Miriam Makeba: The Clik song (Qongqothwane) (1960)
Elle était chanteuse, actrice et militante politique. Elle a chanté pour des présidents et été reçue par le pape. Elle a été la première Africaine a remporter un Grammy et on la surnommait "Mama Afrika" ou encore "l'impératrice de la chanson africaine". Miriam Makeba est surtout connue en dehors du continent noir pour sa chanson Pata pata qui a d'ailleurs été repris par Sylvie Vartan sous le titre Tape tape.
Son interprétation d'une chanson traditionnelle xhosa, Qongqothwane, a initié le public occidental à la musique africaine. Les Amricains, tout particulièrement, ont été émerveillés par la série de "clicks présents en xhosa, la langue natale de Makeba. Le Time a comparé au "bruit d'un bouchon de champagne qui saute" ces sont étonnants nés, pour certains, du claquement de la langue contre l'arrière des dents. Dès les premières critiques parues dans Billboard en 1960, les journalistes l'ont surnommée la "click click girl". The Clik song sera pendant 50 ans un morceau incontournable de tous ses concerts même si Miriam Makeba, ambassadrice de la conscience noire, n'ignorait pas l'aspect "exotique" du morceau. C'est seulement après la fin de l'apartheid qu'elle a enregistré une nouvelle version en studio pour son ultime album, Reflections (2004). (Source: Les 1001 chansons..., Editions Flammarion)
Phil Spector a atteint sans difficulté le sommet des palmarès dès son premier titre. Il s'était révélé doué pour écrire, produire et constituer un groupe. C'est ainsi que trois anciens lycéens de la Fairfax High School de Los Angeles se sont baptisés les Teddy Bears et ont enregistré la complainte To know him is to love him?
Adolescent, Spector s'était inspiré de l'inscription figurant sur la pierre tombale de son père pour écrire cette chanson, et avait fait appel à la petite amie de son meilleur ami, Annette Kleinbard (qui a ensuite adopté le pseudonyme de Carol Connors et est devenue un auteur de chansons réputé), afin qu'elle interprète le titre avec Marshall Leib, le troisième des Teddy Bears, ainsi que lui-même. Spector a organisé une session au cours de laquelle les Teddy Bears accompagnés du batteur débutant Sandy Nelson ont enregistré To know him is to love him en 20 minutes aux studios Gold Star de Hollywood. Le label Dore avait relégué le titre sur la face B du disque, mais un DJ de Fargo, dans le Dakota du Nord, l'a passée d'emblée. Au bout de 10 semaines de ventes, en décembre 1958, le single allait être placé en tête du Hot 100 de Billboard pendant 3 semaines.
La chanson s'est avérée extrêmement facile à adapter et était l'un des titres favoris des Beatles à leurs débuts. Elle a de nouveau figuré dans les palmarès avec Peter & Gordon et Bobby Vinton. Elle est même parvenue en tête du hit parade de la country en 1987, lorsqu'elle a été joliment détournée par le trio légendaire formé par Dolly Parton, Linda Ronstadt et Emmylou Harris. (Source: Les 1001 chansons..., Editions Flammarion)
That'll be the day, chanson de Buddy Holly, a figuré en tête du hit-parade et à donné naissance à l'une des légendes du rock'n'roll. Cette chanson était très éloignée de sa version de 1956, plus lente, d'une tonalité plus élevée et...qui n'avait rien à voir avec le rock'n'roll. Il est donc pardonnable que le label Decca ne l'ait ni apprécié, ni éditée.
Toutefois, l'éliminer purement et simplement n'était pas très avisé (de même que rejeter les démos des Beatles, mais ceci est une autre histoire), et Holly, libre de toute obligation, a présenté sa démo au producteur Norman Petty. Petty était à l'originie du succès de Buddy Knox Party Doll. Avec un nouvel orchestre baptisé The Crickets, composé de Jerry Allison (à la batterie), de Joe B. Mauldin (à la contrebasse) et de Nikki Sullivan (à la guitare) Holly a enregistré une version plus nerveuse de la chanson, dont la tessiture était plus agréable, afin que Petty puisse l'adapter au label de Knox, Roulette.
Roulette a refusé la chanson, de même que Columbia, RCA et Atlantic. Mais lorsque Bob Thiele, directeur artistique chez Brunswick (une filiale de Decca!), a entendu la démo, il a signé un contrat avec Holly. Decca était encore propriétaire de That'll be the day de Buddy Holly, aussi Thiele a t'il édité un nouvel enregistrement de la chanson sous le nom de son groupe The Crickets. Avec une instrumentation composée de deux guitares, d'une batterie et d'une contrebasse, et de la voix de tête, entrecoupée de hoquets, de Holly, le morceau marquait le début de l'orchestre de rock moderne. (Source: Les 1001 chansons..., Editions Flammarion)
Thomas A. Dorsey a commencé sa carrière comme pianiste aux côtés de Ma Rainey, et a écrit It's tight like that avec Tampa Red. Cette chanson de dirty blues a connu un immense succès en 1928. Dorsey s'est ensuite consacré au genre qui allait le rendre célèbre: le gospel. Il a ainsi écrit Take my hand, precious lord, en 1932, le coeur brisé et inconsolable après sa femme est morte en couches (son bébé est mort peu après); la mélodie provient d'un hymne de 1844 de George N. Allen, Maitland. La chanson a permis à Dorsey de devenir le principal auteur de gospels de Chicago.
En 1929, Dorsey avait fait la connaissance de Mahalia Jackson, encore adolescente, arrivée depuis peu de la Nouvelle Orléans et capable de mettre une église sens dessus dessous. Dorsey l'avait formée au chant, et les deux artistes étaient partis en tournée ensemble. Lorsque Jackson a enregistré Take my hand, precious lord pour la Columbia en mars 1956, le label s'est arrangé pour que la session d'enregistrement soit aussi soignée qu'une session de jazz et de musique pop. La puissance et la grâce de cet enregistrement ont rendu la chanteuse célèbre.
Martin Luther King a déclaré que l'enregistrement que Mahalia avait réalisé du morceau était sa chanson préférée. Le fait qu'elle l'ait interprétée au cours de ses funérailles en 1968 a apporté à la chanteuse (et à la chanson) une réputation mondiale. 4 ans plus tard, Aretha Franklin a chanté ce titre au cours des funérailles de Jackson. (Source: Les 1001 chansons..., Editions Flammarion)
Little Richard ne pensait pas que cette chanson deviendrait un disque en raison de la nature de ses paroles, à caractère sexuel. Toutefois, sa séance d'enregistrement aux studios J&M de la Nouvelle Orléans le 14 septembre 1955 a donné naissance à un disque emblématique de la pop, car Little Richard a exécuté Tutti Frutti à la fin de la session parce qu'il lui restait du temps. Le producteur "Bumps" a été impressionné par l'énergie et le dynamisme du morceau et a invité Doroty LaBostrie, auteur de chansons, à travailler sur des paroles plus édulcorées.
Malgré tout, la version de LaBostrie a eu des difficultés à s'imposer à la radio pour gagner la bataille des hit-parades face à Pat Boone, dont la version de la chanson était plus policée. Cependant, c'est bel et bien le flamboyant Tutti Frutti de Richard qui a eu la plus grande longévité fascinant des adolescents qui vivaient loin de là, à Liverpool- notamment les Beatles, qui étaient alors devenus ses admirateurs-ou plus loin encore.
Mélangeant le gospel le jump-blues et le piano boogie-woogie, Richard possédait ce plus qui a fait de lui un personnage clé de la pop-sa personnalité. Sa coiffure à la Pompadour, son maquillage et ses mouvements frénétiques choquaient et amusaient à la fois l'Amérique conservatrice des années 50. Tutti Frutti lui a permis de percer et de démarrer une carrière qui a connu un fantastique essor dans le monde entier un an plus tard, lorsqu'il a joué dans le film La Blonde et moi. (Source: Les 1001 chansons..., Editions Flammarion)
Les membres du groupe de doo-wop Nolan Strong & The Diablos sont allés au lycée ensemble, et leur nom provient d'un livre que Strong étudiait en classe, El Nino diablo. En 1954, le groupe a auditionné pour les fondateurs du label Fortune, Jack et Devora Brown, qui leur ont rapidement fiat signer un contrat. The Wind, deuxième chanson du groupe, reste aussi fascinante aujourd'hui que lors de son premier enregistrement. Accompagné des cordes pincées d'une double basse au son insidieux, le groupe chante en harmonie "Wind, blow, wind",(vent, souffle, vent). Puis Strong se met à chanter, sa voix pure et douce caressant le morceau. The Wind est une berceuse dédiée à l'amour perdu avec une section parlée. The Wind a atteint des records de vente dans le Midwest, mais jamais à l'échelle nationale. Smokey Robinson, qui était alors un jeune garçon habitant la région, était l'un de leurs admirateurs, de même que Berry Gordon, qui a tenté de leur faire signer un contrat avec Motown pour 5000 dollars. Fortune avait surenchéri en leur proposant 15 000 dollars. Dans les années 60, Strong était toujours lié à Fortune par un contrat qu'il avait signé alors qu'il était adolescent. Malheureusement Fortune a refusé d'accorder une licence d'exploitation des disques du groupe à de plus gros labels qui bénéficiaient d'une meilleure capacité de distribution. On peut imaginer combien il a dû être pénible pour Strong de constater que Motown jouissait d'un immense succès, pendant qu'il était pieds et poings liés à Fortune. (Source: Les 1001 chansons..., Editions Flammarion)
La chanson They can't take that away from me, dont la musique est de George Gershwin et les paroles de son frère Ira, est apparue pour la première fois dans L'entreprenant Monsieur Petrov (1937), tourné par Fred Astaire et Ginger Rogers. Alors accompagné par Johnny Green et son orchestre, Astaire, l'interprétant pour la première fois avait été nommé pour l'oscar de la meilleure chanson originale, qui avait finalement été attribué à Sweet Leilani de Harry Owen, figurant dnas L'amour à Waikiki.
Astaire a de nouveau chanté ce titre dans Entrons dans la danse (1949), puis l'a inclus dans son premier 33 tours en 1952. L'album The Astaire story, une rétrospective de la carrière de l'artiste en 4 volumes à été honoré par un Grammy Hall of Fame en 1999 et mettait en scène pianiste Oscar Peterson; Le producteur était l'impresario Norman Granz, qui avait offert sa chance à Peterson au Carnegie Hall quelques années auparavant. Les deux artistes ont improvisé une version jazzy, rendue délicate et agréable grâce à l'interprétation sensible et candide d'Astaire. Cela n'était pas si mal pour un gars qui "ne sait pas jouer, ne sait pas chanter", selon un compte-rendu dédaigneux, et peut être faux, sur un bout d'essai. They can't take that away from me a été reprise ensuite, interprétée, notamment par Sarah Vaughan en 1957, Ella Fitzgerald en 1959 et Frank Sinatra en 1962. Elle semble être un élément incontournable du répertorie de chansons des Etats Unis, évoquant un lien avec une époque plus romantique. (Source: Les 1001 chansons.., Editions Flammarion)
Enregistrée pour la première fois en 1944, la chanson de Woody Guthrie a été écrite environ 4 ans plus tôt en réponse à God Bless America d'Irving Berlin, que Guthrie trouvait banale. This land is your land est depuis considérée comme une alternative à The Star-Spangled Banner, l'hymne national des Etats Unis.
Guthrie a associé ses paroles originales à de larges extraits de la mélodie de Little Darlin', Pal of Mine, de The Carter Family, une technique qu'il a souvent utilisée pour accroître l'attrait de ses chansons. Etant donné la situation économique des années 40, la chanson avait été commercialisée sous la forme d'un livret imprimé à la main comptant neuf autres chansons et différents illustrations, vendu 25 cents. Cela a rendu la chanson très populaire auprès des personnes qui avaient des difficultés financières et subissaient les effets de la Seconde Guerre mondiale.
La nature exaltante des paroles fait que la chanson a été considérée dans le monde entier comme un chant de protestation populaire. Comme c'est souvent le cas avec les chansons populaires, ses paroles ont été modifiées à l'occasion pour être adaptées à d'autres époques, et ses références géographiques ont été remplacées par des références locales. Il en existe donc des versions en Inde, au Canada et en république d'Irlande.
En janvier 2009, Bruce Springsteen et Pete Seeger, ami de longue date de Woody Guthrie, l'ont interprétée au cours de l'investiture du président des Etats Unis, Barack Obama, au Lincoln Memorial de Washington D.C.. (Source: Les 1001 chansons..., Editions Flammarion)
L'existence violente et mythique de Huddie Ledbetter (surnommée Lead Belly, ou "ventre de plomb") a toujours fasciné les auditeurs, depuis sa découverte en 1934 ar les fokloristes John et Alan Lomax dans les geôles du célèbre pénitencier d'Angola, en Louisiane. A l'époque, Lead Belly était certainement déjà sorti de prison grâce à son talent, mais il allait bientôt retourner sous les verrous à cause de son tempérament brutal. Lorsque les Lomax, à la recherche de chanteurs "non contaminés" par le monde moderne, l'avaient contacté, ils avaient été très impressionnés par cet homme noir de grande taille qui jouait de la guitare à douze cordes et connaissait des centaines de chansons dont The Gallis pole, une vieille ballade anglaise qu'il avait adaptée. Dans son enregistrement datant de 1939, Lead Belly joue de la guitare sur un rythme trépidant, en relatant l'histoire d'un condamné demandant d'un ton désespéré à ses proches s'ils ont apporté de l'or, de l'argent et d'autres pot-de vin afin qu'il ne soit pas pendu.
Lead Belly était devenu l'ami de quelques pionniers américains du folk, comme Woody Guthrie, Josh White, Pete Seeger, Sonny Terry et Brownie McGhee, qu'il a influencés. Curieusement, sa musique à plu à un public de jeunes blancs, car il paraissait trop "vieux jeu" pour séduire une large audience noire américaine. De son vivant, Lead Belly n'a jamais été riche ni célèbre, mais Lonnie Donegan et The Beach Boys ont eu beaucoup de succès en chantant ses chansons qui ont figuré au répertoire de nombreux autres artistes. (Source: Les 1001 chansons..., Editions Flammarion)
Le premier grand succès de Pierre Perret, qui n'oublia pas là le café de ses parents à Castelsarrasin. (Source: Y'a d'la France en chansons, Editions Larousse)
Créée par Colette Renard, puis reprise par Frank Fernandel, cette chanson a marqué toute une génération. (Source: Y'a d'la France en chansons, Editions Larousse)
Jacques Mareuil avait écrit cette chanson, qui lui rappelait des souvenirs coquins de jeunesse en Bretagne, pour une chanteuse en vogue. Mais il n'appréciait pas du tout la musique que celle-ci voulait mettre dessus: un cha cha cha. Il rencontre alors Charles Aznavour, qui lui, est emballé et compose rapidement une mélodie bien mieux adaptée. Gentlemen, les deux musiciens écriront plusieurs titres pour la chanteuse, en dédommagement.
A la fin 2000, dans un tour de chant des adieux au Palais des Congrès, Aznavour présentera cette chansons de façon très originale, sur le côté de la scène et accompagné seulement de trois musiciens. (Source: Y'a d'la France en chansons, Editions Larousse)
Quand la chanson sort en 1965, la première élection présidentielles au suffrage universel doit bientôt avoir lieu. Nul doute que le général de Gaulle sera réélu, mais l'on sent tout de même un frémissement de l'opinion en faveur des candidats de l'opposition, Jean Lecanuet et, surtout, François Mitterrand, qui va réussir à mettre le président sortant en ballottage. Bécaud, qui n'a jamais caché son admiration pour le chef de la France libre, et son parolier Pierre Delanoë sentent peut être mieux la situation que les instituts de sondage, très approximatifs, et proposent cette chanson pré-nostalgique, qui commence sur fond de radio brouillée, comme au temps de radio Londres. (Source: Y'a d'la France en chansons, Editions Larousse)
L'épuration qui suivit le départ des troupes allemandes se solda par plusieurs milliers d'exécutions (de 10 000 à 100 000 selon les sources), dont certaines ne furent que de purs et simples règlements de comptes.
Par ailleurs, le spectacles de femmes tondues, parce qu'elles avaient entretenu des liaisons avec des soldats ennemis n'avait rien de digne, même si l'on pouvait comprendre l'exaspération d'une population souvent brimée par les "souris grises", ces auxiliaires de l'armée occupante. C'est dans ce contexte que s'explique l'humour-que d'aucuns jugeront pour le moins distancié- de Georges Brassens, qui peut rappeler cette boutade d'une grande comédienne française à qui l'on reprochait ses relations suivies avec des officiers de la Wehrmacht: "Mon coeur est à la France, mais mon c... est à tout le monde". (Source: Y'a d'la France en chansons, Editions Larousse)
Une des chansons les moins connues de Mireille et de Jean Nohain, mais peut être bien la plus réussie. Les prestations scéniques de bon nombre d'interprètes sont à l'époque plus importantes que leur production phonographique. L'inverse se produira progressivement dans les années qui vont suivre. (Source: La Chanson Française à travers ses succès: Pierre Saka, Editions Larousse)
Un classique, qui marque l'avènement de l'orchestre dans les variétés. Les grèves de 1936 contribuent pour une grande part au succès de cette chanson, que les ouvriers chantent en occupant pour la première fois les usines lors de leurs revendications, en faisant la grève sur le tas, 24 heures sur 24! Curieusement, les comiques Bach et Laverne avaient eu bien des années avant l'idée de cette marquise, personnage central d'un de leurs sketches, ce que Paul Misraki ignorait. Il devra néanmoins cosigner les paroles de sa chanson avec Bach et Laverne. (Source: La Chanson Française à travers ses succès: Pierre Saka, Editions Larousse)
La face comique de Fréhel qui savait être émouvante: Où est il donc?, La Java bleue etc. Le titre et le sujet ont été inspirés au parolier Maurice Vandair par la réflexion d'une prostituée du Faubourg Saint-Martin, rouée de coups par son "Jules", et qui déclarait à qui voulait l'entendre: "Moi j'm'en fous...Tel qu'il est, il me plait!" (Source: La Chanson Française à travers ses succès)
La naïveté de Charlie Chaplin fait la fortune de Léo Daniderff et de ses collaborateurs. Charlot pensa que les auteurs des airs qu'il connaissait étaient morts depuis longtemps et dispensés de droits d'exploitation en tout domaine. Il chanta donc dans son film: Les temps modernes la chanson de Daniderff Je cherche après Titine. Le film, boudé aux Etats Unis, car jugé tendancieux, fit un triomphe en Europe. La S.A.C.E.M., qui veillait, perçut les droits d'auteur de cette chanson et, à une de ses répartitions du 5 janvier, Daniderff n'en croit pas ses yeux: il reçoit une véritable petite fortune. La légende raconte que, dans le cabaret où il est pianiste accompagnateur, c'est la fiesta et qu'il ne va pas dessoûler pendant une semaine! (Source: La Chanson Française à travers ses succès: Pierre Saka, Editions Larousse)