mercredi 27 août 2014

Be bop a lula (Gene Vincent) (1956)

Gene Vincent & His Blue Caps: Be bop a lula (1956)

Be Bop a Lula by Gene Vincent on Grooveshark

Gene Vincent est le prince noir du rockabilly, ses enregistrements saisissants des années 50 et sa vie trop brève ayant fait de lui une icône. Be bop a lula, son premier enregistrement et son plus gros succès, conserve encore son caractère emblématique.
Vincent Eugene Craddock a grandi en écoutant de la country, du bluegrass, du gospel et du blues, dans la boutique de ses parents à Norfolk, en Virginie. Au cours d'un séjour dans la US Navy, il s'est gravement blessé la jambe gauche dans un accident de moto. Se concentrant alors sur le chant, Vincent a été repéré par le DJ local Tex Davis, qui, sachant que Capitol Records, à los Angeles, recherchait des artistes dans la lignée d'Elvis, avait enregistré une démo de Vincent.
Gene Vincent & His Blue Caps ont ensuite été envoyés à Nashville. Le groupe de Vincent, dirigé par le guitariste Cliff Gallup, s'est montré brillant, la section rythmique produisant un groove sexy tandis que Vincent chuchotait, réalisant une belle imitation de Presley parlant de sa bien aimée ("baby") et de sa certitude de l'aimer ("I don't mean maybe", je ne veux pas dire peut être). Les solos de guitare spiralés de Gallup et les cris du bassiste "Jumpin" Jack Neal sont à l'origine d'une référence du rockabilly que tout le monde, des Beatles au Clash, a tenté d'imiter.
Après que Be bop a lula a figuré dans les hit-parades du monde entier, la carrière de Vincent a commencé à décliner régulièrement. Il est mort du fait de son alcoolisme, à l'âge de 36 ans, en 1971. (Source: Les 1001 chansons..., Editions Flammarion)

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