Affichage des articles dont le libellé est Lettre B. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Lettre B. Afficher tous les articles

dimanche 21 septembre 2014

Back door man (1961)

Howlin' Wolf: Back door man (1961)

Back Door Man by Howlin' Wolf on Grooveshark

Willie Dixon était l'un des acteurs de la meilleure musique de blues de Chicago de l'après-guerre; Muddy Waters, Little Walter et Howlin Wolf ont occupé le devant de la scène grâce àWillie Dixon, lequel a écrit, produit et/ou joué sur nombre de tubes de ces bluesmen.
Wolf est certainement celui qui a profité le plus de son association avec Dixon. Après  avoir connu le succès en 1954 avec Evil de Dixon, Wolf a recouru presque exclusivement aux compositions de ce dernier pendant la première partie des années 60. Il s'est ensuivi l'une des plus impressionnantes séries de tubes de l'histoire du blues avec des classiques tel que Spoonful, The Red Rooster (également intitulé Little Red Rooster) ou encore Back Door Man. Ce titre correspondait parfaitement à Wolf-une ballade nocturne au texte à la fois angoissant et sexuel. Wolf incarne si bien le personnage de la chanson que l'inquiétude s'était emparée de tous les maris de son voisinage. Il est on ne peut plus crédible dans son rôle de Casanova/.prédateur avec des phrases aussi menaçante que "When everybody's trying to sleep/ I'm somewhere making my midnight creep" (Quand tout le monde cherche à dormir, je suis là a m'approcher à pas de loup). L'accompagnement musical plutôt lent est assuré par les musiciens de studio habituels de Wolf.
Cette chanson est sortie en face B de Wang Dang Doodle. Présente sur divers albums, elle est devenue un standard du blues. La reprise la plus connue est celle des Doors en 1967, sur leur album homonyme. (Source: Les 1001 chansons..., Editions Flammarion)

samedi 13 septembre 2014

Brand New Cadillac (1959)

Vince Taylor & His Playboys: Brand New Cadillac (1959)

Brand New Cadillac by Vince Taylor & His Playboys on Grooveshark

Après avoir passé de nombreuses années aux Etats Unis, Brian Holden, de retour dans son pays natal a adopté le nom de Vince Taylor et entrepris d'initier la Grande-Bretagne au rythme primitif et bruyant du rockabilly. Ses premiers 45 tours étaient des reprises -Right behind you baby de Ray Smith et Pledging my love de Johnny Ace-, mais sur la face B du second disque figurait ce titre écrit de sa main.
Dès les premières mesures, menées par la guitare répétitive de Joe Moretti, il apparaissait que ce morceau était novateur. Au pays des Ford Consul et des Morris Oxford, l'idée d'une petite amie conduisant une automobile dotée d'ailerons était originale. Offrant un contraste immédiat avec le style maniéré de ses contemporains britanniques, Taylor possédait une voix sauvage, qui aurai pu être enregistrée dans les studios Sun. Il s'écrie même "Hangin' on Scottie, here we go!" avant le second solo, comme s'il s'adressait au guitariste de Presley, Scotty Moore, plutôt qu'à l'écossais Moretti.
Bien que révéré par beaucoup d'artistes par la suite, de Van Morisson à Joe Strummer, le rocker vêtu totu de cuir à rapidement sombré. Devenant de plus en plus dépendant de l'alcool et des drogues, il s'était adressé au public en ces termes en 1964: "Mon nom est Mateus. Je suis le nouveau Jésus, le fils de Dieu". Il n'est pas étonnant qu'il soit devenu le modèle du personnage de Ziggy Stardust incarné par David Bowie en 1972, un personnage,qui, comme lui, finit par se détruire. (Source: Les 1001 chansons..., Editions Flammarion)

mercredi 3 septembre 2014

la Bamba (Ritchie Valens) (1958)

Ritchie Valens: la Bamba (1958)

La Bamba by Ritchie Valens on Grooveshark

Bob Keane, producteur de disques de Los Angeles, a rencontré Richard Valenzuela alors qu'il n'était âgé que de 16 ans, et qu'il jouait dans un cinéma de la ville. Constatant que le garçon possédait un talent naturel, il lui a fait signer un contrat avec son label, De-Fi, et a simplifié son nom, le baptisant Ritchie Valens. Keane a aidé Valens à se perfectionner et lui a adjoint d'excellents musiciens, comme le batteur Earl Palmer et le guitariste René Hall.
Valens provenait d'une famille mexico-américaine et a grandi en écoutant des mariachis, aussi bien que du flamenco et du blues. Lorsque Keane l'a entendu interpréter La Bamba, une chanson mexicaine populaire de Veracruz, il lui a suggéré d'en faire un morceau de rock. Au début, Valens s'est montré réticent, car il ne parlait pas espagnol couramment et craignait que les Mexicains n'apprécient guère sa version. Keane a fini par le convaincre et les deux hommes ont créé un chef-d'oeuvre explosif du rock mexico-américain. La guitare sauvage de Valens convie les auditeurs à une fête mexicaine qui bat son plein. Les triples accords répétés ont influencé beaucoup de morceaux phares du rock, notamment Twist & Shout des Isley Borthers.
La Bamba avait été éditée sur la face B d'un autre titre de Valens qui avait eu du succès, Donna. Mais bientôt, les DJ ont commencé à passer également l'autre face du disque, et en janvier 1959, La Bamba s'est élevée à la 22e position du hit-parade américain. (Source: Les 1001 chansons..., Editions Flammarion)

mercredi 27 août 2014

Blueberry Hill (1956)

Fats Domino: Blueberry Hill (1956)

Blueberry Hill by Fats Domino on Grooveshark

En 1956, Fats Domino avait déjà à son actif plus d'une douzaine de singles ayant figuré dans le Top 10 du R&B. La chanson Blueberry Hill avait également des antécédents impressionnants: publiée en 1940, elle avait été enregistrée par des artistes aussi importants que Glenn Miller et Louis Armstrong, en 1949 (une version ayant incité Domino à faire un disque). L'enregistrement de Fats Domino est triste, mais pas larmoyante et les instruments se montrent plus expressifs que les paroles. Le piano de l'artiste est sobre et captivant et sa voix reste assurée tandis qu'il relate la rencontre d'un amour, puis sa perte, en commençant par le célèbre "I found my thrill..." (J'ai ressenti une forte émotion...)
Blueberry Hill s'était naturellement imposée en ouverture de this is Fats, mais elle a presque failli passer inaperçue. Le jour où la chanson a été enregistrée, chez Masters Records à Hollywood, la partition avait été égarée, et Domino avait du mal à se souvenir des paroles. Il n'est pas parvenu à l'interpréter en entier, et celle-ci a été assemblée par l'ingénieur du son Bunny Robyn à partir de petits bouts inachevés.
Blueberry Hill a atteint la seconde position des hit-parades pop (après avoir passé 11 semaines au sommet des listes du R&B). Le succès de la chanson allait inciter d'autres chanteurs de rock, comme Elvis Presley et Little Richard à en réaliser leur propre version. Le morceau aurait même inspiré la ligne de basse de l'énorme succès des Doors en 1967, Light my fire. (Source: Les 1001 chansons..., Editions Flammarion)

Be bop a lula (Gene Vincent) (1956)

Gene Vincent & His Blue Caps: Be bop a lula (1956)

Be Bop a Lula by Gene Vincent on Grooveshark

Gene Vincent est le prince noir du rockabilly, ses enregistrements saisissants des années 50 et sa vie trop brève ayant fait de lui une icône. Be bop a lula, son premier enregistrement et son plus gros succès, conserve encore son caractère emblématique.
Vincent Eugene Craddock a grandi en écoutant de la country, du bluegrass, du gospel et du blues, dans la boutique de ses parents à Norfolk, en Virginie. Au cours d'un séjour dans la US Navy, il s'est gravement blessé la jambe gauche dans un accident de moto. Se concentrant alors sur le chant, Vincent a été repéré par le DJ local Tex Davis, qui, sachant que Capitol Records, à los Angeles, recherchait des artistes dans la lignée d'Elvis, avait enregistré une démo de Vincent.
Gene Vincent & His Blue Caps ont ensuite été envoyés à Nashville. Le groupe de Vincent, dirigé par le guitariste Cliff Gallup, s'est montré brillant, la section rythmique produisant un groove sexy tandis que Vincent chuchotait, réalisant une belle imitation de Presley parlant de sa bien aimée ("baby") et de sa certitude de l'aimer ("I don't mean maybe", je ne veux pas dire peut être). Les solos de guitare spiralés de Gallup et les cris du bassiste "Jumpin" Jack Neal sont à l'origine d'une référence du rockabilly que tout le monde, des Beatles au Clash, a tenté d'imiter.
Après que Be bop a lula a figuré dans les hit-parades du monde entier, la carrière de Vincent a commencé à décliner régulièrement. Il est mort du fait de son alcoolisme, à l'âge de 36 ans, en 1971. (Source: Les 1001 chansons..., Editions Flammarion)

Burundanga (1956)

Celia Cruz: Burundanga (1956)

Burundanga by Celia Cruz on Grooveshark

Née à la Havane, à Cuba, sous le nom d'Ursula Hilaria de la Caridad Cruz Alfonso, la chanteuse a connu sous le nom de Célia Cruz, ou "Reine de la Samba". Toutefois, elle a eu un certain succès avec des morceaux de musique afro-cubaine plus paisibles, comme Burundanga, bien avant l'invention du terme "salsa".
Même pour des hispanophones, les paroles de ce "tube" panaméricain sont plutôt obscures. Elles se réfèrent à Abakua, une société secrète exclusivement masculine don la trace remonte au Nigéria du Sud-Est et au Cameroun occidental, à une période antérieure à l'enlèvement de ses membres, emmenés à Cuba par des marchands d'esclaves. Cependant, ce n'est pas tant le contenu du morceau qui importe, que la façon dont Cruz fait rouler les mots sur sa langue.
Burundanga a été écrit par un maître du genre, avec lequel Cruz avait étudié la musique, et était le morceau que Fidel Castro écoutait volontiers dans sa cachette située en montagne, en 1959. Cela n'a pas empêché Cruz et son groupe, Sonora Matancera, de s'exiler de Cuba en 1960.
Cruz ne savait pas qu'elle allait passer plus de la moitié de sa vie à New York lorsqu'elle s'y est rendue en 1957; elle avait fait le voyage afin de recevoir un disque d'or pour cette chanson. Le succès de Burundanga est aussi à l'origine de sa première tournée en Colombie, où-signe des temps- le terme désigne aujourd'hui la scopolamine, une substance hypnotique utilisée par les voleurs et les violeurs pour droguer leurs victimes. (Source: Les 1001 chansons..., Editions Flammarion)

lundi 25 août 2014

Blue Monday (1956)

Fats Domino: Blue Monday (1956)

Blue Monday by Fats Domino on Grooveshark

Rarement reconnu à sa juste valeur, Antoine "Fats" Domino a pourtant eu de l'influence sur des artiste de légende, d'Elvis Presley et John Lennon a Otis Redding et Bob Marley. Aujourd'hui, le pianiste de la Nouvelle Orléans est peut être surtout connu grâce à l'hommage que lui ont rendu les Beatles dans Lady Madonna. Dans les années 50, cependant, Blue Monday était la 5e de ses chansons à figurer en tête du palmarès R&B de Billboard. Le style laconique de Domino, imprégné de musique country and western, lui a permis de vendre plusieurs millions de disques.
Ayant inspiré le titre d'un classique des New Order en 1983, Blue Monday est, comme l'a écrit Dave Marsh dans The heart of Rock & Soul, "à l'origine de la tradition des chansons de rock'n'roll évoquant le dégoût de la semaine de travail et la nostalgie des week-ends achevés." Adolescent, le chanteur avait travaillé dans une usine le jour tout en se produisant dans des clubs, la nuit, ce qui lui a inspiré ces paroles: "How I hate blue monday/Got to work like a slave all day" (Comme je déteste le lundi cafardeux/Je dois travailler comme un esclave toute la journée). Ces complaintes sont accompagnées du martèlement de percussions et d'un saxophone feutré. Un solo de 8 mesures de Herb Hardesty a été salué par le critique Hank Davis.
Cette chanson, qui serait l'une des préférées de Fats Domino au sein de son répertoire, conserve un humour qui reste de circonstance plus de 50 ans après. (Source: Les 1001 chansons..., Editions Flammarion)

vendredi 22 août 2014

Brother, can you spare a dime? (1932)

Bing Crosby: Brother, can you spare a dime? (1932)

Brother Can You Spare a Dime by Bing Crosby on Grooveshark

Le parolier new-yorkais Yip Harburg était profondément affecté par la situation économique aux Etats Unis après le krach de Wall Street en 1929. Brother, can you spare a dime? cristallise le désespoir de cette période sombre en racontant l'histoire d'un Monsieur-Tout-Le-Monde qui a participé à la construction des voies ferrées et des gratte-ciel du pays et a combattu pour lui, mais qui est aujourd'hui réduit à mendier dans la rue. Il y a de la colère et de l'effarement dans les paroles, qui s'éloignent ensuite des généralités pour se concentrer sur une personne particulière: "Brother" (mon frère) devient "Buddy" (mon pote), tandis que le narrateur tente, sans y parvenir, d'éveiller les souvenirs et la sympathie du public. "Dis, tu ne te rappelles pas?" , supplie t'il finalement d'un ton pathétique et émouvant, "je suis ton pote".
Écrite pour la comédie musicale Americana, la chanson avait envoûte le public, éclipsant le reste du spectacle. Dans le New York Times, elle avait été qualifiée de "plaintive et excellente". Al Johnson et Rudy Vallee l'ont tous deux interprétée, mais la version de Bing Crosby est celle que l'on entend encore aujourd'hui. Crosby était très ému par la chanson et l'a interprétée d'une voix mélodieuse et raffinée, devenant progressivement plus chaleureuse au cours ds derniers vers poignants.
7 ans plus tard, Yip Harburg a de nouveau capturé l'air du temps avec Over the rainbow, une vision du rêve américain, meurtri, mais toujours vivant. (Source: Les 1001 chansons qu'il faut avoir écoutées dans sa vie, Editions Flammarion)

mardi 19 août 2014

la Bouillabaisse (1950)

Fernandel: la Bouillabaisse (1950)

La bouillabaisse by Fernandel on Grooveshark

La gastronomie tient une place de choix dans la culture provençale. Cette cuisine à base de très odorante huile d'olive marie légumes typique comme tomates et poivrons avec des épices, elles aussi pleine de caractère. La table locale, "éclaboussée de soleil" surprend par sa diversité. Ainsi, Nice a ses spécialités, intimement liées à son passé. Le rattachement au comté italien du Piémont a enrichi une déjà solide tradition culinaire locale. La réputation de la célèbre salade niçoise, où anchois et olives apportent ce bouquet si particulier, a fait le tour de la planète. De la même manière, Marseille cultive sa gastronomie, connue un peu partout dans le monde. La bouillabaisse, aussi illustre que le quartier de la Cannebière, porte en elle toute la réalité de ce port ouvert sur la Méditerranée. Ce plat, que d'aucuns, piètres gourmets, assimilent à une vulgaire soupe de poissons, renvoie à une lointaine Antiquité. Il ravissait déjà, assure l'historien, les palais les plus exigeants. On y trouve effectivement, comme dans la chanson, rascasses, saint-pierre, baudroies, achetés tout frais pêchés sur les quais. L'ail et le parfum anisé du fenouil, fierté des collines coiffant la ville, apportent au mets son goût inimitable. A déguster avec une touche de rouille, ce dérivé du nom moins célèbre aïoli. (Source: Y'a d'la France en chansons, Editions Larousse)

la Belote (1924)

Jean-Jacques Debout: la Belote (1924)

La belote (Java) by Jean-Jacques Debout on Grooveshark

Dans le monde des jeux de cartes, des patiences et des batailles, la belote est tard venue. Elle serait apparue au début du XXe siècle, dans les cafés du IXe arrondissement de Paris, au carrefour de Chateaudun, où se retrouvaient les diamantaires de retour des Etats Unis. Cette invention dans les milieux du négoce souligne la part de mémoire et de calcul qui intervient dans nombre de jeux de cartes. Au XVIe siècle déjà, Rabelais établis un programme éducatif pour Garguanta, dans lequel il préconise le jeu de cartes pour ouvrir l'intelligence du jeune géant à l'arithmétique. Selon les témoignages littéraires, les cartes à jouer, qui seraient d'origine orientale et probablement arménienne, apparaissent tardivement en Europe; Il faut attendre la fin du XIVe siècle pour en trouver mention dans les textes réglementaires. Distinguées des jeux de hasard et d'argent moralement suspects au regard de l'Eglie, les cartes ont présenté un intérêt commercial certain pour les cartiers et autres dominotiers de l'Ancien Régime. (Source: Y'a d'la France en chansons, Editions Larousse)

lundi 18 août 2014

Bad Boys de Marseille (1995)

Akhenaton et la Fonky Family: Bad Boys de Marseille (1995)

Bad Boys De Marseille (Avec La Fonky Family) by Akhenaton on Grooveshark

Philippe Fragione, dit Akhenaton, figure marquante d'IAM, tente avec succès une carrière solo, en parallèle à celle du groupe. (Source: Y'a d'la France en chansons, Editions Larousse)

dimanche 17 août 2014

les Batignolles (1976)

Yves Duteil: les Batignolles (1976)

Les Batignolles by Yves Duteil on Grooveshark

Chanson vécue, car Yves Duteil a grandi dans ce quartier de Paris, dont il connait les moindres recoins. (Source: Y'a d'la France en chansons, Editions Larousse)

le Blues de la Porte d'Orléans (1970)

Renaud: le Blues de la Porte d'Orléans (1970)

Le Blues de la Porte d'Orléans by Renaud on Grooveshark

Renaud, qui se moquera avec humour des "camarades bourgeois", des "beaufs", des "étudiants poils aux dents", de "Madame Tatcher" ou des "socialistes", s'en prend pour le coup aux autonomistes en tout genre. (Source: Y'a d'la France en chansons, Editions Larousse)

jeudi 14 août 2014

le Bagad de Lann Bihoué (1978)

Alain Souchon: le Bagad de Lann Bihoué (1978)

Le bagad de Lann-Bihoué by Alain Souchon on Grooveshark

Dès 1973 et l'ébauche d'un premier succès, L'amour 1830, Alain Souchon (né en 1945) célèbre pour mieux le dénoncer ce monde où tout va trop vite et de travers, même la tendresse. L'année suivante, il va imposer avec Bidon une certaine forme de fragilité naïve, pleine de séduction parce qu'en fin de compte chacun s'y reconnait. Les bleus à l'âme qu'il met en mots ne son pas inspirés, comme chez ses aînés, par la fin d'amourettes banales. Souchon chante la fatigue des jours, fait des tubes où s'étalent nos maladresses, notre difficulté à s'adapter à un quotidien plein d'artifices. Avec une écriture dont le sens du raccourci ajout à l'efficacité, il fustige, par exemple, dans Foule sentimentale, les paillettes d'un certain vedettariat et de la consommation poussée à outrance. Le bagad de Lann Bihoué procède de cette écriture tout empreinte de mélancolie. (Source: Y'a d'la France en chanson, Editions Larousse)

lundi 11 août 2014

les Bêtises (1985)

Sabine Paturel: les Bêtises (1985)

Les Bêtises by Sabine Paturel on Grooveshark

D'origine toulonnaise, Sabine Paturel débute par des cours de danse et de comédie. Elle joue une pièce avec Jean-Marie Proslier. Un producteur de disques la remarque et lui propose d'enregistrer une chanson qu'il pense parfaitement adaptée à sa personnalité. Il voit juste. Un coup d'essai, un coup de maître. Les bêtises la propulsent en première place au classement des meilleures chansons de l'année. (Source: La Chanson Française à travers ses succès: Pierre Saka, Editions Larousse)

dimanche 10 août 2014

Blanche (1966)

Pierre Perret: Blanche (1966)

Blanche by Pierre Perret on Grooveshark

20 ans de succès ininterrompus s'expliquent par l'extraordinaire faculté de Pierre Perret de passer avec aisance de l'humour acide, les Jolies colonies de vacances, à la note la  plus tendre, Donnez nous des jardins, sans oublier la chanson d'amour, Blanche. (Source: La Chanson Française à travers ses succès: Pierre Saka: Editions Larousse)

jeudi 7 août 2014

le Bistrot du port (1934)

Lys Gauty: le Bistrot du port (1934)


Au réalisme de la rue s'est ajouté celui des ports, des marins et de la mer. Cette chanson collait à la peau de Lys Gauty: elle était vraiment la servante. Avec ses grands yeux verts et une écharpe dont elle jouait de ses longs doigts, elle chantait en s'appuyant au piano. Elle est morte le 2 janvier 1994 à 93 ans. (Source: La Chanson Française à travers ses succès: Pierre Saka, Editions Larousse)

les Beaux dimanches de printemps (1934)

Réda Caire: les Beaux dimanches de printemps (1934)

Les Beaux Dimanches de Printemps by Reda Caire on Grooveshark

Un des plus jolis fleurons de Reda Caire, avec Jeunesse, Sur la route blanche, Ses yeux perdus, etc. De son vrai nom Joseph Gandhour, Réda Caire prend le nom de la ville où il est né. Il a laissé le souvenir d'un chanteur populaire et d'un homme distingué, humain et très cultivé. Il a été le partenaire de Mistinguett au Casino de Paris dans Féérie de Paris et créa de nombreuses opérettes Balalaïka, et une reprise de La Veuve Joyeuse où son interprétation du prince Danilo s'avéra inégalable. (Source: La Chanson Française à travers ses succès: Pierre Saka, Editions Larousse)

mercredi 6 août 2014

la Butte rouge (1923

Montéhus: la Butte rouge (1923)



Montéhus, de son vrai nom Gaston Bruschwig, a laissé l'image d'un révolté qui bouleversa les foules en interprétant des couplets révolutionnaires. Celui qui devint l'ami de Lénine défendit la veuve et l'orphelin et encore bien plus les ouvriers et les paysans. Le texte de La Butte rouge, l'une de ses plus célèbres chansons, illustre bien le répertoire de ce militant anarchiste qui s'éteindra en 1952, l'année des débuts de Georges Brassens à Montmartre, chez Patachou. (Source: La Chanson Française à travers ses succès: Pierre Saka, Editions Larousse)

lundi 4 août 2014

Baby John (1962)

Dick Rivers: Baby John (1962)

Baby John by Dick Rivers on Grooveshark

Le temps de l'éclosion est venu et les chanteurs-leaders quittent tous leurs groupes les uns après les autres. Alors qu'Eddy se sépare de ses Chaussettes, Dick propose ici son premier 45 tours. (Source: Fascicule "Salut les Copains: Juillet-Décembre 1962", Polygram Collections)