Georges Brassens: le Vent (1954)
Il est difficile pour le promeneur qui "par hasard" ou par nécessite, emprunte le Pont des Arts, de ne pas fredonner la mélodie impertinente de Georges Brassens, désormais indissociable de cette ancienne passerelle de 155 mètres de long, érigée sous le Consulat entre 1802 et 1804. Après son effondrement en 1979, le Pont des Arts fut reconstruit à l'identique en 1982, en dépit de nombreux détracteurs qui lui auraient préféré un pont carrossable. Rendu aux piétons, il est désormais classé Monument historique. En dépit "des jean-foutre et des gens probes", on peut à nouveau y déambuler, à pied ou à vélo, tout en se moquant du vent fripon qui retrousse les jupons et fait s'envoler les chapeaux. Comme l'écrit René Fallet, l'ami de toujours: "Ce vent n'est pas gratuit. C'est encore et toujours un vent de fronde." (Source: Fiche "Le vent", Collection "plaisir de chanter", Editions Atlas)
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