Patsy Cline n'a pas été la première femme a s'imposer dans le monde de la country-Patsy Montana et Kitty Wells y étaient parvenues avant elle-, mais elle a beaucoup contribué à l'écriture du grnad livre de ce genre musical et son enseignement a profondément marqué la quasi-totalité des interprètes, de George Jones à Trisha Yearwood. Si Montana a donné un son très simples à ses disques et Wells, chanté sur un ton nasillard bien en accord avec celui de ses guitaristes, le style fluide de Patsy Cline a combiné le désir de raconter une bonne histoire country et le sens du tragique d'une chanteuse pop.
Elle a été assistée en cela par Owen Bradley, responsable du bureau de Nashville de Decca où elle signa avec ce label en 1960. Cline avait connu un premier succès en 1957 avec Walkin' After Midnight, mais aucun de ses singles suivants n'avait accedé aux hit-parades. Le changement de label lui a été bénéfique. Première collaboration du duo, I fall to pieces est arrivé en première place dans les hit-parades country et a réussi à se placer en 12e position dans le Hot 100 de Billboard.
Cline a assis sa réputation en faisant suivre I fall to pieces par Crazy, un des premiers tubes écrits par Willies Nelson. La carrière prometteuse de la chanteuse s'est achevée brutalement en 1963 quand, à 30 ans, elle a péri dans le crash de l'avion qui transportait également les chanteurs Cowboy Copas et Hawkshaw Hawkins. Le pilote était Randy Hugues, le manager de Cline. (Source: Les 1001 chansons..., Editions Flammarion)
Interprétée pour la première fois sous la forme d'un duo en partie chanté et en partie parlé par Dick Powell et Ruby Keeler dans le film Dames de 1934, la chanson I only have eyes for you est rapidement devenue un classique des répertoires. Elle était un morceau privilégié des artistes du doo-wop, notamment Tin Pan Alley, durant les années 50. Il est un peu surprenant que son enregistrement ait incombé aux Flamingos, un groupe de Chicago qui avait réalisé plus d'une dizaine de titres qui n'avaient pas marché entre 1953 et 1958.
L'arrivée parmi les Flamingos de l'arrangeur Terry Johnson et du producteur George Goldner a suscité un nouvel intérêt pour le groupe. Ce sextette est entré pour la première fois au hit-parade avec Lovers never say goodbye avant que Goldner ne l'encourage à collaborer avec Tin Pan Alley pour puiser de l'inspiration chez ce dernier. Le succès à été immédiat: soutenue par une section rythmique majestueuse, la voix plaintive et élégante de Nate Nelson est rehaussé par un choeur qui fait écho au solliste en arrière-plan. Ce chant s'avère à la fois éthéré et pénétrant. La chanson est devenue le titre privilégié du groupe et reste l'un des morceaux les plus impressionnants des années 50.
Le groupe n'a jamais eu autant de succès avec ses autres titres. La chanson a cependant été immortalisée grâce à sa reprise dans le titre American Graffiti de George Lucas en 1973, et 25 ans plus tard dans un épisode de Buffy contre les vampires. (Source: Les 1001 chansons..., Editions Flammarion)
C'est en entendant jouer un musicien de hillbilly de Memphis qu'Harold Jenkins a songer à faire carrière dans le show-businness. Il a vite compris qu'il aurait besoin d'un nom de scène aussi mémorable que celui d'Elvis Presley, et il s'en est trouvé un en associant le nom des villes de Conway, dans l'Arkansas et de Twitty, au Texas.
Dans cette chanson novatrice, Twitty imite la diction peu articulée d'Elvis à la perfection, tandis que le groupe d'hommes égrenant la mélodie en chantant des "ba-ba-ba-bum" n'est autre que le propre ensemble vocal d'Elvis, The Jordanaires. Si sa sortie en 1958 tirait sans doute parti du fait que le King accomplissait son service national, It's only make believe n'a rien d'un pastiche servile et anticipe les chansons evoquant les conflits entre conjoints qui caractérisent le travail ultérieur de Presley, à l'époque de Vegas.
La chanson, qui décrit un amour à sens unique, évoque le succès des Platters de 1956, My prayer, mais si celui ci était nostalgique et optimiste, le titre de Conway Twitty est pessimiste. La tonalité de la chanson monte à chaque ligne tandis que Twitty énonce ses espoirs et ses rêves, pour les rejeter ensuite en reprenant le refrain, à l'origine du titre.
La chanson, n°1 de part et d'autre de l'Atlantique, a fait l'objet de dizaines de reprises, et annonçait aussi les mélodrames sentimentaux de Roy Orbison dans les années 60. Cela n'est pas un si mauvais héritage pour une chanson écrite en à peine 7 minutes durant l'entracte d'un concert. (Source: Les 1001 chansons..., Editions Flammarion)
I put a spell on you est un enregistrement réellement extraordinaire, qualifié de "cannibalistique". La chanson a été bannie des programmes radiophoniques lorsqu'elle a été éditée par la filiale spécialisée dans le R&B de Columbia Records, Okeh, en 1956. L'orchestre dont faisait partie le saxophoniste Sam "The Man" Taylor joue une valse de style jazzy relativement discrète, tandis que l'ancien boxeur qu'était Hawkins crie, braille, hurle et gémit tout du long.
Le titre n'a jamais été un grand "tube", mais a fini par être vendu à 1 million d'exemplaires. Hawkins aimait dire qu'il avait souhaité que la chanson soit une ballade, mais que sa prestation démente était le résultat d'une fête au studio au cours de laquelle il était tellement ivre qu'il avait oublié la session d'enregistrement. Il avait soi disant dû apprendre la chanson en écoutant le disque pour pouvoir l'interpréter en direct. Encouragé par le DJ new yorkais Alan Freed, Hawkins avait conçu un numéro pour accompagner cette chanson originale. Il arrivait donc sur scène dans un cercueil avec une cape et un crâne baptisé Henry. I put a spell on you figure dans le film de Jim Jarmush Stranger than paradise de 1984, et Hawkins lui-même a joué le rôle d'un employé de bureau dans Mystery Train du même réalisateur en 1989. Hawkins a part ailleur eu une grande influence sur le shock rock, avec ses disciples comme Alice Cooper, Arthur Brown et Screaming Lord Sutch. (Source: Les 1001 chansons..., Editions Flammarion)
Enregistré par le propriétaire du studio Sun, Sam Phillips, à l'aube de la carrière de Cash, I walk the line semble à la fois naïf et profond. Une orchestration métallique identique caractérisait les premiers succès d'Elvis Presley. La partition de guitare peut sembler démodée aujourd'hui, mais les paroles de la chanson possèdent une sagesse qui lui a permis de durer.
Lorsque Cash chante "I keep a close watch on his heart of mine (je garde un oeil sur mon amour, sa vulnérabilité est perceptible, même s'il ne l'exprime pas clairement. Quant à la musique, elle est inattendue: chaque vers est précédé de quelques secondes de bourdonnements, une technique hypnotique que Cash avait expliqué utiliser pour trouver la bonne tonalité (l'enregistrement original de 1956 comportait un changement de tonalité avant chaque vers). Cette technique donne à la chanson un caractère contemplatif. I walk the line a été réenregistrer pour réaliser l'album du même non, 8 ans après sa sortie sous forme de single, après avoir fait l'objet d'un nouvel arrangement et d'une production épurée. La chanson a également donné son titre à un film de 1970 et à la biographie du chanteur sorti au cinéma en 2005. Cash a écrit des chansons plus ambitieuses et plus engagées au cours de sa longue carrière, mais peu évoquent aussi clairement la condition humaine que celle-ci. I walk the line s'exprime avec une clarté absolue à l'intention de tout ceux qui sont disposés à écouter. (Source: Les 1001 chansons..., Editions Flammarion)
20 ans avant que Frank Sinatra n'interprète I've got you under my skin, la chanteuse et actrice américaine Virginia Bruce avait chanté ce morceau dans la comédie musicale L'amiral mène la danse (1936). Sinatra, lui, a repris cette chanson écrite par Cole Porter dans les années 40, mais c'est en 1956 qu'il en a réalisé le meilleur enregistrement, grâce à un arrangement swingué pour big band de Nelson Riddle. La pièce musicale maîtresse de la chanson-le crescendo lent, couronné par le solo de trombone à coulisse de Milt Benrhardt-était inspirée en partie par le Boléro de Ravel, mais aussi d'une certaine façon par 23 degress North 82 degress West de Stan Kenton.
Premier titre de la face 2 de l'album Swings for swingin' Lovers!, n°2 au hit-parade, le morceau révélait tout l'exubérance d'un artiste au sommet de son art. L'album avait fait encore mieux au Royaume-Uni en se plaçant au sommet du tout premier hit-parade britannique des albums en juillet 1956 et, curieusement, avait même figuré au hit-parade des singles un mois plus tôt. Cependant, I've got you under my skin n'a fait l'objet d'une couverture médiatique à titre individuel que beaucoup plus tard.
Sinatra éprouvait une passion durable pour cette chanson et l'a interprétée au cours de ses concerts jusqu'à ses toutes dernières apparitions, en 1994. Le chanteur de légende en parlait souvent en disant qu'il s'agissait de "l'heure de gloire de Nelson Riddle". (Source: Les 1001 chansons..., Editions Flammarion)
Même s'il se vantait en s'attribuant le surnom "The Originator" (L'inventeur) et s'il a influencé beaucoup de monde, de Buddy Holly à U2, Bo Diddley était un pionnier du rock assez improbable. Né sous le nom d'Elias Otha Bates dans le Mississippi en 1928, Diddley jouait d'une guitare rectangulaire couverte de fourrure de lapin. Il reste dans les mémoires grâce à l'omniprésence de sa rythmique, le "Diddley beat".
Ayant commencé à jouer de la musique au coin des rues de Chicago à la fin de 1954, Diddley avait enregistré des versions de démonstration de deux chansons: uncle John (dont les paroles osées ont été expurgées ensuite lorsque le morceau a été réintitulé Bo Diddley) et une autre, inspirée par un titre de Muddy Waters vieux de quelques années et intitulé également I'm a man. Dans la version interprétée par Bo Diddley, construite sur le même accompagnement à la guitare que la chanson de Waters, l'artiste se vante de ses exploits sexuels sur une ballade de blues lascive.
Réenregistrée ensuite dans les légendaires studios Chess, I'm a man figurait sur la face B du premier single de Bo, qui a occupé la première place des hit-parades du R&B au moment de sa sortie, en mars 1955. Cette version était clle qu'avaient découvert les beat-bands britanniques lorsque Bo avait fait une tournée en Europe en 1963-la reprise présente sur la compilation américaine des Yardbirds, Having a Rave Up étant aussi devenue une source d'inspiration pour plusieurs groupes de rock garage blancs lors de sa sortie en 1965. (Source: Les 1001 chansons..., Editions Flammarion)
L'album-concept est aujourd'hui parfois dénigré et considéré comme le fruit-le produit- d'une imagination artistique pompeuse soutenue par un emballage commercial grossier. Cependant, l'idée d'un album contenant de la musique unifiée par un thème ou une ambiance et spécifiquement programmé du début à la fin fait l'objet d'un précédent honorable par Frank Sinatra, l'un des premiers chanteurs à réaliser le potentiel artistique de ce format.
Sinatra avait déjà expérimenté cette idée avec des recueils de chansons ayant une thématique commune (Songs for young lovers et Swing Easy), mais a perfectionné le concept d'album avec In the wee small hours. Commençant par le morceau -titre, le recueil de 16 chansons-des ballades spécialement enregistrées pour l'album et joliment arrangées pour un petit ensemble instrumental et une section de cordes par Nelson Riddle-évoque la solitude nocturne et les remords résultant d'un amour perdu.
Il y était question de l'actrice Ava Gardner, qui avait épousé Frank Sinatra en 1951. La relation tumultueuse des deux artistes avait abouti à un divorce en 1957. Le morceau-titre met en place le décor. Sinatra pense avec tristesse à la femme qu'il a perdu et regrette les erreurs qu'il a commises. In the wee small hours in the morning a été écrite spécialement pour cet album, et les autres chansons -de Cole Porter, ou de Rodgers & Hart, par exemple- développent l'idée de perte. (Source: Les 1001 chansons..., Editions Flammarion)
La musique country a longtemps hésité entre art et confession, talent et authenticité. Hank Williams est réellement parvenu a concilier les deux extrêmes. C'était un compositeur et un chanteur doué. Davantage que tout autre artiste de country avant lui, il a évoqué sa vie dans ses chansons, qu'il se lamente sarcastiquement sur le manque de bière (My Bucket's got a hole in it, révélant son alcoolisme débilitant) ou anticipe étrangement sa propre disparition (I'll never get out of this world alive, une chanson sortie quelques semaines avant sa mort). Apparemment écrite à propos de son mariage chaotique, I'm so lonesome I could cry, mêle de façon caractéristique l'autobiographie et l'imagination. I'm so lonesome I could cry est une chanson inhabituelle dans le répertoire de Williams, dans le sens où elle n'est pas conçue comme une chanson, mais comme un poème. Le chanteur avait été invité à enregistrer une série de récitations au début des années 50, et I'm so lonesome, Ic could cry est semble t'il de la même veine que ces récitations. Toutefois, Williams a dû changer d'avis, et a ensuite mis ses mots en musique sur un air simple et mélancolique avec une mesure à 3/4.
Figurant sur la face B de My Bucket's got a hole in it, la chanson n'a pas eu de succès à l'époque. en revanche, elle est depuis devenue la pierre angulaire de l'existence malheureuse de Williams, qui l'a terminée, ayant consommé de la morphine et de l'alcool, sur le siège arrière d'une voiture, le jour du Nouvel An en 1953. Il était alors âgé de 29 ans. (Source: Les 1001 chansons..., Editions Flammarion)
Gersky: Ils ont rendu l'Alsace et la Lorraine (1919)
Cette chanson constitue une réponse à Alexandre Chrétienno, qui avait créé en 1871, Vous n'aurez pas l'Alsace et la Lorraine sur la scène de l'Eldorado. (Source: Y'a d'la France en chansons,Editions Larousse)
Après la Seconde Guerre mondiale, c'est sur un périmètre compris entre le Quartier Latin et Saint-Germain-des-Prés que la chanson va régner. La page Montmartre impulsée par le Chat Noir est tournée. Les caf'conc' ont disparu, débordés par le music-hall. Les nouveaux lieux portent des noms entrés dans la légende. Le Tabou, L'Echelle de Jacob, L'Ecluse, la Colombe, Le Cheval d'or, Les Trois Baudets magnétisent le public d'alors. Caves ou cabarets, ils servent de rampe de lancement à des artistes qui vont marquer. Catherine Sauvage, Léo Ferré, Boby Lapointe, Francesca Solleville, Barbara, Mouloudji y rodent un répertoire où le mot retrouve une place de choix. Cette vie nocturne a sa reine, Juliette Gréco, et son prince, Boris Vian. Ils résument à eux deux le parfum sulfureux qu'inspire, aux "gens ordinaires", cette rive gauche, partagée entre le jazz et une nouvelle chanson à laquelle elle donnera un nom. Les années 60 et la première vague rock vont porter un coup d'arrêt à cette très belle histoire. (Source: Y'a d'la France en chansons, Editions Larousse)
Montéhus (1872-1952) est un représentant éminent de la mouvance anarchiste et anarcho-syndicaliste (Le chant des jeunes gardes, La Butte Rouge, Gloire au 17e), même si la plus grande partie de son inspiration relève davantage de l'inspiration populiste et réaliste. En 1914, il rejoindra l'Union sacré. Marc Ogeret a repris une partie de son répertoire au cours des années 70. (Source:Y'a d'la France en chansons, Editions Larousse)
Composée pendant la guerre, en zone libre, cette chanson fait carrière dans la France occupée. Après l'exil en Amérique du Sud, à l'occupation allemande, Misraki revient en France. Il devient l'un des plus prestigieux compositeurs français. Insensiblement est l'une de ses plus grandes réussites, qui le place au même rang que les meilleurs mélodistes américains, comme Irving Berlin. Sa fraîcheur d'inspiration lui a permis d'être aussi à l'aise dans la fantaisie que dans la chanson d'amour. (Source: La Chanson Française à travers ses succès: Pierre Saka, Editions Larousse)
C'est dans les églises et sur les trottoirs de Chicago que R. Kelly a commencé sa carrière. Une initiation qui lui vaut aujourd'hui de tenir une place de choix vsur le devantg de la scène R&B. Le single If I could turn back the hands of time est extrait du double CD R, qui est un long poème à l'amour, qu'il soit physique ou cérébral. (Source: Fascicule "Au Coeur des Slows n°3", Universal Collections)
Sa voix limpide comme un cristal de roche et sa fraîche blondeur ont surgi au cours de l'été 1998 sur les ondes et les écrans pour s'inscrire dans le ton de la mode du groove avec son single In. Dès l'âge de 11 ans, au coeur de sa Normandie natale, Loïs avait décidé de vouer sa vie à ne carrière dans le monde du spectacle. Après des années de pratique de la danse classique, c'est vers la musique qu'elle s'est tournée, et c'est à Paris qu'elle a pris des cours de chant, de comédie et d'expression corporelle. A 21 ans son chemin a croisé celui du compositeur Jean-Patrick Allouche: un coup de foudre artistique dont on n'a pas fini d ressentir les effets: écoutez l'album Insomnies pour vous en convaincre. (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1998" Polygram Direct)
Après avoir exprimé son talent de chanteur dans les choeurs des églises puis sur les trottoirs de Chicago, R. Kelly s'impose comme un des maîtres de la nouvelle scène afro-américaine. Un statut qu'il assume depuis Born into the 90's, paru en 1992. Avec l'album R (1997), auquel ont notamment participé Céline Dion, Keith Murray et Jay-Z, R. Kelly poursuit son voyage musical où la sensualité fait loi. N°1 en Grande-Bretagne et n°2 aux Etats Unis, I believe I can fly est un joyau indémodable du R&B. (Source: Fascicule "Au Coeur des Slows n°13", Universal Collections)
1996 a été une année particulièrement féconde pour Mylène Farmer. Son album Anamorphosée a fait partie des meilleures ventes et L'instant X, sorti en single, a frôlé les 200 000 exemplaires vendus. Quant à ses shows, ils sont sans conteste parmi les plus élaborés et les plus audacieux de la scène musicale de langue française. Il faut dire que Mylène possède pour cela le répertoire idéal. Ainsi, L'instant X montre à quel point il est bien difficile de classer la chanteuse. Elle manie le soufre avec un art consommé, à moins que ça ne soit l'expression d'un mal de vivre. Elle chante d'une voix fragile et émouvante, tout en partageant son temps entre Paris et Los Angeles.
Cette chanson est aussi un nouvel hommage de Mylène Farmer et de Laurent Boutonnat à l'univers d'Edgar Allan Poe, plus particulièrement aux Aventures d'Arthur Gordon Pym, mais un hommage qui, chez eux, est toujours à prendre au second degré... (Source: Fascicule "Les plus belles chansons françaises n°33 (1996)", Editions Atlas)
Duo vocal "made in England", Shelie et Karen ne cachent pas leur admiration pour Kate Bush et Prince lorsqu'elles commencent à se produire. Une double influence qui séduit Dave Stewart. Ainsi, après les avoir rebaptisées Alisha's Attic, l'ex-éminence griise d'Eurythmics produit leur premier opus qui, intitulé Alisha Rules the World parait en 1996. Le premier single qui en est extrait se nomme I am I Fell: il entre dans les hit-parades d'Albion au cours de l'été. (Source: Fascicule "Au Coeur des Slows n°16", Universal Collections)
Originaire de Cardiff au pays de Galles, Donna Lewis signe un contrat d'enregistrement chez Warner après avoir enthousiasmé les habitués des clubs de Birmingham. Dès son premier single, elle connaît le succès. Extrait de l'album Now In A Minute, I Love You Always Forever atteint en effet la 5e place des charts britanniques en septembre 1996. Quant à Donna Lewis, elle est déjà comparée à Kate Bush. (Source: Fascicule "Au Coeur des Slows n°14", Universal Collections)