mercredi 23 avril 2014

Manuel Benitez "El Cordobés" (1965)

Dalida: Manuel Benitez "El Cordobés" (1965)

El Cordobes (Manuel Benitez) by Dalida 1966 on Grooveshark

Depuis la Carmen de Bizet, les aficionados font florès. Luis Mariano (La Belle de Cadix) est le grand maître du genre. Gilbert Bécaud célèbre "les arènes gonflés d'une foule en délire" (La Corrida). Charles Aznavour pleure la mort du héros: "Ta merveilleuse allure/Et ta folle arrogance/Sont tombées dans la sciure/Et le sable rougi" (Le Torador). Sur un ton plus léger, Marcel Amont nous conte les mésaventures d'Escamillo, et Jacques Brel pastiche Charles Trenet: "Les toros s'ennuient le dimanche." (Les Toros)
Se mettant dans la peau du taureau, Francis Cabrel charge le torero: "Je vais bien finir par l'avoir/Cette danseuse ridicule" (La Corrida) ce torero qualifié par Renaud de "flotte en ballerines noires/Qui arrose bientôt le sable d'un sang bovin" (Olé). Jean Ferrat s'en prend aux Belles Etrangères qui se "pâment d'aise devant la muleta". Plus poétique, dans Petit taureau Nougaro "rêve d'un taureau mort sous une pluie de marguerites." (Source: Fiche "Manuel Benitez "El Cordobés", Collection "plaisir de chanter", Editions Atlas)

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