovision en 1958 (Dors mon amour), Rose d'Or d'Antibes en 1965, grand prix de la chanson française en 1997. Un compositeur au delà des âges et des genres. (Source: Fiche "Ma maison devant la mer" Collection "plaisir de chanter", Editions Atlas)

Mourir de plaisir (1970)

Michel Sardou: Mourir de plaisir (1970)

Et Mourir de Plaisir by Michel Sardou on Grooveshark

Aux Etats Unis, on appelle cela un "double sidded hit", un succès à deux faces. Le phénomène est d'autant plus rare que l'industrie phonographique à l'habitude de n'offrir au public que des compositions mineures sur la face B des 45 tours. Michel Sardou ne fait décidément jamais rien comme tout le monde et lorsque son disque sort au printemps 1970, les programmateurs apprécient tellement le virage qu'il vient de prendre que ses deux titres sont plébiscités. On parle de lui comme le nouveau Claude François, d'autant plus que Vline Buggy, la parolière fétiche de Cloclo, a été mise à contribution pour Les bals populaires, comme pour Mourir de plaisir. [...] L'fficacité est à tous points de vue redoutable. Avec ses deux chansons phares,, le disque se vend à un demi-million d'exemplaires en quelques mois. Les bals populaires vont même lui valoir le grand prix de la Sacem en 1971. Quant à Mourir de plaisir, les adolescents de ce début des années 70, auront gardés la nostalgie de ce slow. (Source: Fascicule "Les plus belles chansons françaises n°7 (1970)", Editions Atlas)

Mississippi Queen (1970)

Mountain: Mississippi Queen (1970)

Mississippi Queen by Mountain on Grooveshark

Moutain a beau être un quartet, il repose dès le départ sur la complémentarité (et le saisissant contraste) entre le bassiste Félix Pappalardi et le guitariste Leslie West. Mais si le premier est aussi frêle que le second est imposant, tous deux savent se retrouver pour donner au hard rock américain quelques uns de ses trésors. Mississippi Queen, qui permet à West de faire montre d'une prouesse à la guitare tout à fait ahurissante, en fait partie. Ce titre phare de Mountain se trouve sur la bande originale d'Easy Rider. (Source: Fascicule "Mes Soirées 60's n°7", Universal Collections)

la Muraille de Chine (1969)

Henri Salvador: la Muraille de Chine (1969)

La Muraille de Chine by Henri Salvador on Grooveshark

Cette Muraille de Chine, qui date de 1969, n'est pas sans évoquer Syracuse, célébrissime chanson composée un beau soir de 1962 par Henri Salvador et Bernard Dimey. On y retrouve le thème du voyage dont on rêve mais qui ne se fera pas. Mais là où Syracuse laissait ouverte une fenêtre sur l'espoir d'une concrétisation, La muraille de Chine fait le triste constat de la futilité des voyages. Il est vrai qu'Henri Savaldor entre 1968 et 1969, se consacre beaucoup à la télévision avec sa fameuse émission Salves d'or. Le petit écran aurait il eu pour effet une certaine sédentarisation? (Source: Fiche "La Muraille de Chine", Collection "plaisir de chanter", Editions Atlas)

Mon village du bout du monde (1969)

Joe Dassin: Mon village du bout du monde (1969)

Mon village du bout du monde by Joe Dassin on Grooveshark

La musique ou les paroles d'abord? Dans le cas des chansons adaptées, comme c'est le cas de Mon village du bout du monde, Joe Dassin commence par opérer un choix de chansons aiguillé par son producteur Jacques Plait. Il travaille ensuite aux arrangements musicaux, déterminants pour trouver la "couleur" d'une chanson. Puis c'est la phase d'adaptation ou de création ds paroles, qui met à contribution ses paroliers, Pierre Delanoë en l'occurrence. Selon le témoignage de Jacques Plait, "Il n'est pas rare qu'une seule chanson remplisse un cahier d'écolier". Après d'âpres discussions, parfois sur un seul mot, on passe, enfin, à la phase de l'enregistrement. Toutes ces phases de travail se déroulent dans une immersion totale, qui ne cesse que quand le résultat est entièrement satisfaisant. Cette exigence et ce professionnalisme de toute une équipe expliquent sans doute la moisson de succès pour Joe Dassin à la fin des années 60. (Source:  Fiche "Mon village du bout du monde", Collection "plaisir de chanter", Editions Atlas)

Mamadou mémé (1969)

Nino Ferrer: Mamadou mémé (1970)

Mamadou mémé by Nino Ferrer on Grooveshark

On retrouve dans cet ultime succès de sa période humoristique toutes les marottes de Nino Ferrer: la musique rythmée du Téléfon, les énumérations absurdes des Cornichons et de Je vends des robes, le dérisoire et les jeux de mots de Mirza et de Oh hé hein bon! Mais c'est un peu le chant du cygne du jeune chanteur loufoque à succès: la maturité venant, Nino Ferrer va s'éloigner du show-business parisien qui le limite trop à son personnage de fantaisiste. Après un séjour en Italie, son pays d'origine, l'artiste s'installe dans le Lot et ne compose plus que la musique qu'il aime. Le grand public le retrouvera quelques années plus tard dans des ballades tranquilles et (presque) sentimentales: La maison près de la fontaine et Le Sud, deux succès importants mais occasionnels, qui cachent un peu la production régulière du chanteur, sous forme d'albums concepts très originaux. (Source: Fiche "Mamadou mémé", Collection "plaisir de chanter", Editions Atlas)

le Magicien (1969)

Claude François: le Magicien (1969)



Avec Le magicien, Claude François flirte volontiers avec un certain surréalisme, optant pour un choc culturel entre Mandrake et...Pinocchio! Cela appelait un traitement vocal particulier, et c'est du côté de la soul que Claude François trouve ses références, particulièrement à la fin de la chanson, où il emprunte à Wilson Pickett, le procédé qui consiste à improviser en libérant son énergie vocale pendant que le son de l'enregistrement diminue jusqu'à l'extinction. (Source: Fiche "le magicien", Collection "plaisir de chanter", Editions Atlas)

les Moulins de mon coeur (1969)

Michel Legrand: les Moulins de mon coeur (1969)

Les Moulins de mon Coeur by Michel Legrand on Grooveshark

Réalisé par Norman Jewison en 1968, L'affaire Thomas Crown a été élevé au rang de film culte grâce à son intrigue et au couple constitué par Faye Dunaway et Steve McQueen. La musique a également joué son rôle. Une musique qui porte la marque du talent de Michel Legrand et qui a été récompensée par un Oscar. Chantés par Noël Harrison et Dusty Springfield, The Windmils of your mind sont devenus Les Moulins de mon coeur dans son interprétation française, comme il se doit signée Michel Legrand. (Source: Fascicule "L'encyclopédie de la chanson française n°49", Polygram Collections)

Ma vie c'est un manège (1969)

Nicoletta: Ma vie c'est un manège (1969)



Prise en main par Léo Missir de l'équipe Barclay, Nicoletta était devenue l'une des chanteuses françaises les plus populaires de la fin des années 60 grâce à La Musique et Il est mort le soleil. En 1970, elle confirmait une puissance vocale tout a fait impressionnante, digne de celle des grandes vocalistes américaines de jazz et de soul, précisément avec Ma vie c'est un manège. Le disque a atteint la 3e place des hit-parades en avril. Quelques mois plus tard, Nicoletta restait au sommet,cette fois avec une version magique de Mamy Blue. (Source: Fascicule "L'encyclopédie de la chanson française n°45", Polygram Collections)

vendredi 25 avril 2014

Many rivers to cross (1969)

Jimmy Cliff: Many Rivers to cross (1969)

Many Rivers to Cross by Jimmy Cliff on Grooveshark

En 1969, il enregistre ce somptueux Many Rivers to cross qui, depuis, a été chanté par une multitude d'interprètes, y compris Joe Cocker et UB40. La chanson connut une seconde carrière lorsqu'elle fut incluse quelques années plus tard, sur la bande originale du film The harder they come, dont Cliff était aussi l'acteur principal. (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1969", Polygram Direct)

My cherie amour (1969)

Stevie Wonder: My Cherie Amour (1969)

My Cherie Amour by Stevie Wonder on Grooveshark

Depuis son apparition sous le nom de Little Stevie Wonder en 1963, avec Fingertips, le petit joueur d'harmonica aveugle a fait du chemin. Devenu multi-instrumentiste et auteur-compositeur surdoué, il n'a cessé d'aligner les succès outre-Atlantique, dans les catégories funk (Uptight (Everything's allright), 1965), folk (sa version du fameux Blowin'In the wind de Bob Dylan, 1966) ou ballade (I was made to love her, 1967). En 1969, ce My Cherie Amour fut n°4 du classement américain, où il passa une quinzaine de semaines: Stevie n'aviat que 19 ans et devant lui s'ouvrait un avenir radieux, ponctué d'albums aussi essentiels que Talkin'Book, Intervisions, Music of my mind ou Songs in the Key of life, autant de chefs d'oeuvre publiés au fil des années 70. (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1969", Polygram Direct)

le Métèque (1969)

Georges Moustaki: le Métèque (1969)

Le Meteque by George Moustaki on Grooveshark

En 1969, âgé de 35 ans George Moustaki décide de rouler pour lui-même et de révéler au public ce qu'il ressent dans ce monde qui l'entoure, surtout après avoir été traité de "métèque" par les parents de sa petite amie. Créé par Pia Colombo sur la scène de l'Olympia, Le Métèque, grâce à la sobre interprétation de Georges Moustaki lui-même va faire un très beau parcours dans les hit-parades, puisqu'il sera n°1 en août 1969. (Source: Fascicule "L'encyclopédie de la chanson française n°6", Universal Collections)

Manon (1968)

Serge Gainsbourg: Manon (1968)

Manon by Serge Gainsbourg on Grooveshark

En 1968, Jean Aurel livrait sa propre lecture du célèbre roman de l'abbé Prévost, avec Catherine Deneuve, Jean-Claude Brialy et Sami Frey dans les rôles principaux. Le film aviat pour titre Manon 70. La musique en fut confiée à Serge Gainsbourg. La même année que son album avec Brigitte Bardot ou que la BO du Pacha (Requiem pour un C...), il composa encore une mélodie d'une exceptionnelle subtilité, orchestrée par Michel Colombier, Gainsbourg en était aussi l'interprète. (Source: Fascicule "L'encyclopédie de la chanson française n°49", Polygram Collections)

Madame Nostalgie (1968)

Serge Reggiani: Madame Nostalgie (1968)

Madame Nostalgie by Serge Reggiani on Grooveshark

Bien que venu sur le tard à la chanson, Serge Reggiani a construit au fil des années un répertoire remarquable. Madame Nostalgie en fait partie, aux côtés de Ma liberté, de Sarah ou du Barbier de Belleville. Cette chanson a toujours constitué un moment fort de ses récitals. On l'écoute aujourd'hui encore avec beaucoup d'émotion... (Source: Fascicule "L'encyclopédie de la chanson française n°45", Polygram Collections)

la Maritza (1968)

Sylvie Vartan: la Maritza (1968)

La maritza by Sylvie Vartan on Grooveshark

Grâce au sens mélodique de Jean Renard et à la plume de Pierre Delanoë, Sylvie Vartan faisait ses adieux aux années 60 avec un bien bel hommage à sa Bulgarie natale. La Maritza est en effet avec le Danube le grand fleuve qui traverse la Bulgarie. En dépit du petit scandale qui a accompagné la sortie du disque, puisque le refrain de cette chanson a été jugé comme un plagiat de celui des Feuilles mortes de Kosma, La Maritza n'en n'a pas moins été un beau succès pour Sylvie Vartan. (Source: Fascicule "L'encyclopédie de la chanson française n°16", Universal Collections)

My year is a day (1968)

Les Irrésistibles: My year is a day (1968)

My Year is a Day by Les Irrésistibles on Grooveshark

My year is a day parait en juillet 1968. La chanson a été enregistrée par de jeunes Américains qui, établis en France, ont pris le nom d'Irrésistibles. Les paroles, elles, sont signées par un jeune artiste du nom de William Sheller. Faut il préciser que ce dernier se fera connaître quelques années plus tard avec Rock'n'dollars et Dans un vieux rock'n'roll? (Source: Fascicule "Au Coeur des Slows n°20", Universal Collections)

Mrs Robinson (1968)

Simon & Garfunkel: Mrs Robinson (1968)

Mrs. Robinson by Simon & Garfunkel on Grooveshark

Après des années de galère dans les circuits folks, c'est l’électrification de la chanson Souds of silence, purement acoustique à l'origine, qui apporte à Paul Simon et Art Garfunkel le succès sur un plateau d'argent, avec plus d'un million de 45 tours vendus en quelques semaines en 1965-66. En 1968, à la demande du metteur en scène Mike Nichols, ils collaborent à la bande originale du film Le Lauréat (avec Dustin Hoffman): c'est à cette occasion qu'ils créent Mrs Robinson, l'un de leurs plus grands succès internationaux. Après un dernier triomphe en 1970 avec l'album Bridge over trouble water, ils se séparent l'année d'après, s'orientant vers des carrières solo exemplaires. (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1968", Polygram Direct)

les Moustaches (1967)

Sacha Distel: les Moustaches (1967)

Les Moustaches by Sacha Distel on Grooveshark

Gérard Gustin va composer, en collaboration avec le parolier Maurice Tézé, la musique des plus grands tubes de Sacha Distel: Personnalité (1959) Mon beau chapeau (1960), Monsieur Cannibale (1966), L'incendie à Rio (1966), Les Moustaches, Allez donc vous faire bronzer (1968). A l'origine pianiste de jazz, il a joué avec les plus grands, dont le violoniste français Stéphane Grappelli (1908-1997) et le trompettiste américain Chet Baker (1929-1988). C'est donc tout naturellement que Gérard Gustin mettra à ses compositions une patte jazzy, marque de fabrique des succès de Sacha Distel. (Source: Fiche "les moustaches", Collection "plaisir de chanter", Editions Atlas)

Mon amour mon ami (1967)

Marie Laforêt: Mon amour, mon ami (1967)

Mon amour, mon ami by Marie Laforet on Grooveshark

Marie Laforêt est déjà une vedette reconnue au cinéma quand, après Brigitte Bardot et Jeanne Moreau, elle aborde la chanson en 1964. Très vite, elle s'impose avec sa voix très personnelles, mélange de charme, de naïveté et de sensualité. Les photos de ses pochettes de disques sont somptueuses. Elle se donne un répertoire "sur mesure", mettant en valeur son côté primesautier: Les vendanges de l'amour, Manchester et Liverpool, Ivan Boris et moi, Que calor la vida, Viens sur la montagne...Elle participe à de nombreuses émissions de télévision et se produit à Bobino et à l'Olympia en 1970. (Source: Fiche "Mon amour, mon ami", Collection "plaisir de chanter", Editions Atlas)

jeudi 24 avril 2014

Moi j'prends mon temps (1967)

Henri Salvador: Moi j'prends mon temps (1967)


Le texte de cette chanson, qui campe si bien le personnage d'Henri Salvador sous son aspect le plus nonchalant, a été écrit par Bernard Michel, un de ses trois principaux auteurs avec Boris Vian et Bernard Dimey. On a pu dire "les Trois B a Henri"! Mais ce fidèle parolier sut illustrer aussi l'aspect loufoque de Salvador avec des chansons comme le fameux  Twist SNCF, et nourrir son répertoire pour enfants avec Blanche Neige et les Sept nains ou Minnie petite souris qui furent d'énormes succès. Tout en travaillant pour "Monsieur Henri", plusieurs dizaines d'années, Bernard Michel "écrivit aussi des paroles pour Line Renaud, Tino Rossi et Georges Guétary, Jacqueline François et Patachou, Eddy Constantine et Juliette Gréco et plus près de nous pour Marie Laforêt et Michel Sardou. (Source: Fiche "Moi, j'prends mon temps" Collection"plaisir de chanter" Editions Atlas)

Mais quand le matin (1967)

Claude François: Mais quand le matin (1967)

mais quand le matin by Claude François on Grooveshark

Après s'être appuyé à ses débuts sur les talents d'adaptatrice de Vline Buggy, il a voulu diversifier ses sources par la suite, avec l'exigence qu'on lui connaissait. En 1967, son ami Gilles Thibault se plonge dans l'écriture de textes qui mêlent romantisme et quotidien. Pour Mais quand le matin,, il a choisi de se faire aider par un compositeur ancien élève d'HEC, qui a obtenu 4 ans auparavant le Grand Prix de la chanson française à Enghein les Bains: Eric Charden, marié depuis quelques mois à une certaine Stone. Le résultat ne se fait guère attendre et Claude François triomphe une fois de plus dans les hit-parades. Gilles Thibault retourne alors à sa machine à écrire. Son prochain bébé s'appellera... Comme d'habitude. (Source: Fascicule "Les plus belles chansons françaises n°4 (1967)", Editions Atlas)

Monsieur cannibale (1967)

Sacha Distel: Monsieur cannibale (1967)

Monsieur Cannibale by Sacha Distel on Grooveshark

Guitariste et chanteur, Sacha Distel n'a guère rencontré de difficulté pour passer du jazz à de la musique de divertissement. Un pas qu'il a franchi au début des années 60, notamment avec Maurice Tézé et l'orchestre de Jacques Grandjean. Ainsi, enregistrée en 1966, Monsieur cannibale a connu un rare succès populaire. Le beau Sacha s'adressait ici au public de son oncle, Ray Ventura, et à celui de son maître, Maurice Chevalier, dont il aurait tant aimé adapter la vie en comédie musicale. (Source: Fasicucle "L'encyclopédie de la chanson française n°49", Polygram Collections)