jeudi 23 janvier 2014

C'est ça la vie (1974)

Claude Nougaro: C'est ça la vie (1974)



Avec son vocabulaire jazzy "aux rythmes qui dansent en marchant, ses jeux de mots qui claquent sa révolte", comme l'écrit Claude Dejacques, le troubadour Nougaro accroche les mots aux notes. Par la magie de son accent occitan et de sa voix rauque, il nous entraine sur les sentiers d'une poésie magique où, avec ou sans musique, le verbe se mêle au son. Ce "vieil hôtel dont les tuyaux crient" est le même que celui de Mam'zelle Clio" dans lequel "y'a pas d'eau courante et pour faire pipi/ C'est au fond d'la cour [...], imaginé par Charles Trenet, son voisin de palier - Toulouse n'est pas très loin de Narbonne. Proche aussi de cet Hôtel des artistes "sans joie, sans confort et sans air où l'on vit de rêve et d'espoir" chanté par Georges Ulmer qui, bien que natif de Copenhague, passa son adolescence à Perpignan...N'oublions pas l'Hôtel des voyageurs, chambre cent treize/Vue sur jardin/Et tous les soirs monsieur Machin/Nous joue sa polonaise", écrit sur mesure par Jean-Loup Dabadie pour Serge Reggiani, un autre homme du Sud. (Source: Fiche "C'est ça la vie", Collection "Plaisir de Chanter", Editions Atlas)

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