jeudi 31 juillet 2014

Y aura toujours (1962)

Les Compagnons de la chanson: Y aura toujours (1962)



Une carrière aussi longue que celle des Compagnons de la Chanson suppose une logistique et une organisation impeccables. A l'orée des années 60, Les Compagnons ont su se répartir les rôles de manière efficace, et éviter ainsi les frictions inévitables quand on partage des espaces confinés, comme c'est le cas en tournée. Pour la partie littéraire et musicale, Jean Broussolle, parolier attitré, adapte les chansons, Jean-Pierre Calvet en réalise les arrangements. Les costumes sont de la compétence de René Mella, tandis que la responsabilité de la régie de scène incombe à Guy Bourguignon. La trésorerie est confiée à Gérard Sabbat, et les contacts indispensables pour l'organisation des concerts et des enregistrements sont le fait de Jean-Louis Jaubert. Enfin, véritable mémoire du groupe, Hubert Lancelot note les faits et les anecdotes, les rencontres qui adviennent au gré des tournées. Le résultat de cette rigueur: une carrière qui aura duré 40 ans! (Source: Fiche "Y aura toujours", Collection "plaisir de chanter", Editions Atlas)

Yaya twist (1961)

Petula Clark: Yaya twist (1961)

Ya Ya Twist by Petula Clark on Grooveshark

Le fiat est suffisamment rare pour être signalé: Petula Clark est une chanteuse anglaise qui a choisi la France pour faire carrière; Mariée avec Claude Wolf, qui était alors l'attaché de presse de Johnny Hallyday, la jeune londonienne (d'Epsom pour être précis) a obtenu son premier tube en France avec Ne joue pas. Peu après, convertie au twist, elle enregistrait Yaya twist, qui a été n°3 des hit-parades en avril 1962. Il s'agit d'une adaptation de Ya ya du chanteur de rythm'n'blues louisianais Lee Dorsey qui l'on doit à Georges Aber. Pour l'anecdote, Ya Ya a été aussi repris par un certain John Lennon. (Source: Fascicule "L'encyclopédie de la chanson française n°29", Universal Collections)

Y avait dix marins (1947)

Jean-Roger Caussimon: Y avait dix marins (1947)



Jean-Roger Caussimon (1918-1985) est d'abord comédien. Au théâtre puis au cinéma, il joue sous la direction des plus grands, Charles Dullin, Jean Mercure, Marcel Carné ou Bertrand Tavernier. Il écrit aussi des poèmes qu'il interprète au Lapin Agile. C'est là que Léo Ferré le découvre, grâce au texte A la Seine que Ferré met en musique. C'est le premier titre d'une longue collaboration (Monsieur William, Mon Sébasto, Le Temps du Tango, Nous deux). Caussimon est également chanté par de nombreux interprètes-les Frères Jacques, les Quatre Barbus, Philippe Clay, Catherine Sauvage, Mouloudji... (Source: Fiche "Y avait dix marins", Collection "plaisir de chanter", Editions Atlas)

Y a des zazous dans mon quartier (1944)

Andrex: Y a des zazous dans mon quartier (1944)



9e fils d'un négociant en légumes, à Marseille, voisin d'un certain Fernand Contandin, futur Fernandel, Andrex amuse les clients en imitant Maurice Chevalier dans la boutique de son papa et bientôt sur la scène du légendaire Alcazar. Sur les conseils de "Momo", Andrex est engagé aux Concerts Mayol et Andrex conquiert Paris à l'âge de 23 ans. Après les aventures de "Bebert" (alias le monte-en-l'air, il triomphe dans tous les music-halls avec cette aimable parodie zazou en 1944. (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1940/49", Polygram Direct)

XXL (1995)

Mylène Farmer: XXL (1995)

XXL by Mylène Farmer on Grooveshark

Après l'échec du film Giorgino de Laurent Boutonnat, dont elle était l'héroïne, Mylène Farmer reprend le chemin des studios en 1995, quatre ans après la sortie de son dernier disque, L'autre. Pour cette jeune femme de 34 an, jusqu'à alors gâté par le succès, la réussite de son nouvel album Anamorphosée est primordiale. Installée à Los Angeles, Mylène en a profité pour passer son permis de conduire entre deux séances d'enregistrement. C'est peut être ce qui lui a donné l'énergie qui émane du premier 45 tours extrait de l'album, XXL. Sur fond de hard-rock, la chanteuse y évoque son immense besoin d'amour avec la passion et l'ambiguité qu'on lui connaît. Pour une fois, le clip associé à la chanson ne sera pas signé Boutonnat. L'expérience de Giorgino y est elle pour quelque chose? En tout cas, c'est à Marcus Nispel (un réalisateur qui a déjà travaillé pour Elton John, Janet Jackson et George Michael) que l'on doit les superbes images de la version télé de XXL. (Source: Fascicule "Les plus belles chansons françaises n°32 (1995)", Editions Atlas)

When you say nothing at all (1999)

Ronan Keating: When you say nothing at all (1999)

When You Say Nothing at All by Ronan Keating on Grooveshark

Figure la plus populaire du boys band irlandais Boyzone, Ronan Keating poursuit sur sa lancée lorsqu'il entame sa carrière solo à la fin des années 90. Un second chapitre qu'il inaugure avec l'album Ronan, auquel ont participé Bryan Adams et Barry Gibb (Bee Gees). On y trouve When you say nothing at all, qui s'inscrit dans les grandes réussites de la pop romantique anglophone. N°1 outre-Manche en juillet 1999, le single y sera classé à  deux reprises encore, en novembre 1999 puis en janvier 2000. (Source: Fascicule "Au Coeur des Slows n°10", Universal Collections)

Waterfalls (1995)

TLC: Waterfalls (1995)

Waterfalls by TLC on Grooveshark

TLC est le girls group le plus excitant du R&B, tant pour les tenues sexy de Tione "T-Boz" Watkins, Lisa "Left Eye" Lopes et Rozonda "Chilli" Thomas que pour sa musique proprement dite, qui n'est jamais très éloignée de l'univers de Prince. Extrait du 2e album du trio, Crazysexycoll, Waterfalls est un pur chef-d'oeuvre de la nouvelle scène afro-américaine. Un chef(d'oeuvre magnifié par des cuivres et par un refrain insistants qui n'°1 outre-Atlantique en juin 1995. (Source: Fascicule "Au Coeur des Slows n°15", Universal Collections)

Whispers in the dark (1994)

Indecent Obsession: Whispers in the dark (1994)



Le groupe australien Indecent Obsession-dont le nom très "tendance" ressemblait furieusement à un titre de film genre Basic Instinct ou Obsession fatale, lâcha cette bombe dans les dernières semaines de l'année 1993: véritable petite merveille dans la catégorie rock musclé et mélodique, le groupe avait déjà conquis son Australie natale et le Sud-est asiatique avant de partir à la conquête de la vieille Europe avec cem orceau qui fut d'ailleurs leur seul titre de gloire. (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1994", Polygram Direct)

What's up (1994)

4 Non Blondes: What's up (1994)

What's Up? by 4 Non Blondes on Grooveshark

Groupe originaire de San Francisco, les "quatre non blondes" sont constitués de trois filles: Linda Perry au chant, Christa Hillhouse à la basse et Dawn Richardson à la batterie, ainsi qu'un garçon, Roger Rocha, à la guitare. Tube international sans lendemain-malgré un album épatant dans la foulée- What's up n'atteignit que la 14e place des charts américains, alors qu'en Europe, nous succombâmes en choeur: n°2 en Grande-Bretagne, n°4 du Top 50 en France... (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1994", Polygram Direct)

Wild world (1993)

Mr Big: Wild world (1993)

Wild World by Mr. Big on Grooveshark

Fondé par Billy Sheehan, l'ex bassiste de David Lee Roth, MrBig fait partie de la scène heavy metal américaine. Adulé aux Etats Unis grâceà Green Tinted Sixties Mind en 19991, la formation de San Francisco fera l'objet d'un véritable culte au Japon quelques années plus tard. En attendant, elle sort Bump Ahead (1993). Un album porté par le remarquable Wild World, qui est une adaptation d'un classique de Cat "Yusuf Islam" Stevens. (Source: Fascicule "Au Coeur des Slows n°5", Universal Collections)

mercredi 30 juillet 2014

What is love (1993)

Haddaway: What is love (1993)

What Is Love by Haddaway on Grooveshark

A l'époque, on hésitait encore: fallait-il parler d'Eurodisco" ou déjà utiliser le terme "techno"? Ce dont on était sûr, en revanche, c'est que Haddaway, né à Trinidad mais élevé à Cologne, en Allemagne, tenait avec What is love un méga tube (n°1 en France), bientôt confirmé par des ventes colossales à travers toute l'Europe. Depuis Haddaway-The Album (1993), sa discographie s'est enrichie de deux autres opus, The Drive en 1996 et Let do it now en 1998. (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1993", Polygram Direct)

Walk on the ocean (1992)

Toad the wet sprocket: Walk on the ocean (1992)

Walk On The Ocean (album version) by Toad the Wet Sprocket on Grooveshark

Nommé ainsi en référence à un célèbre sketch des Monty Python, la formation de Santa Barbara (Californie) obtient un large succès dès la parution de son 2e album. Fear comprend en effet deux tubes, parmi lesquels Walk on the ocean, qui entre dans le Top 20 du Billboard en décembre 1992. Pour l'anecdote, Toad the wet sprocket a retrouvé les honneurs des hit-parades avec Good intentions, que l'on peut entendre dans la série culte Friends. (Source: Fascicule "Au Coeur des Slows n°18", Universal Collections)

When a man loves a woman (Michael Bolton) (1991)

Michael Bolton: When a man loves a woman (1991)

When a Man Loves a Woman by Michael Bolton on Grooveshark

Michael Bolton n'est pas seulement un des plus fervents partisans du parti démocrate. Il est aussi un des plus gros vendeurs de disques des années 90: 24 succès dans les charts du Billboard entre 1987 et 1997 en témoignent. Parmi ceux-ci, une reprise "maximaliste" de When a man loves a woman, créé naguère par Percy Sledge. Ce classique de la soul sudiste revisité est n°1 en 1991. (Source: Fascicule "Au Coeur des Slows n°3", Universal Collections)

Wind of change (1991)

Scorpions: Wind of change (1991)

wind_of_change by Scorpions on Grooveshark

Comment un groupe de hard rock allemand qui sévit depuis le milieu des années 70 réussit 15 ans plus tard à obtenir un énorme tube avec cette ballade à la fois puissante, romantique et sophistiquée-une mode qu'ils avaient eux même lancée en 1984 à la sortie de Still loving you... (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1991", Polygram Direct)

What's a woman (1990)

Vaya con Dios: What's a woman (1990)

What's a Woman by Vaya Con Dios on Grooveshark

On avait découvert le groupe belge Vaya con Dios en 1988 avec le tube Just a friend of mine. Deux ans plus tard, au printemps 1990, réduit à un duo (la chanteuse Dani Klein, une voix soul inimitable et le contrebassiste Dirk Schoufs, qui mourra prématurément quelques années plus tard), on retrouve Vaya con Dios sur l'album Night Owls (oiseaux de nuit) dont est tiré le hit What's a woman. (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1990", Polygram Direct)

Worlds apart (1990)

Cock Robin: Worlds apart (1990)

Worlds Apart by Cock Robin on Grooveshark

A la tête de ce quartet originaire de Los Angeles, nous trouvons le couple formé par les deux chanteurs Peter Kingsbery et Anna Le Cazio. Un succès très limité aux USA, comme en Grande-Bretagne en 1985-86 (avec When your heart is weak et The promise you made) mais un triomphe en Europe qui se prolonge jusqu'en 1990 avec ce titre. Un an plus tard, Kingsbery participe à la version anglo-saxonne de Starmania. (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1990", Polygram Direct)

Words (1990)

The Chrstians: Words (1990)

Words by The Christians on Grooveshark

Le groupe des frères Christian (Gerry, le grand chanteur au crâne rasé et la voix d'ange, Rusell, aux harmonies impeccables), épaulé par l'auteur-compositeur Henry Priestman, tous trois originaires de Liverpool, avaient décollé dès leur premier single, Forgotten town, en 1987. Words est un immense tube de l'hiver 1990, annonçant l'album Colour. (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1990", Polygram Direct)

White and black blues (1990)

Joëlle Ursull: White and black blues (1990)

White And Black Blues by Joëlle Ursull on Grooveshark

Le saviez-vous? Il s'agit de la 3e tentative de Gainsbourg au Grand Concours de l'Eurovision de la Chanson: la première, en 1965, avait été couronnée de succès (France Gall avec Poupée de cire, poupée de son), la deuxième avait été un échec deux ans plus tard (Minouche Barelli avec Boum Badaboum). Grâce à la (très) belle Joëlle Ursull, Gainsbarre-qui signe les paroles de ce titre-s'offre la seconde place! (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1990", Polygram Direct)

Woman in chains (1989)

Tears for fears: Woman in chains (1989)

Woman in Chains by Tears for Fears on Grooveshark

La techno pop anglaise, le duo Tears For Fears la magnifie une première fois avec Songs from the big chair (1985), puis une seconde avec The seeds of love (1989). Les tubes se succèdent sur ce dernier opus, et au premier rang Woman in chains qui, interprété par la chanteuse américaine Oleta Adams, va produire son effet sur le public français. (Source: Fascicule "Au Coeur des Slows n°4", Universal Collections)

Western (1988)

Niagara: Western (1988)



La scène techno pop française des années 80 avait trouvé son duo emblématique avec Niagara. Avec Quel enfer! en 1988, le duo Muriel Moreno et Daniel Chenevez abandonnait la pop kitsch pour forger un rock moderne d'excellente facture. Western n'est peut être pas le titre le plus célèbre de cet opus, qui pourrait bien être le meilleur de Niagara. Mais c'est incontestablement l'une des chansons où la complicité entre les deux artistes de la scène rennaise s'est le mieux exprimée. (Source: Fascicule "L'encyclopédie de la chanson française n°29", Universal Collections)

mardi 29 juillet 2014

Wonderful life (1988)

Black: Wonderful life (1988)

Wonderful Life by Black on Grooveshark

Formé à Liverpool en 1980 à l'initiative de l'ex-punk Colin Vearncombe, Black enregistre pour le compte de différents labels plusieurs singles parmi lesquels More than the sun et Wonderful Life. Une seconde version de cette dernière chanson, sortie chez A&M, lui vaut un très grand succès en Europe. Le premier album de Black, paru en 1987, s'intitule d'ailleurs tout simplement A wonderful life! (Source: Fascicule "Au Coeur des Slows n°9", Universal Collections)

Wishing well (1987)

Terence Trent d'Arby: Wishing well (1987)

Wishing Well by Terence Trent D'Arby on Grooveshark

1987 est l'année de tous les succès pour le beau Terence qui démarre l'année en affirmant à l’hebdo anglais New Musical Express: "Je pense que je suis un génie, point barre!" Le triomphe de son premier album introducing the hardline according to Terence Trent d'Arby lui donne raison et les tubes se succèdent à un rythme effréné, de If you let me stay, à Sign your name en passant par Wishing well, n°4 en Grande-Bretagne, n°2 des charts R&B aux USA et n°14 de notre Top 50 national. (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle:1987", Polygram Direct)

Walk like an egyptian (1987)

Bangles: Walk like an egyptian (1987)

Walk Like an Egyptian by Bangles on Grooveshark

Le milieu du rock, toujours aussi macho, a tendance à se moquer des groupes féminins, qu'il s'agisse des Runaways (avec Joan Jett), des Go-Go's ou de ces 4 (très) jolies californiennes prénommées Susanna, Vicki, Debbi et Michael (oui, c'est une fille!). 4 ans après leur premier mini-album, elles sont au sommet en 1986 avec Manic Monday (écrit par Prince) et répètent l'exploit en 1987 avec cette chanson irrésistible. (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1987", Polygram Direct)

Walking on the chinese wall (1985)

Philip Bailey: Walking on the chinese wall (1985)

Walking On The Chinese Wall by Philip Bailey on Grooveshark

Chanteur d'Earth Wind & Fire, Philip Bailey se lance parallèlement dans une carrière solo en 1983. Une étape couronnée de succès deux ans plus tard avec l'album Chinese Wall. On y trouve Easy lover, un duo avec Phil Collins, mais aussi Walking on a chinese wall. La voix de Bailey est comme à l'habitude empreinte d'une émotion profonde et la chanson est un beau succès en Europe... (Source: Fascicule "Au Coeur des Slows n°14", Universal Collections)

When your heart is weak (1985)

Cock Robin: When your heart is weak (1985)

When Your Heart Is Weak by Cock Robin on Grooveshark

Voici la chanson qui nous fit découvrir les très belles harmonies vocales d'Anna LaCazio et Peter Kingsbery. Matraqué à l'époque sur Canal+, dans le Top 50 animé par Marc Toesca, on se souvient aussi d'un clip dépouillé dans un décor de western, sur fond de cactus et de baraque déglinguée, avec la virevoltante Anna et ses longs cheveux noirs flottant dans le vent... (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1985", Polygram Direct)

Week-end à Rome (1984)

Etienne Daho: Week-end à Rome (1984)

Week-end à Rome by Étienne Daho on Grooveshark

Depuis le début des années 80, Etienne Daho travaille, sans faire de vague, mais en façonnant un style à la fois sobre et romantique. Et il surprend. Avec des influences qui vont de Françoise Hardy à Serge Gainsbourg, du Velvet Underground aux Talking Heads, cet esthète transporte le public loin du quotidien et d'une vulgarité qu'il déteste plus que tout. Tout a commencé avec On s'fait la gueule, un album auquel ont participé plusieurs membres du groupe rennais, Marquis de Sade, Arold Turboust aux synthétiseurs et Jacno à la production. Puis il passe à la vitesse supérieure avec l'album La Notte, qui parait en 1984, et Week-end à Rome qui l'impose parmi les artisans de la nouvelle vague.
Un peu comme celle de Gainsbourg, sa musique est un subtile brassage de divers courants auxquels il apporte une touche personnelle. Week-end à Rome est à cet égard une frappante illustration de sa démarche esthétique. C'est sans doute pour cela que toute une génération se reconnaîtra en lui! (Source: Fascicule "Les plus belles chansons françaises n°21 (1984)", Editions Atlas)

Words (1982)

FR David: Words (1982)

Words by #1 - Fr David on Grooveshark

3 millions et demi de 45 tours vendus en 1982, dont un million rien qu'en France: bien joué pour FR David, alias Robert Fitoussi, un garçon qui galérait dans le monde de la musique depuis les années 60 (son premier disque date de 1967!) et qui avait même rejoint le légendaire groupe pop Les Variations lorsque ceux ci s'étaient retrouvés sans chanteur, après la défection du non moins légendaire Jo Lebb. En 1999, la version "réactualisée" de Words lui a valu un nouveau succès. (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1982", Polygram Direct)

Who can it be now? (1982)

Men at work: Who can it be now? (1982)

Who Can It Be Now? by Men at Work on Grooveshark

Ils sont 5, ils sont australiens (de Mlebourne) et leur chanteur se nomme Colin James Hay. 1982 est l'année de leur gloire avec coup sur coup deux n°1 aux Etats Unis: Who can it be now? (n°4 du hit-parade de RTL en France) et Down under qui se moque gentiment de leurs origines (Down under -là en dessous- étant l'expression usuelle des Anglo-Saxons quand ils évoquent leur frères des antipodes), qui permettront à leur album Business as usual de rester 15 semaines n°1 des ventes. Aussitôt récompensé par un Grammy Award, catégorie "meilleur nouveau groupe". (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1982", Polygram Direct)

Will you (1981)

Hazel O'Connor: Will you (1981)

Will You by Hazel O'Connor on Grooveshark

Actrice dans Breaking Glass (1980) de Brian Gibson, Hazel O'Connor est aussi -surtout- une des grandes révélations de la scène rock britannique du début des années 80. Son premier album a précisément pour titre Breaking Glass. Produit par Tony Visconti, il suscite dès sa parution les plus vifs éloges de la presse, notamment grâce à Eight Day et Will you, envoûtante ballade au piano qui entre dans le Top 10 en mai 1981. (Source: Fascicule "Au Coeur des Slows n°9", Universal Collections)

Waiting for a girl like you (1981)

Foreigner: Waiting for a girl like you (1981)

Waiting For A Girl Like You by Foreigner on Grooveshark

Groupe phare du rock FM, Foreigner signe en 1981 avec l'album 4 le plus gros succès commercial de sa carrière. Produit par Robert "Mutt" Lange, éminence grise d'AC/DC avant d'être celle de la belle Shania Twain, ce 4e opus va se vendre à plus de 6 millions d'exemplaires. Un succès mondial qui repose pour beaucoup sur la ballade d'une sensualité exacerbée Waiting for a girl like you, N°1 aux Etats Unis en octobre de la même année. (Source: Fascicule "Au Coeur des Slows n°18", Universal Collections)

lundi 28 juillet 2014

Whatever you want (1979)

Status Quo: Whatever you want (1979)

Whatever You Want by Status Quo on Grooveshark

Le plus fameux quatuor de bon vieux boogie britannique est surtout connu en France pour le slow In the army now en 1986. C'est oublier trop vite que ce combo bon enfant sévit avec toute l'efficacité et le savoit-faire qu'on lui connaît depuis le tube Caroline en 1973, suivi par Down Down en 1974, puis par Rockin'all over the world (une reprise d'un morceau signé John Fogerty, également l'auteur de Proud Mary avec son groupe Creedence Clearwater Revival) en 1977. Whatever you want n'est peut être que du boogie sans prétention, mais quelle pêche! (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1979", Polygram Direct)

We are family (1978)

Sister Sledge: We are family (1978)

We Are Family by Sister Sledge on Grooveshark

Lorsque Chic s'éloignait-temporairement- des hautes régions des classements, il était remplacé par...Chic, sous d'autres noms. Ne cherchez pas plus loin; la production, les instruments, la composition derrière les charmantes soeurs Dbra, Joni, Kim et Kathy Sledge, c'est Chic! Comme ce sera Chic derrière le nom moins fameux Spacer de Sheila et B. Devotion ou Upside Down de Donna Summer. Avant que Nile Rodgers n'offre à David Bowie (Let's dance) puis à Madonna (Like a virgin) le "son" qu'il leur fallait pour régner eux aussi sur les hit-parades des années 80... (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1978", Polygram Direct)

Wuthering heights (1978)

Kate Bush: Wuthering Heights (1978)

Wuthering Heights by Kate Bush on Grooveshark

La jolie Kate n'a que 19 ans lorsqu'elle enregistre cetet superbe mélodie, inspirée par les Hauts de Hurlevent, le roman d'Emily Brontë qu'elle adore. En mars 1978, grâce à un coup de pouce de David Gilmour, guitariste de Pink Floyd qui a d'emblée cru en elle, et quelques semaines seulement après sa sortie, la chanson atteint la 1ere place du Top anglais, avant de partir à la conquête du monde. (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1978", Polygram Direct)

Wolfgang et moi (1978)

Marie-Paule Belle: Wolfgang et moi (1978)



C'est à l'occasion du'un passage à Bobino que Marie-Paule Belle a fait sa première télévision, lors d'une émission animée par Philippe Bouvard. Elle y a interprété deux chansons, dont Wolfgang et moi qui devait inciter Boris Bergman à lui faire enregistrer son premier album. Celui-ci, comme il se doit intitulé Wolfgang et moi, a obtenu un beau succès populaire et critique en 1978, remportant même le Premier prix de l'Académie Charles Cros. Originaire de Nice, Marie-Paule Belle venait avec un seul titre, et la complicité de Françoise Mallet-Joris, de conquérir Paris, sans se départir ni de son sens de l'humour, ni de son goût prononcé pour la musique classique. (Source: Fascicule "L'encyclopédie de la chanson française n°29", Universal Collections)

Wishing on a star (1978)

Rose Royce: Wishing on a star (1978)

Wishing on a Star by Rose Royce on Grooveshark

Rose Royce est le groupe formé par le producteur Norman Whitfield au début des années 70 pour accompagner des artistes dont il s'occupe (comme Edwin Starr) après son départ de chez Motown. Connu pour avoir interprété la musique du film Car Wash en 1977, le groupe poursuit sur sa lancée tout au long de la décennie. Wishing on a star s'inscrit parmi ses plus grands succès notamment en Grande-Bretagne, où le single est n°3 en janvier 1978. (Source: Fascicule "Au Coeur des Slows n°18", Universal Collections)

Without you (1972)

Harry Nilsson: Without you (1972)

Without You by Harry Nilsson on Grooveshark

Son premier succès, Everbody's talkin' figurait sur la bande originale du film Macadam Cowboy (avec Dustin Hoffman) en 1969. Trois ans plus tard, grâce à Without you, une composition obscure du groupe Badfinger, des protégés des Beatles, eux aussi, il se propulse en tête des hit-parades du monde entier et remporte un Grammy Award (les Victoires de la Musique Américaines) pour sa performance vocale. Tous ceux qui ont dansé de tendres slows sur ce titre immortel ne peuvent qu'approuver; pour la petite histoire, la superstar internationale Mariah Carey a obtenu un n°1 des deux côtés de l'Atlantique avec une reprise de cette chanson en 1994! (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1972", Polygram Direct)

What have they done to my song,Ma (1969)

Melanie: What have they done to my song, Ma (1969)

what have they done to my song ma by Melanie on Grooveshark

Attachée au mouvement hippie au point de participer à Woodstock, Melanie obtient son premier grand succès avec What have they done to my song, Ma. En France, où l'on réservera le plus chaleureux des accueils au 45 tours de Melanie, les Compagnons de la Chanson l'adapteront et en feront...Ils ont changé ma chanson. (Source: Fascicule "Mes Soirées 60's n°7", Universal Collections)

Wight is Wight (1969)

Michel Delpech: Wight is Wight (1969)

Wight is Wight by Michel Delpech on Grooveshark

Lors du Festival de Wight de 1969, des dizaines de milliers de jeunes ont applaudi d’autant plus fort la prestation de Bob Dylan que ce dernier avait brillé par son absence trois semaines plus tôt à Woodstock. Parmi les jeunes Français qui avaient traversé le Channel pour la grand messe pop se trouvait Michel Delpech. Ébloui par l'ambiance, il écrivait dans la foulée Wight is Wight, l'un des hymnes de 1969. Certes, Donovan n’était pas à Wight en 1969. Mais qu'importe! La chanson est superbe- 45 ans plus tard, elle n'a toujours pas pris une ride. Et puis, après tout, il était bien légitime de faire rimer Donovan avec Dylan! (Source: Fascicule "L'encyclopédie de la chanson française n°29", Universal Collections)

What a wonderful world (1967)

Louis Armstrong: What a wonderful world (1967)

What a Wonderful World by Louis Armstrong on Grooveshark

Louis Armstrong, qui a écrit l'une des plus belles pages du jazz, s'est aussi révélé être un chanteur surdoué. S'éloignant un temps de l'univers du jazz, il a abordé avec succès la chanson populaire à l'américaine. Ainsi, en 1967, il enregistre What a wonderful world, qui confirme son talent de crooner. Mais ce n'est qu'une vingtaine d'années plus tard que la chanson entrera dans les charts du Billboard, grâce à la B.O. du film Good Morning Vietnam. (Source: Fascicule "Au Coeur des Slowsn °2", Universal Collections)

Wild thing (1966)

The Troggs: Wild thing (1966)

Wild Thing by The Troggs on Grooveshark

Formation emblématique du swingin' London et pour cela comparée aux Kinks, les Troggs enflamment l'Angleterre et bientôt toute la planète pop  avec le riff dévastateur de Wild Thing (copié sur celui de Louie Louie des Kingsmen). Parue au printemps 1966, cette composition de Chip Taylor magnifiée par la voix de Reg Presley et la guitare de Chris Britton va atteindre la 2e place des charts en Grande-Bretagne et la 1ere aux Etats Unis. (Source: Fascicule "Mes Soirées 60's n°7", Universal Collections)

dimanche 27 juillet 2014

Winchester Cathedral (1966)

The New Vaudeville Band: Winchester Cathedral (1966)

Winchester cathedral by New Vaudeville Band on Grooveshark

Constitué de musiciens de studio, et formé à l'initiative du producteur et compositeur anglais de Geoff Stevens, The New Vaudeville Band perpétue la magie du jazz traditionnel avec Winchester Cathedral, qui parait en 1966. N°4 dans les hit-parades outre-Manche, cette chanson est interprétée non pas par Stevens, comme on l'a cru au départ, mais par l'ex-membre de Ivy League (et de Flowerpot Men) John Carter... (Source: Fascicule "Mes Soirées 60's n°9", Universal Collections)

When a man loves a woman (Percy Sledge) (1966)

Percy Sledge: When a man loves a woman (1966)

When a Man Loves a Woman by Percy Sledge on Grooveshark

Dans son for intérieur, Percy Sledge doit à la fois maudire et bénir cette chanson. La bénir, parce qu'il s'agit quand même d'un classique 100% incontournable de la musique soul et du slow parfait de l'été 1966, et qu'elle a fait de lui une star instantanée, au moment où Otis Reding, Marvin Gaye, James Brown et les Supremes monopolisaient l'attention des amateurs de musique noire. Mais il doit la maudire également parce qu'il n'a jamais réussi à faire mieux, à croire que ce slow magnifique, qui symbolise tant de choses (quand un homme aime une femme...), lui a fait de l'ombre tout au long de sa carrière. (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1966", Polygram Direct)

What's new Pussycat? (1965)

Tom Jones: What's new Pussycat? (1965)

What's New Pussycat by Tom Jones on Grooveshark

Réalisé par Clive Donner avec Peter Sellers, Woody Allen , Peter O'Toole et Ursula Andress comme têtes d'affiche, Quoi de neuf, Pussycat? (1965) est une des comédies les plus loufoques des sixties. Son succès repose également sur la chanson originale, What's new, Pussycat?, signée Burt Bacharach, et sur l'interprétation qu'en donne Tom Jones. Ce titre est son 4e hit international. (Source: Fascicule "Mes Soirées 60's n°9", Universal Collections)

Wolly bully (1965)

Sam the sham & the Pharaohs: Wolly Bully (1965)

Wolly Bully by Sam the Sham & The Pharaohs on Grooveshark

Imaginez une surboum qui ne décolle pas. Le disc-jokey, s'affairant derrière son Teppaz, ne sait plus quoi faire pour lancer l'ambiance, quand soudainement il tombe sur cette chanson rigolote interprétée par un groupe texan au look exotique de pacotille (mais néanmoins classée n°2 aux USA en 1965). Et là, le miracle se produit: tout le monde se lève pour danser et gueuler le refrain en choeur! (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1965", Polygram Direct)

Walk on by (1964)

Dionne Warwick: Walk on by (1964)

Walk On By by Dionne Warwick on Grooveshark

Son surnom de Sophisticated Lady, Dionne Warwick l'obtient en 1964 lorsqu'elle enregistre Anyone who had a heart et Walk on by, qui portent l'un et l'autre la marque du compositeur Burt Bucharach. Devenu depuis un classique de la soul pop, Walk on by est le premier disque d'or de la grande-tante de Withney Houston. (Source: Fascicule "Mes Soirées 60"s n°3", Universal Collections)

Walking the dog (1963)

Rufus Thomas: Walking the dog (1963)

Walking the Dog by Rufus Thomas on Grooveshark

Rufus Thomas est l'un des noms mythiques de la scène musicale e Memphis. Comme disc-jokey, il a révélé des bluesmens tels que B.B. King et Bobby Blue Bland, et comme interprète, il a donné ses premiers succès à Sun. Néanmoins, c'est au début des années 60 que les choses sérieuses commencent vraiment pour lui, lorsque, pour le compte de Stax, il enregistre en 1963 Walking the dog, qui entre immédiatement dans les charts. Avec cette ligne de guitare torride de Steve Cropper et la voix si impressionnante de Rufus, Walking the dog est l'un des grands standards du ryhtm'n'blues. (Source: Fascicule "Mes Soirées 60's n°8", Universal Collections)

Wonderful world (1960)

Sam Cooke: Wonderful world (1960)

Wonderful World by Sam Cooke on Grooveshark

Après avoir chanté le gospel au sein des Soul Stirrers, Sam Cooke entre dans le monde du rythm'n'blues. Sa venue à la musique profane est néanmoins couronnée de succès. Ainsi, avec Wonderful world, le nouveau Nat King Cole confirme en 1960 qu'il possède bien une des voix les plus émouvantes de la musique afro-américaine. Seule différence avec les oeuvres enregistrées à l'époque par les Soul Stirrers: San Cooke ne chante plus la gloire de Dieu mais exalte l'adolescence. (Source: Fascicule "Mes Soirées 60's n°5", Universal Collections)

White christmas (1942)

Bing Crosby: White christmas (1942)

White Christmas by Bing Crosby on Grooveshark

Plus de 300 millions de disques vendus entre les années 30 et les années 60, une cinquantaine de films, des shows télévisés, des galas à guichets fermés: Bing Crosby fut simplement l'une des plus grandes stars populaires américaines du 20e siècle, jusqu'à sa mort, d'une crise cardiaque alors qu'il participait à un tournoi de golf, à Madrid, en 1977. Publié une première fois en 1942, White christmas fut rééditée en 1947 et devient dès lors, chaque mois de décembre et pendant 20 années consécutives, LE tube de Noël par excellence, à l'instar de Petit Papa Noël, de notre Tino Rossi national! (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1940/49", Polygram Direct)

Vivre pour le meilleur (1999)

Johnny Hallyday: Vivre pour le meilleur (1999)

Vivre pour le meilleur by Johnny Hallyday on Grooveshark

Paru en 1999, Sang pour sang a été enregistré sous l'effet de l'intense complicité entre Johnny Hallyday et son fils David, qui a composé la musique des 13 chansons de l'album. Parmi elles, Vivre pour le meilleur, qui sur des paroles de Lionel Florence, résume assez bien la démarche artistique de Johnny depuis le début des années 60. Une chanson a la mélodie pénétrante qui justifie pleinement l'énorme succès commercial de l'album. (Source: Fascicule "L'encyclopédie de la chanson française n°11", Universal Collections)

Vivre (1997)

Noa: Vivre (1997)

Vivre by Noa on Grooveshark

Le fantastique succès rencontré par l'album Notre Dame de Paris, puisqu'il s'était vendu à plus de 200 000 exemplaires avant même la création de la comédie musicale au Palais des Congrès en septembre 1998; doit pour beaucoup à la voix magique de Noa. Chanteuse romantique par excellence, Noa a été éblouissante dans son rôle d'Esmeralda et dans son interprétation de Vivre, qui témoigne par ailleurs de l"heureuse entente artistique entre Luc Plamondon et Richard Cocciante. (Source: Fascicule "L'encyclopédie de la chanson française n°11", Universal Collections)

samedi 26 juillet 2014

Vive la République, vive la liberté (1996)

Tri Yann: Vive la République, vive la liberté (1996)

Vive La République, Vive La Liberté (Inédit) by Tri Yann on Grooveshark

Les 18 et 19 janvier 2001, les "Trois Jean" de Nantes décident de fêter leur 30 ans de carrière dans la ville de leurs débuts. L'occasion d'inviter plusieurs artistes qui ont collaboré, de près ou de loin, avec le légendaire trio nantais. Le quatuor Troellenn, Konan et ses amis sonneurs, mais surtout quelques invités surprise qui n'ont plus à se faire un nom dans le domaine de la musique bretonne: Mélanie Favennec, qui interprète pour l'occasion De la lune à la lune, Gilles Servat, le compagnon de route des débuts, Bernard Baudriller, l'un des fondateurs du groupe, et bien d'autres. Pour le finale de cette rencontre émouvante, tous ces artistes reprirent en choeur et avec le public Vive la République, vive la liberté! (Source: Fiche "Vive la république, vive la liberté", Collection "plaisir de chanter", Editions Atlas)

Voyage en Italie (1996)

Lilicub: Voyage en Italie (1996)

Voyage en Italie by Lilicub on Grooveshark

Formé en 1993 par Catherine, philippe et Benoit, Lilicub sortait 3 ans plus tard son premier album. Voyage en Italie faisait un carton immédiat, au point que la chanson éponyme a été classée n°8 au mois de mai. La recette du trio? Une envie folle de sortir des sentiers battus et une vraie passion pour les rythmes latino-américains empreints de pop. (Source: Fascicule "L'encyclopédie de la chanson française n°30", Universal Music Collections)

Voilà voilà (1995)

Rachid Taha: Voilà voilà (1995)

Voilà Voilà by Rachid Taha on Grooveshark

On se souvient d'une Douce France créée par Charles Trenet et bousculée par le groupe Carte de séjour en 1986. Rachid Taha était l'un des chanteur de ce groupe qui inaugurait ce que l'on a nommé, par facilité médiatique, un "phénomène de banlieue". Mais il est réducteur et impropre de limiter le parcours de Rachid Taha à ce cliché. Dès 1989, il décide de poursuivre sa carrière sous son seul nom. Malheureusement son premier album (Barbès) sort en pleine Guerre du Golfe. Les radios, craignant des débordements racistes, refusent de passer l'album. Il en faut bien plus à Rachid pour se décourager. En 1993, il enregistre sous la houlette du guitariste réputé Steve Hillage, qui faisait partie du groupe Gong dans les années 70. Les deux hommes se connaissent bien. "11 ans de connivence, c'est plus qu'une simple collaboration", avoue le chanteur. Cette connivence donne naissance à un Voilà voilà qui conquiert un public exigeant et enthousiaste. (Source: Fascicule "Les plus belles chansons françaises n°32 (1995)", Editions Atlas)

Voilà l'été (1993)

les Négresses vertes: Voilà l'été (1993)

Voila L'été by Les Négresses Vertes on Grooveshark

Une bonne dose de world music, une autre de rock, et, pour couronner le tout, une verve populaire qui renoue avec la tradition populaire des années 30 et 40, les Négresses Vertes ont illuminée la musique française des années 80. Dès la parution de son premier album Mlah en 1991, le groupe annonçait la couleur-cette touche exotique qui appelait aux plus savants métissages. Voilà l'été en est extrait. Une chanson qui a fait écrire à un journaliste du New-York Times: "Plus les Négresses Vertes ont d'influences ethniques diverses, plus elles ont l'air résolument français." (Source: Fascicule "L'encyclopédie de la chanson française n°11", Universal Collections)

les Voyages immobiles (1992)

Etienne Daho: les Voyages immobiles (1992)

Les Voyages Immobiles by Étienne Daho on Grooveshark

3e single extrait de l'album Paris ailleurs, cette chanson particulièrement sensuelle révèle un Etienne Daho plus habile que jamais à manier et marier les mots. Sous sa plume, l'eau, le vent et le feu s'unissent dans une danse amoureuse, à la poésie marquée. Si les compositions précédentes de Daho laissaient entrevoir sa science du verbe, celle-ci ne laisse plus aucun doute sur ses capacités. Interrogé à ce sujet, il reconnait volontiers que ses albums antérieurs étaient loin d'être aussi aboutis que Paris ailleurs, pour lequel il a enfin pu imposer le rythme de travail qui lui convient. De tous les titres du disque, Les Voyages immobiles est peut être le plus beau. (Source: Fascicule "Les plus belles chansons françaises n°29 (1992)", Editions Atlas)

Vattene amore (1989)

Mietta & Minghi: Vattene amore (1990)

Vattene Amore by Amedeo Minghi & Mietta on Grooveshark

Née en 1969, la chanteuse italienne Mietta se fait connaître en 1989 lorsqu'elle est élue révélation du festival de San Remo pour son interprétation de Canzoni. L'année suivante, c'est de nouveau le triomphe-cette fois avec Vattene amore qui, chanté en duo avec Amedeo Monghi, va atteindre la 1ère place des hit-parades italiens et remporter l'Eurovision en Norvège. (Source: Fascicule "Au Coeur des Slows n°7", Universal Collections)

Voilà c'est fini (1989)

Jean-Louis Aubert: Voilà, c'est fini (1989)

Voilà c'est fini by Jean-Louis Aubert on Grooveshark

C'est sous le simple non de Jean-Louis Aubet, et non plus sous celui d'Aubert'n'Ko, que l'ex-guitariste de Téléphone à enregistré son 2e opus en 1989. Celui-ci, en plus d'avoir été enregistré avec l'aide notamment de Paul Personne et d'Axel Bauer, révélait de la part du rocker français une fibre écologique et un intérêt réel pour les ballades. Ainsi, sorti en single, Voilà, c'est fini est l'une des grandes réussites de l'album. (Source: Fascicule "L'encyclopédie de la chanson française n°11", Universal Collections)

les Valses de Vienne (1989)

François Feldman: les Valses de Vienne (1989)

Les valses de Vienne by Francois Feldman on Grooveshark

Si les premiers 45 tours de François Feldman n'ont pas marché comme il l'aurait souhaité, en revanche, il a frappé un très grand coup avec son premier album, qui, intitulé, Vivre, vivre, est sorti en 1988. L'année suivante, fort de ce franc succès, il poursuivait sur sa lancée et gratifiait son public, devenu très large, d'un 2e opus, Une présence, qui comprend notamment Les valses de Vienne. Outre-Manche, dans les années 80, on parlait d nouveaux romantiques. Le terme s'applique également à Feldman, qui a enregistré là l'une des plus belles compositions de la décennie, laquelle a trouvé la 1ère place du Top 50. (Source: Fascicule "L'encyclopédie de la chanson française n°11", Universal Collections)

la Vie la nuit (1988)

Début de Soirée: la Vie la nuit (1988)

la vie la nuit by debut de soiree on Grooveshark

Quelques mois seulement après Nuit de folie qui, le terme est faible, avait fait un carton dans le Top 50 et sur les pistes de danse, Début de Soirée récidivait avec La vie la nuit. La chanson, en plus d'avoir été classée n°2 dans le Top 50 en janvier 1989, s'est vendue à 800 000 exemplaires. Plus encore, avec La vie la nuit, l'ambiance était à nouveau assurée-et pas seulement en début de soirée... (Source: Fascicule "L'encyclopédie de la chanson française n°30", Universal Music Collections)

Viva la vida (1988)

Michel Fugain: Viva la vida (1988)

Viva La Vida by Michel Fugain on Grooveshark

Seul ou à la tête du Big Bazar, Michel Fugain a traversé les années 70 en dispensant autour de lui joie de vivre et belles mélodies. Sans doute est-ce pour cela qu'il a décidé un beau jour de faire le point. Ce n'est qu'à la fin des années 80 (en 1988 précisément) que Fugain est revenu à la chanson. Et quel retour! Viva la vida, chaleureux et sensuel comme l'est la musique latino-américaine, est un des titres emblématiques de son riche répertoire. (Source: Fascicule "L'encyclopédie de la chanson française n°11", Universal Collections)

vendredi 25 juillet 2014

Vélomoteur (1987)

Les Calamités: Vélomoteur (1987)

Vélomoteur by Les Calamités on Grooveshark

Sous l'égide de Serge Gainsbourg, Brigitte Bardot chantait qu'elle n'avait "besoin de personne en Harley Davidson". Quelques 20 ans plus tard, en 1988 précisément, les Calamités traçaient la route vers le succès en...Vélomoteur. Avec A caus' des garçons, C'est la ouate ou Tchiki boum, Vélmoteur confirmait l'excellente santé de la pop à la française à la fin des années 80. Un tube du "yéyé revival" qui est entré dans les classements au printemps. (Source: Fascicule "L'encyclopédie de la chanson française n°30", Universal Music Collections)

Vingt ans (1987)

Pierre Bachelet: Vingt ans (1987)

En ce temps la j'avais vingt ans by compil on Grooveshark

Pierre Bachelet, qui, avec Elle est d'ailleurs, était apparu comme le défenseur d'une chanson française assez traditionnelle, en tout cas intimiste, a poursuivi sa route tout au long des années 80. En 1986, il enregistrait l'album Vingt ans, dont la chanson-titre devait connaître un large succès. Elle a atteint la 12e place du Top 50 en décembre 1987. (Source: Fascicule "L'encyclopédie de la chanson française n°11", Universal Collections)

Viens boire un petit coup à la maison (1987)

Licence IV: Viens boire un petit coup à la maison (1987)

Viens Boire Un Petit Coup À La Maison by Licence IV on Grooveshark

Avec l'accordéoniste de Renaud (et de Pierre Perret) et le secrétaire de l'animateur Patrick Sébastien aux commandes de licence IV ne pouvait guère donner dans la dentelle, mais plutôt dans ce que la France a sans doute de plus cher. C'est à dire le vin. Paru en 1987, Viens boire un petit coup à la maison, quitte à dresser sur leurs ergots les responsables de la sécurité routière, a connu un succès populaire énorme auprès des fidèles de Bison Futé. Le 45 tours a été n°1 des ventes d'avril à juin et a été certifié disque de platine. (Source: Fascicule "L'encyclopédie de la chanson française n°30", Universal Music Collections)

Voyage voyage (1987)

Desireles: Voyage voyage (1987)

Voyage Voyage by Desireless on Grooveshark

Il ne fait aucun doute que sa coupe de cheveux n'est pas passé inaperçue. Mais c'est surtout grâce à Voayge voyage que Désireless a marqué de son empreinte le paysage musical français en 1987, puisque cette chanson a été n°2 du Top 50 en janvier; Composition de Rivat et Dubois, Voyage voyage a même fait un vrai triomphe hors des frontières. Ode à l'évasion, à la mélodie imparable, le single est depuis devenu un classique (et a servi d'(illustration sonore pour une pub TV). (Source: Fascicule "L'encyclopédie de la chanson française n°30", Universal Music Collections)

V.I.P. (1986)

Françoise Hardy: V.I.P. (1986)

V.I.P. by Francoise Hardy on Grooveshark

20 ans après Tous les garçons et les filles, Françoise Hardy poursuivait sa carrière à l'abri de toute complaisance, même si l'astrologie devenait l'un de ses centre d'intérêt. Après Moi vouloir toi, qui est une chanson de Louis Chedid, l'égérie de la nouvelle scène française reprenait les chemins des studios pour l'enregistrement de V.I.P. Une chanson toute en finesse, marquée par la collaboration entre la chanteuse et Jean-Noël Chaléat, et qui a été en tête de play lists des stations FM en 1986. (Source: Fascicule "L'encyclopédie de la chanson française n°11", Universal Collections)

Vieille canaille (1986)

Serge Gainsbourg & Eddy Mitchell: Vieille canaille (1986)

Vieille canaille by Eddy Mitchell - Serge Gainsbourg on Grooveshark

C'est un cinquantaine d'année après avoir écouté pour la première fois la version originale américaine que Serge Gainsbourg adaptait You rascal me en français sous le titre de Vieille canaille-mais sur rythme reggae. 7 ans plus tard, il réalisait une seconde version, cette fois avec son ami Eddy Mitchell et dans une version swing absolument superbe. Cette chanson, beau succès de l'année 1986, se trouve sur l'album d'Eddy, Eddy Paris Mitchell. (Source: Fascicule "L'encyclopédie de la chanson française n°11", Universal Collections)