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samedi 23 août 2014

Goodnight, Irene (1950)

The Weavers: Goodnight, Irene (1950)

Goodnight Irene by The Weavers on Grooveshark

La légende veut que Goodnight, Irene ait permis à l'homme qui a rendu la chanson populaire de sortir de prison en 1934. Huddie Ledbetter, surnommé "Lead Belly" avait été gracié de son crime, une tentative de meurtre, en grand partie parce que le gouverneur de Louisiane avait apprécié l'enregistrement que le musicien de blues avait fait d'Irene.
L'origine exacte d'Irene est inconnue. La chanson est souvent atribué à Lead Belly, mais celui-ci l'avait apprise de son oncle. Elle pourrait donc remonter aux années 1880, date a laquelle Gussie Lord Davis avait chanté Irene, Good Night. Quel qu'ait été le premier inteprète de cette histoire d'amour, les auditeurs peuvent être reconnaissants envers John et Alan Lomax d'avoir enregistré la version de Lead Belly. En effet, la composition est devenue l'un des plus grands standards populaires américains du XXe siècle. La version qui a réellement consolidé ce statut, toutefois,n'était pas celle de Lead Belly, mais celle de Weavers.
Le quartette populaire de Pete Seeger, qui tenait directement de l'air de Lead Belly, a supprimé certains des vers les plus controversés de la composition, notamment "And if Irene turns her back on me, I'm gonna take morphine and die" (Et si Irene me tourne le dos, je prendrai de la morphine pour mourir). Cependant, ces paroles ainsi édulcorées ont permis à Irene de plaire à des millions de personnes. La chanson est devenue n°1 aux Etats Unis; de nombreux autres artistes, de Franck Sinatra à Raffi, ont réalisé leur propre version. (Source: Les 1001 chansons..., Editions Flammarion)

Good rockin' tonight (1947)

Roy Brown: Good Rockin' tonight (1947)

Good Rockin' Tonight - Roy Brown by Fuel 2000 Compilations on Grooveshark

Roy Brown continue de figurer parmi les plus grands "héros perdus" du rock et de la soul. Avec Good Rockin' Tonight, il a offert à l'Amérique d'après guerre un titre emblématique du nouveau genre musical qui était en train de naître. Brown, né en Louisiane, a grandi en chantant du gospel. Au début il imitait Bing Crosby, puis a rapidement changé de style en voyant que le public de Houston lançait de l'argent aux chanteurs de blues.
La présence sur scène et la polyvalence musicale ont fait de Brown le chanteur noir le plus apprécié de la Nouvelle Orleans. Il a écrit Good Rockin' Tonight en 1946 et interprété la chanson aux côtés du pianiste de boogie-woogie Cecil Gant. Gant était si enthousiasmé par ce titre qu'il a appelé Jules Braun du label Deluxe Records au New Jersey et a demandé à Brown de le lui chanter au téléphone. Braun s'est ensuite empressé de dire à Gant de donner à Brown une centaine de dollars, de lui trouver une chambre au New Drop et d garder un oeil sur le musicien. Arrivé à la Nouvelle Orleans, deux jours plus tard, Braun a organisé une séance d'enregistrement et sorti Good Rockin' Tonight en mai 1947.
Accompagné d'un orchestre d'instruments à vent, Brown a chanté Good Rockin' Tonight, un appel à danser le rock, en empruntant à la puissance brute et à l'enthousiasme du jump blues. La chanson, qui a connu un succès immédiat à la Nouvelle Orleans, a figuré au hit-parade national en 1948, puis est devenue n°1 des morceaux de R&B lorsqu'elle a été interprétée par le grand chanteur d blues Wynonie Harris. (Source: les 1001 chansons..., Editions Flammarion)

vendredi 22 août 2014

God Bless the Child (1941)

Billie Holyday: God Bless the Child (1941)

God Bless the Child by Billie Holiday on Grooveshark

Billie Holyday a rarement écrite ses chansons. God Bless the Child est une exception. Dans son autobiographie, Lady sings the blues, Billie Hollyday se souvient de l'une des disputes pénibles qui l'opposaient à sa mère, Sadie: celle-ci avait trait à l'argent. Elle a prononcé un vieux proverbe, God bless the child that's got his own (Dieu bénisse l'enfant qui s'en sort seul)- mots qu'elle a réutilisés ensuite comme point de départ d'une chanson.
God bless the child a été enregistrée le 9 mai 1941, à New York. Le groupe était constitué du pianiste Eddie Heywood et de son orchestre, incluant un trio de saxophonistes et un trompettiste célèbre Roy Eldridge, qui joue brièvement en solo. Le piano, la guitare, la basse et les percussions composent la section rythmique.
Holiday commence la chanson en interprétant de manière personnelle une phrase biblique (probablement Mathieu, 25:29:"Them that's got shall get/Them that's not shall lose" (Car on donnera à celui qui a,et il sera dnas l'abondance/ Mais a celui qui n'a pas on ôtera même ce qu'il a"). L'argent attire les amis, mais la pauvreté les éloigne. Cependant, l'enfant qui est autonome est immunisé contre les revers de fortune et véritablement béni. Cette déclaration de confiance en soi, énoncée par la voix malicieuse et sensible de l'artiste, a un impact désarmant. "Billie Holiday", a remarqué Joni Mitchell en 1998, "exprime le contenu et l'intention de chaque mot, même si cela est aux dépens de sa tessiture et de son timbre." (Source: Les 1001 chansons..., Editions Flammarion)

Guantanamera (1941)

Joseito Fernandez: Guantanamera (1941)

Guantanamera (orig.) by joseito fernandez on Grooveshark

La ville de Guantanamo est célèbres pour des raisons autres que musicales à l'heure actuelle, mais dans les années 30, elle était devenue synonyme à Cuba de la chanson cubaine la plus célèbre de tous les temps. Tout le monde, ou presque connait l'air et les paroles de son refrain, que reprend le titre initial. La chanson se réfère soit à une "femme d Guantanamo", soit à son style de musique, la guajira, une musique country cubaine.
José Fernandez Diaz (qui n'avait pas encore de nom de scène) a composé la chanson en 1928, en s'appuyant sur les mots d'un poème du célèbre nationaliste cubain José Marti. Originaire en réalité de la Havane, et nom de Guantanamo,  le propre groupe de Fernandez a débuté sur la station de radio CMCQ en 1935, en utilisant le thème principal de Guajira Guatanamera et en improvisant des décimas (poèmes de dix lignes) sur la mélodie. Il chantait ainsi dans le style du punto guajiro, créé au début du XVIIIe siècle par des fermiers cubains d'origine espagnole.
Fernandez n'a enregistré la chanson qu'en 1941 sous le titre Mi biognafia ("ma biographie). Dès 1943, il l'a interprété sur une autre station, en l'utilisant comme générique pour une émission de nouvelles et de débats. Lorsque l'émission s'est arrêtée, 14 ans plus tard, la chanson était ancrée dnas la mémoire collective cubaine. Ce n'est que lorsque l'icône folk américaine Pete Seeger l'a enregistrée en 1962, durant la crise des missiles cubains, que le reste du monde l'a découverte. (Source: Les 1001 chansons..., Editions Flammarion)

Gloomy Sunday (1941)

Billie Hollyday: Gloomy Sunday (1941)

Gloomy Sunday by Billie Holiday on Grooveshark

La musique pop vit de mythes, dont l'un des plus vivaces concerne la chanson écrite en 1933 sous le titre Szomorù Vasarnap par le compositeur hongrois Rezso Seress. A sa mélodie captivante et plaintive, influencée par le Magyar nota, musique hongroise mélangeant la musique tzigane, Seress a associé des paroles de Lazslo Javor faisant le portrait d'une p^me au coeur brisé.
La chanson a été traduite et intitulée Gloomy Sunday, à l'intention des auditeurs occidentaux puis enregistrée pour la première fois en 1936 par Hal Kemp et son orchestre. Elle a ensuite été chantée par des artistes comme Paul Robeson, Serge Gainsbourg, Elvis Costello et Björk, mais sa meilleur interprétation est celle de Billie Hollyday. Parallèlement à l'accompagnement mélancolique et discret de l'orchestre de Teddy Wilson, la prestation empreinte d'une douce tristesse de la chanteuse exprime la séduction de la mélodie ainsi que le caractère sombre des paroles.
Les paroles du titre anglais, écrites par Sam Lewis complètent la chanson original par un vers effrayant: "Would they be angry if I thought of joining you?" (Seraient ils en colère si je songeais à te rejoindre?") qui a trait au suicide. Beaucoup de stations de radio, dont la BBC ont refusé de diffuser Gloomy Sunday. Bizarrement, la chanson a fini par être associée à une vague de véritables suicides. La réputation troublante de sa chanson laissait Rezso Seress perplexe. Pourtant, il s'est lui-même suicidé en 1968. (Source: Les 1001 chansons..., Editions Flammarion)

dimanche 17 août 2014

les Galets d'Etretat (1972)

Charles Aznavour: les Galets d'Etretat (1972)



Cette chanson, écrite et interprétée par Charles Aznavour, servit pour le film éponyme de Sergio Gobbi. (Source: Y'a d'la France en chansons, Editions Larousse)

samedi 16 août 2014

Gosse de Paris (1929)

Mistinguett: Gosse de Paris (1929)

Gosse de Paris by Mistinguett on Grooveshark

Cette chanson, créée par Mistinguett reprend le thème récurrent du jeune Parisien, " à qui on le fait pas" et de la Parisienne, mutine et gouailleuse. (Source: Y'a d'la France en chansons, Editions Larousse)

mardi 12 août 2014

la Guerre de 14-18 (1956)

Georges Brassens: la Guerre de 14-18 (1956)

La guerre de 14-18 by Georges BRASSENS on Grooveshark

Même si les motifs profonds de la Première Guerre mondiale semblent beaucoup moins évidents que ceux de la Seconde, même si son cortège de morts et de destructions choqua profondément les esprits, elle restera longtemps comme la "Grande Guerre" (par opposition à la "drôle de guerre"), comme la manifestation la plus haute de la bravoure française. C'est contre cette croyance que s'oppose à sa manière souriante, l'anarchiste et pacifiste Georges Brassens, qui montrera le même scepticisme quant au second conflit mondial dans son autre chanson Les deux oncles. (Source: Y'a d'la France en chansons", Editions Larousse)

mardi 11 mars 2014

le Grand pardon ((1998)

Dabbatcha'zz: le Grand pardon (1998)

Le grand pardon by Dabatchazz on Grooveshark

Ça commence comme un slow au parfum des années 80, puis les scratches annoncent la couleur: nous sommes plongés dans un rap en français sombre et lancinant: Une histoire fatale/Trop de larmes ont coulé...Particularité de ce groupe atypique: il était né dans le Sentier plutôt que dans le 93, le fief de NTM; d'où ce titre évidente référence au Yom Kippour et au film d'Alexandre Arcady avec Roger Hanin! (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1998", Polygram Direct)

Gratte moi la tête (1996)

Claude Nougaro: Gratte moi la tête (1996)

Gratte moi la tête by Claude Nougaro on Grooveshark

Claude Nougaro, qui s'était nourri aux sources du jazz et de la musique brésilienne avant de les faire apprécier au public français, a su demeurer fidèle à ses passions tout en renouvelant son répertoire. Gratte moi la tête, qui fait désormais partie des compilations du chanteur d Toulouse, est une chanson qu'il affectionnait tout particulièrement. C'est avec un talent rare qu'il y développait le sens du swing. (Source: Fascicule "L'encyclopédie de la chanson française n°40", Polygram Collections)

Garde du corps (1996)

Eddy Mitchell: Garde du corps (1996)


Après 35 années de carrière, Eddy Mitchell demeurait au  milieu des années 90, une valeur sûre de la chanson française. En 1996, toujours en collaboration avec Pierre Papadiamandis, il sortait l'album Mr Eddy. Un album de 13 chansons -de 13 portraits-, qui, une fois encore, montrait à quel point l'ancien Eddy Mitchell était un scénariste inspiré. Avec Le portrait de Norman Rockwell, Garde du corps est une autre vraie réussite de l'opus. (Source: Fascicule "L'encyclopédie de la chanson française n°40", Polygram Direct)

la Gadoue (Jane Birkin) (1996)

Jane Birkin: la Gadoue (1996)

La Gadoue by Jane Birkin on Grooveshark

Cinq ans après la disparition de son mentor, Jane Birkin enregistrait Versions Jane, un album constitué exclusivement de chansons de Serge Gainsbourg. Chansons qu'elle n'avait jamais interprétées (exception d'une). Le but: respecter l'oeuvre originale tout en l'agrémentant de nouveaux arrangements. La chanson sans doute la plus insolite-insolite sur le bon sens du terme- fut La gadoue que Jane enregistra avec les Négresses Vertes. 30 ans plus tôt, La Gadoue avait été un succès pour une autre chanteuse anglaise de l'écurie gainsbourienne: Petula Clark. (Source: Fascicule "L'encyclopédie de la chanson française n°40", Polygram Collections)

Gangsta's paradise (1996)

Coolio: Gangsta's paradise (1996)

Gangsta's Paradise by Coolio on Grooveshark

Le second album [de Coolio] Gangsta's Paradise, fait mieux [que son premier], en particulier grâce à la chanson qui lui donne son titre, le plus gros hit rap de 1996 qui n'est rien d'autre qu'une réinterprétation du Pastime Paradise de Stevie Wonder, et qui fit un triomphe en France durant l'hiver 96, puisqu'il resta plus de 10 semaines en tête des ventes de singles. (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1996", Polygram Direct)

Groove baby groove (1992)

Michel Jonasz: Groove baby groove (1992)

Groove Baby Groove by Michel Jonasz on Grooveshark

Les aventures du Mister Swing français se poursuivent avec un bonheur toujours égal pour ses admirateurs. Michel Jonasz continue son parcours original dans les styles musicaux qu'il affectionne particulièrement. Du rythme, des cuivres, un univers empreint de jazz dans ce qu'il a de dansant, et toujours une voix que lui envient de nombreux jeunes interprètes. Il alterne des périodes de grande activité, où il produit un nouvel album suivi d'une série de concerts, et des périodes d'absence où il avoue son besoin de se ressourcer loin de tout. Sa passion pour la musique n'est pas la seule raison qui l'a mené à la chanson: "Je voulais être poète, dit il, et j'ai découvert que la poésie était mieux mise en valeur quand elle était chantée. J'ai alors écrit des chansons". Dans Groove baby groove, Michel Jonasz administre une véritable leçon de composition et de poésie. Il est l'un des rares chanteurs français, à savoir faire danser les mots de notre langue française, prouvant que l'anglais n'a pas le monopole du swing. Même s'il en emprunte, au passage, quelques syllabes. (Source: Fascicule "Les plus belles chansons françaises n°29 (1992)", Editions Atlas)

lundi 10 mars 2014

Gypsy woman (1991)

Crystal Waters: Gypsy Woman (1991)

Gypsy Woman (She's Homeless) (radio mix) by Crystal Waters on Grooveshark

On pourrait imaginer qu'il s'agit d'un pseudonyme: son nom ne signifie-t-il pas littéralement "les eaux de cristal"? Eh bien pas du tout: nièce de la chanteuse de jazz Ethel Waters (une star des années 20 et 30 qui fut une idole de Billie Hollyday), Crystal est ingénieur diplômée en informatique lorsqu'elle se lance dans la chanson soul le temps d'une chanson dont les "la-da-dee-la-da-da" font le tour de la planète. (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1991", Polygram Direct)

Gauguin (lettre à Jacques Brel) (1990)

Barbara: Gauguin (lettre à Jacques Brel) (1990)


Ami de Van Gogh, Paul Gauguin avait trouvé dans les îles Marquises une certaine tranquillité d'esprit après une vie consacrée à la peinture. Les Marquises, c'est aussi là où Jacques Brel a poussé son dernier soupir. C'était là un même destin qui n'avait pas échappé à Barbara. Ainsi, en 1990, elle rendait un hommage émouvant à ces deux grands figures. Gauguin (lettre à Jaques Brel) est l'une des dernières ouvres clés de la "chanteuse de minuit". (Source: Fascicule "L'encyclopédie de la chanson française n°40", Polygram Collections)

Gonna make you sweat (1990)

C+C Mucic Factory: Gonna Make you Sweat (1990)

Gonna Make You Sweat (Everybody dance Now) (The Slammin' vocal club mix) by C+C Music Factory on Grooveshark

"Nous allons vous faire transpirer", sous titré Everybody dance now, est le premier n°1 des ventes (catégories pop et rythm'n'blues) aux USA pour ce duo formé par les sorciers de la dance Robert Clivilles et David Cole (d'où le C+C), épaulé pour l'occasion par la chanteuse Freedom Williams. Clivilles décèdera prématurément au milieu de la décennie, peu après la sortie de l'album Anything Goes! (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1990", Polygram Direct)

Goodbye Marylou (1989)

Michel Polnareff: Goodbye Marylou (1989)

Goodbye Marylou by Michel Polnareff on Grooveshark

Les apparitions périodiques du chanteur font partie d'une légende qu'il prend un malin plaisir à entretenir. En 1989, la sortie de Goodbye Marylou nous rappelle que son instinct de création est loin d'être éteint. Cette ode aux amours télématiques  été composée en collaboration avec Jean-René Mariani. La complicité entre les deux hommes est suffisamment bonne pour qu'ils décident de se lancer ensemble dans l'écriture d'un album. Publié l'année suivante, ce sera Kama sutra sur lequel on retrouvera Goodbye Marylou en complément de la version chantée. (Source: Fascicule "Les plus belles chansons françaises n°26 (1989)", Editions Atlas)

Gina (1988)

David & Jonathan: Gina (1988)


Le duo David et Jonathan, qui avait obtenu son premier tube avec Bella Vita (n°3 dans les hit-parades en juin 1987), a su garder un notable capital de sympathie de la part du public tout au long de la seconde moitié des années 80. Ainsi, en 1988, tandis que la concurrence se révélait acharné avec Florent Pagny, Début de Soirée et Mylène Farmer, David et Jonathan étaient encore bien présents dans les hit-parades avec Gina. La décennie suivante, en revanche, serait nettement plus délicate. (Source: Fascicule "L'encyclopédie de la chanson française n°40", Polygram Collections)

Guernesey (1987)

William Sheller: Guernesey (1987)

Guernesey by William Sheller on Grooveshark

Avant de donner sa propre définition du rock à la française avec Albion (1994), William Sheller a signé un album marqué au sceau du romantisme. Paru en 1993, il a pour titre Le Nouveau Monde; on y trouvait cette admirable chanson, qui appartient au meilleur de l'artiste auteur-compositeur fasciné pare la phrase juste et la mélodie insistante. Faut il rappeler que Guernesey fut l'île anglo-normande où Victor Hugo dut s'exiler face à l'intolérance de Napoléon III? (Source: Fascicule "L'encyclopédie de la chanson française n°40", Polygram Collections)